lundi 28 décembre 2009

Bilan 2009

Bon, l'année dernière j'avais dit "2009, bonne année !" et je me suis fourvoyée. Si, si. Elle n'a pas été si bonne que ça.

Comme c'est l'époque des bilans, voyons donc concrètement sur mes résolutions 2009 (pas sur ce blog) :

* Obtenir une V7 du Tome 1 des fedeylins présentable en phase 3. Et, si possible, faire une V8 à envoyer aux éditeurs après.

Objectif atteint : la V8 a été envoyée depuis la fin août. Two points.

* Ne pas forcer pour l'écriture des nouvelles mais rester alerte aux AT, juste au cas ou.

Voui, j'ai participé à quelques AT ("le paludisme", "Anges et Démons", "Changelins", "graines de sésames", et "cherchez la petite bête").
Je ne peux pas dire que je me suis concentrée à fond dessus. Donc l'objectif "ne pas forcer" est atteint, je crois.

* Avec beaucoup de courage, reprendre "Les couleurs de l'aura" pour avoir une V1 lisible, et pas un brouillon tout pourri.

Hélàs, c'est encore un brouillon qui demanderait beaucoup de boulot (avec un début et une fin différente que je ne sais pas encore comment traiter). Donc, zéro. C'est dans le tiroir.

* Laisser le cerveau travailler pour développer doucement le syno de mon prochain roman fantasy (le coquin, il pointe le bout de son nez), dans l'univers des "Rats de Glace".

Plus qu'atteint celui-là ! Non seulement le syno a été terminé mais les recherches aussi et la rédaction bien avancée. Ça s'appelle "Les élémentaires" :D

* Finir la bêta de JDM pour Tsumïre.

Finger in the noze. C'est à elle de bosser maintenant !


Bon, quoi d'autre niveau bilan ?

En positif :
* Le speed-dating des Imaginales. Ça a été un sacré bond en avant pour moi, j'ai enfin eu des réponses sur ce qui pouvait gêner les éditeurs dans les fedeylins. Et j'ai pris des bons contacts pour la suite.
* Tout le boulot fait au sein de Cocy. Je ne suis qu'une grenouille parmi les autres, mais j'ai l'impression que le collectif a drôlement avancé cette année (les partenariats toujours plus nombreux, la comm dans les salons, la convention, les projets démarrés, le cycle de bêta V2 qui fonctionne...)
* Les élémentaires. Déjà dit dans le 1er bilan mais n'empêche que je m'éclate à écrire ce bouquin.
* Ma première publi papier dans Borderline (je l'ai su en décembre 2008 mais c'était quand même le numéro de janvier 2009. En plus, "Les chérubins" sont éligibles au prix Merlin. Bon, je ne suis toujours pas sur la liste, mais n'empêche).
* L'ouverture du blog. C'est quand même sympa de ne pas être seule dans son coin avec ses projets.
* La sortie des tiroirs de contes et histoires pour enfants.

En négatif :
* Une année de plus sans "oui" pour les fedeylins. Je n'ose pas penser que 2010 sera ma 6ème année sur ce projet.
* À part une minuscule "graine de sésame", zéro nouvelles publiées. [ok, ça contredit le fait que ma première publi papier compte sur 2009. Je ne sais plus, moi !]
* Malgré le boulot de révision fait sur le Tome 2 des fedeylins, il va falloir que je le reprenne encore (en février si tout va bien). Pas envie. Mais il faut.
* Plein de nouveaux projets dans tout les sens mais pas assez de temps pour tout concrétiser. Frustration !


Bon, d'accord. Elle n'a pas été si mauvaise que ça. C'est juste une impression générale.
Pour 2010 je veux du concret ! Des oui ! Des romans terminés !
Roudjoujou.

Et avant d'oublier une nouvelle fois : Très bonnes fêtes de fin d'année à tous !! (Falalalala lala la la !)

mardi 22 décembre 2009

"Pour"



Les élémentaires n'avancent pas aussi vite que j'aimerais, mais ils avancent quand même (aujourd'hui, j'ai quand même écrit un chapitre entier ! Si ça pouvait être comme ça tous les jours...).
En passant le "Repetition Detector" sur les chapitres 11 et 12, j'ai découvert que le mot que j'utilise le plus est "pour". Entre 20 et 25 fois par chapitre.
C'est beaucoup !


Ce qui me rassure quand même c'est que je n'abuse pas tant que ça des prénoms de mes persos (un défaut récurrent sur mes différents textes que je traque dès que possible). Pas trop d'abus de "mais" non plus (même s'il faudra sans doute refaire un passage pour épuration avant les bêtas). Ni trop d'adverbes.
C'est pas mal.


Je sens que mon cycle CoCy et les mois de révisions des fedeylins m'ont aidé aussi dans ce sens : le premier jet est "mieux" tout de suite.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de boulot sur le fond (j'ai déjà noté des choses qui manquent et à revoir pour la cohérence), mais je pense que je progresse sur la forme.

Cool.

jeudi 17 décembre 2009

Les élémentaires : 200 000 !


Youhou ! Je viens de franchir le cap des 200 000 signes sur les élémentaires !

Soit environ 60 % !

Il me reste une dizaine de chapitres d'ici la fin. Je ne pense pas arriver à terminer au 31 décembre (en même temps, ce n'est pas mon but ultime), mais la ligne d'arrivée se rapproche quand même !

mardi 15 décembre 2009

Alignement mercure/soleil/terre ?

C'est sans doute à cause de l'alignement des planètes que je lance plein de projets à la fois.
J'ouvre des portes, je fonce, je sors des projets des tiroirs... Ça ne m'arrive JAMAIS.
Donc, je ne vois que les planètes (pas d'autre explication !)


Bref, donc, en ce moment, outre un boulot en coulisses pour CoCyclics, un chapitre 11 des élémentaires qui avance bien (encore 4 000 signes pour le terminer) et des démarches personnelles qui m'étonnent moi-même (hors écriture), je me suis décidée à enfin travailler sur les Contes de salle de bains.
Il s'agit de petites histoires pour les 3/7 ans que je pense soumettre en presse pour voir.

C'est fou, ça fait au moins trois ans que ça prend la poussière dans un coin et tout d'un coup, pof, j'ai un texte pas loin d'être prêt à être envoyé ! Dingue, je vous dis.

Faut que j'en profite avant que l'euphorie retombe !

Le pire ? C'est que j'ai de plus en plus de bribes de choses pour "Presque rien", mon futur roman avec des sauts temporels.
*Se frotte les mains*

samedi 12 décembre 2009

Les élémentaires, sur le bord de la route

Après ces quelques jours/semaines de pause (entre convention, grippe, anniversaire et autres), j'ai donc corrigé les fameux chapitres 6 à 10bis des élémentaires avant de pouvoir attaquer la suite.

Bon, j'avoue, j'ai fait des corrections superficielles (tournures de phrases, répétitions) alors que j'aurais sans doute du renforcer les manques (tensions, odeurs, descriptions à rajouter). Hum.
Là, je n'ai pas assez de recul. Chaque fois, je me dis que ça va, en fait.
Donc, je vais passer à la suite. Quand le premier jet sera terminé, je laisserai tout ça reposer et je reprendrais avec un oeil neuf (puis viendra le temps des bêtas !).

Sauf que le chapitre 11, je ne sais pas par où le prendre. Je regarde mon syno, je tourne autour de l'ordi, j'ouvre mon doc, je le ferme, et je vais faire autre chose.

Je n'arrive pas à le commencer et je sais exactement d'où ça vient : les six chapitres précédents ne sont pas géniaux. Ils ne sont pas mauvais, mais pas bon non plus. Bof quoi. Ça vient peut-être du fait qu'ils auraient du être deux et que j'ai allongé car j'avais encore des choses à dire ? Peut-être qu'il faut que je resserre sur l'essentiel ? Possible.
Toujours est-il que je vois bien que le niveau est au-dessous des fedeylins. Et ça ne me plaît pas.

Il y a du travail en perspective !
PS : j'ai mis en ligne la verison actuelle du chapitre 1 des fedeylins à la place de l'ancienne... pour ceux qui ne l'ont pas encore lu !

mercredi 9 décembre 2009

Il est relié !




Demain : objectif, la poste !


Ce soir, je vais essayer de travailler un peu sur les élementaires (même si j'ai plus envie d'avancer dans l'histoire que de retravailler les 6 derniers chapitres. Mais c'est quand même le mieux à faire)

Edit : avant de l'emballer, je l'ai pesé. 3 kg 150 avec le syno et la lettre d'accompagnement. Je suis bonne pour un envoi en colis. Pfff.


Edit 2 : photo corrigée pour masquer mes infos perso qui apparaissaient quand on cliquait !

vendredi 4 décembre 2009

Assomant ?



Aujourd'hui, j'ai imprimé mon manuscrit pour l'envoyer à une nouvelle vague d'éditeurs. En fait, à un en particulier que je cible.

Avant, je me posais tout un tas de questions sur la mise en page, tout ça. Maintenant, j'ai une version qui reprend les codes typographiques de la plupart des éditeurs (c'est à dire, de grosses marges, un interligne double, et du times new roman 12).
Sauf, que là, tandis que les pages s'imprimaient, je me suis rendue compte de l'énorme pavé que ça représente.

Tout mes autres envois ont été faits par mail.
La dernière fois que j'avais envoyé ce manuscrit sous forme papier, il s'arrêtait à la moitié du tome et déjà, on frôlait les 400 pages...
Aujourd'hui, j'ai imprimé 656 pages.

Bien sûr, au milieu, mes yeux se sont posés sur une faute typographique (sinon, ce n'est pas drôle). J'ai laissé couler, désespérée.

Quand j'ai vu la masse blanche devant moi, j'ai eu cette sensation évidente qu'un éditeur qui reçoit ça se sent assomé par la montagne de papier. Rien qu'au volume, il sait déjà qu'il va dire non.

Il me restera encore plusieurs étapes avant l'envoi : la reliure (merci Huggy !) puis le douloureux passage à la poste (j'ai eu toutes les peines du monde à expliquer, la première fois, que ce n'était que du papier et donc que ça pouvait passer en "lettre" puisque le tarif lettre s'applique jusqu'à 3 kg. Ce qui fait toute la différence entre 2/3 € d'envoi contre 5/8 € en colis. Bon, là je ne me plaint pas, la dernière fois, j'en ai envoyé une dizaine alors chaque centime comptait !).

J'ai envie d'écrire des excuses pour les facteurs sur l'enveloppe (confectionnée avec un rouleau de kraft). Vous croyez que l'éditeur appréciera ?


Franchement, il y a un quart de seconde où j'ai compris pourquoi certains jeunes auteurs envoient en interligne simple. Ou même en recto-verso. C'est une torture de voir tout ce papier alors que — probablement — le comité de lecture ne dépassera pas les premières pages (oui, je suis en mode optimiste, comme vous le notez).


Enfin, bref. Maintenant qu'il est imprimé, ce serait bête de ne pas l'envoyer.
Haut les coeurs !

mardi 1 décembre 2009

En passant



Pas beaucoup le temps de bloguer, plein de choses sur le feu !
D'abord, les élémentaires, qui avancent doucement (chap 10bis commencé) sauf qu'ils vont devoir faire une pause bientôt pour une petite révision / ajustement / lissage / polissage des chapitres 6 à 10 (je préfère faire des pauses régulières pour m'éviter un trop important réajustement en fin de rédaction). Mais ça se sera pour... plus tard.

Cette semaine est trop chargée côté personnel, je n'aurais pas vraiment le temps de m'y mettre. Donc, c'est au programme de la semaine prochaine ! Si j'arrive à aligner quelques mots d'ici là, se serait déjà pas mal.

Il faut dire qu'en plus, j'ai un peu fait mon marché de manuscrits à lire à la convention et, même s'il ne s'agit pas de vraies bêtas, j'essaye de faire ça bien quand même.
Pour l'instant, je me régale !

vendredi 27 novembre 2009

Semaine peu productive



Par le principe des vases, de la vase, ou des vaseux : tout soleil est responsable de son ombre.

Tout ça pour dire qu'après le week-end fabuleux de la convention, la semaine dernière, je suis revenue avec la grippe.

Chaque fois que je suis malade (souvent cette année, ça commence à bien faire), je me dis "chouette, enfin du temps pour moi, je vais pouvoir avancer sur les élémentaires". Grave erreur. Je crois que j'ai du écrire 200 mots cette semaine, et encore, très péniblement.
Ne jamais sous estimer la fièvre.

Hélas, la semaine prochaine sera assez dense côté perso, et le retard risque de s'accumuler. Vous me direz, je ne me suis pas donnée de dead-line pour ce roman, je prends le temps qu'il faut.


Mouais. En vrai, s'il était terminé, relu, bêta-lu et corrigé pour les Imaginales, se serait quand même top.

dimanche 22 novembre 2009

Excellent week-end !

Quel bonheur ! Franchement, c'est horrible d'être aussi heureux quand on pense à tout ceux qui n'étaient pas là et qu'on ne veut pas déprimer. Mais c'était GÉNIAL !

J'ai soûlé deux grenouilles (Alaric et Tristeplume) pendant 10 heures de voiture aller-retour, chanté (faux) jusqu'à 3h30 du matin, eu et vu des larmes aux yeux, pris un cours de claquettes, parlé bêta-lecture et avenir de l'édition SFFF francophone... J'ai été trop gâtée (moi qui pensais ne pas revenir avec des livres, c'est pire qu'un salon ! Merci Chap', merci Blacky ! Merci Célia pour le DVD !)
Et j'ai brisé mon serment de ne pas trop parler des élémentaires. J'en ai carrément trop dit !

Je ne le regrette pas : ça fait du bien ! Je suis boostée pour finir se roman et en faire un petit bijou.

Autre fait notable pour moi : 3 jours à me sentir juste une super star avec plein de gens formidables, compétents et bourrés de talent qui estiment vraiment mon travail sur les fedeylins... Spéciale dédicace à Silène qui m'a cloué le bec en parlant du tome 1 avec un "il est parfait".
Et puis des bises au fan club : Misandre, Pingu, Syven, Garulfo, Blacky... j'en oublie.

J'aime les grenouilles.


Hélas, la fatigue me gagne et l'euphorie va faire place à une vague de tristesse : quand est-ce qu'on recommence ??? Vite, j'espère.

Demain : repos et écriture ! Ou lecture ? Hum, les deux !

jeudi 19 novembre 2009

En route pour la convention !

Comme je le disais (je ne sais plus trop où), heureusement que les grenouilles savent rebondir ! La déception est passée, et je me suis remise aux élémentaires (chap 9 terminé, 9bis commencé à midi).
Ça m'a fait du bien d'écrire. Je vois bien que c'est un premier jet et qu'il y aura du boulot derrière mais je pense avoir terminé la moitié début décembre (ça fera seulement deux mois que je rédige !) C'est pas mal.
La semaine prochaine, je fais partir de nouveaux envois pour les fedeylins. Y'a plus qu'à.
Heureusement que je ne suis pas seule dans cette histoire. J'ai une famille géniale et un collectif entier de grenouilles en renfort. D'ailleurs, ce week-end je vais prendre une grande bouffée de bonheur à la première convention CoCyclics !
Merci à tous d'être là.

mardi 17 novembre 2009

Le lendemain du jour où on vous dit "non"

J'aurais pû intituler ce post "l'auto-édition, une alternative à la dépression" ou "de l'utilité d'avoir un grand tiroir pour y entasser les manuscrits" ou encore "L'ombre de la colombe pèse sur la petite grenouille" mais finalement, je vais faire sobre.
Donc, je ne suis pas dans les 5 finalistes du concours Michel Lafon. Bon.
Si je vous dis que je suis déçue, je suis en dessous de la réalité. Je suis écoeurée.

Après avoir encaissé durement le choc hier, je me suis demandée pourquoi ça me touchait autant (après tout, je n'ai pas écrit les fedeylins pour une catégorie jeunesse et ce concours n'était même pas mon premier choix ! C'était une étape parmi les autres !) et j'ai compris.

On dit souvent à un auteur qui reçoit un refus : "ce n'est pas vous personnellement qui êtes rejetés" et c'est vrai. C'est le texte.

Voilà ce qui me fait le plus mal car ce texte je l'aime, je le porte depuis cinq longues années, je le corrige, je le peaufine, je lui donne mon temps, ma sueur et mes larmes.

Quand il en était encore à la version 3 ou 4, je comprenais les refus : je pouvais encore l'améliorer. Là, je ne peux plus. Je suis allée au bout.

[À moins bien sûr de virer les ailes de mes personnages, les faire se nourrir de sang et vivre la nuit.]

Alors que faire à ce stade ? S'en tenir au plan. Comment ce texte rencontrera-t-il LA personne qui aura le coup de coeur s'il reste dans mon tiroir ? Donc, préparer une seconde vague d'envoi.

Le plan disait aussi de relancer les maisons d'éditions qui l'ont en lecture. Honnêtement, je ne suis pas en état physique ou mental de le faire. Je vais attendre un peu. Qui sait, peut-être que la convention de ce week-end suffira à me remotiver en ce sens ?

Ah, et me remettre aux élementaires cette semaine. Même si j'ai plein de choses à faire, il faut que j'écrive un peu pour ne pas couper le lien.

dimanche 15 novembre 2009

C'est demain.



Demain sont annoncés les 5 finalistes du concours Michel Lafon.

C'est la date butoir que je me suis fixée concernant mes démarches diverses auprès des éditeurs.

Ça a été très vite. Ça fait presque 3 mois que mon roman est en lecture chez des éditeurs. Vous me direz, ce n'est pas long dans un parcours à la recherche d'un éditeur, sauf que ces soumissions ont été faites suite à un cycle de bêta-lecture CoCyclics et que les éditeurs se sont engagés à me donner une réponse rapide.

Donc, je vais bientôt aller aux nouvelles, sans les harceler pour voir où ils en sont. Pour ceux qui n'ont pas suivi, ce n'est pas la première fois que je soumets ce roman : la dernière fois, j'ai attendu 3 ans sans relancer ce qui était très long mais normal selon le délai de certaines maisons.

Je suis consciente que la patience est une qualité indispensable de l'écrivain. C'est peut-être pour ça que j'attends beaucoup de la réponse du concours. Avoir enfin une réponse. Même si ce n'est pas un oui, un peut-être serait très encourageant !

D'autant que plusieurs grands éditeurs ont refusé mon roman car ils le jugeaient jeunesse (tout en complimentant mon style et tout, donc positif dans mon parcours !). Si je ne suis pas dans les 5 finalistes, j'aurais l'impression que mon roman ne rentre dans aucune case : ni adulte, ni jeunesse.

OK, il y a d'autres éditeurs et l'un d'entre eux aura sans doute le coup de coeur, cette réponse ne sera pas la dernière, tout ça, n'empêche que j'aimerais.

Il y a quelques semaines, j'y croyais vraiment : mon roman a été plus que travaillé, certains bêtas-lecteurs CoCyclics qui l'ont lu "pour le plaisir" m'ont dit que c'était du "clef en mains, prêt à éditer" pour un éditeur. Et puis c'est ma case : jeunesse-ados-jeunes adultes en moins de 1 000 000 signes. Il n'y a pas de raison. Aujourd'hui, je suis moins confiante.

Mes points faibles ? C'est en deux tomes et il y a un cliffhanger à la fin du premier. Damned, j'aurais du le virer. Je suis prête à le virer ! Si on me dit "oui, mais faut virer le cliffhanger", je dis banco !

Il y a 400 candidats. Dans le lot, il y aura beaucoup de textes pas assez aboutis pour passer la première selection : j'en sais quelque chose, j'avais envoyé les 30 premières pages [V1 ou 2 !!!] pour un concours "résidence du premier roman" des éditions Robert Laffont. C'était en 2006 (c'est drôle, ça me paraît plus loin). À l'époque j'avais l'impression que mon texte tenait la route... mais j'étais bien bien loin de m'imaginer les efforts et le travail que j'aurais à faire dessus ! Pour la petite histoire, ma réponse s'était perdue et j'avais espéré jusqu'au bout. Au final, j'avais eu un responsable de la sélection au téléphone qui m'avait simplement dit que je n'avais pas été dans la toute première vague de refus (c'était déjà ça !).

Demain, je saurais si tout ce travail a été payant.

Si ce n'est pas le cas, il me faudra un peu de temps pour digérer et puis je suivrais l'étape suivante du plan ! Encore quelques maisons d'éditions succeptibles d'être intéressée.

Renoncer ? Jamais !

samedi 14 novembre 2009

Nuit de l'écriture (2)


Cette nuit, j'ai donc tenté ma seconde nuit de l'écriture. L'objectif normalement c'est écrire 10 000 mots entre 21h30 et 4h du matin.

Bon, pour ma première nuit, je n'avais pas fait mieux que 2 000 mots, donc là je visais 5 000 (histoire de me fixer un objectif raisonnable).

Je n'ai réussi à écrire que 3 000 mots mais c'est déjà ça. J'en suis donc aux 3/4 du chapitre 9 des élémentaires (environ 130 000 signes) et la moitié se rapproche doucement ! Là, je suis sur les chapitres rajoutés et j'ai l'impression que le parcours sort de terre au fur et à mesure de l'avancée de mes persos. C'est la part de liberté de mon syno qui s'exprime.

J'ai l'impression que j'ai encore tellement de choses à dire avant d'arriver à l'étape d'après !

PS : faut que je trouve un autre titre à ce roman, celui-ci n'est vraiment pas terrible. Enfin, c'est un titre de travail.

mercredi 11 novembre 2009

D'Ouest en Est




Je n'avance pas trop sur les élementaires, faut que je me bouge. Il faut dire que j'ai ressorti Mathilde Trestolette des tiroirs pour essayer d'en faire quelque chose. Ce n'était pas vraiment l'urgence du moment mais le hasard (du web et des rencontres) fait bien les choses.
Je vous tiens au courant dès que possible...

Donc, revenons aux élémentaires : pourquoi le titre de ce post "d'Ouest en Est" ? Parce que j'ai découvert que plusieurs de mes histoires suivent le même shéma : départ d'un point A (à l'Ouest) et arrivée prévu à un point B (à l'Est).
Je me suis dit que c'était quand même étrange.

Et puis j'ai compris : de gauche à droite. C'est le sens de l'écriture.
Ce n'est pas naturel pour moi de faire évoluer mes personnages dans le sens inverse des mots que j'écris !
Oui, c'est tordu.

Je me suis demandé comment y remédier. Le second sens qui me vient naturellement est du Nord au Sud. De haut en bas.
Idem, l'écriture part du haut de la feuille pour descendre.

Bon, je me prends la tête pour pas grand chose, mais je me dis que c'est peut-être une des raison pour lesquelles les auras ne fonctionnaient pas ! Le sens n'était pas le bon !

J'y prêterais attention pour les prochains textes.

dimanche 8 novembre 2009

Élémentaires : cap des 100 000 signes !



Un drôle de week-end, plein d'oportunités, de rien, de petites choses, mais finalement, du positif :

* Un nouvel éditeur a demandé à lire le tome I des fedeylins. C'est une très bonne nouvelle mais elle me plonge dans une perplexitude étrange vu que j'avais dit que je n'enverrais plus rien avant les premiers résultats du concours Michel Lafon (lundi 16 novembre). Bon, on n'est pas à une semaine près, donc j'ai envoyé.

* J'ai enfin pris le temps d'envoyer ma nouvelle "Anophèles des bords de la Nierbe" pour l'AT "Cherchez la petite bête !" du fanzine Eclats de Rêves (deadline le 30/11 si vous avez des textes sous le coude...).

* J'ai dépoussiéré les aventures de Mathilde Trestolette. Je ne sais pas encore si je les soumettrais à un éditeur ou pas (je ne sais pas du tout comment ça se passe pour les albums. Sur les sites, ils ne précisent pas qu'ils accèptent les soumissions et s'il faut apporter un projet tout ficelé avec auteur + illustrateur, c'est mort). Enfin, bon, ça m'a fait plaisir de les remettre à jour, 4 ans après. J'ai même l'idée de 4 ou 5 titres supplémentaires. [j'avoue que l'histoire de Syven n'est pas étrangère à ce dépoussiérage. En lisant la sienne, j'ai eu envie de relire les miennes pour voir ce que ça valait... et elles m'éclatent, ces histoires !]

* J'ai resisté à la tentation du Salon du Livre de Lyon et mon porte-monnaie me dit merci ! C'est dur, j'avais très envie de discuter avec Nathalie Salvi ou Li-Cam... mais parfois il faut être raisonnable (et je me connais : j'aurais encore craqué sur trop de bouquins)

* Après 3 jours sans écrire sur les élémentaires, j'ai finalement réussi à démarrer mon chapitre 7. Bien lancée, j'ai écris plus de 9 800 signes et donc dépassé la barre des 100 000 signes avec ce chapitre ! Par contre, j'ai découvert qu'il me faudrait sans doute ajouter deux ou trois chapitres avant l'actuel numéro 10 (climax total !) donc l'objectif des 500 000 signes n'était pas si farfelu que ça.

jeudi 5 novembre 2009

Fière d'être une grenouille !

Être passionné, bénévole et engagé n'est pas de tout repos.

Avec le collectif CoCyclics, nous travaillons au quotidien sur nos romans et les romans des autres, sans parler des nouvelles ou des extraits. Le plus gros du travail se déroule derrière les roseaux et en eaux sombres, et la plupart des grenouilles n'imaginent même pas l'investissement que cela représente.

Chacun apporte à hauteur de ses disponibilités personnelles mais c'est l'unité du collectif qui fait notre force. Nous sommes un tout. Un tout qui avance à grands bonds.

Pour aider les auteurs qui ont trimé pendant des mois, supporté les critiques, corrigé, retravaillé, amélioré leur roman pour le rendre meilleur, nous essayons d'ouvrir des portes auprès d'éditeurs (car après avoir souvent passé autour d'un an à corriger, la perspective d'attendre de nouveau plusieurs années pour avoir une réponse décourage même les plus motivés). Alors nous contactons des éditeurs pour les sensibiliser à notre démarche et qu'ils donnent un coup de pouce à nos auteurs, ne serait-ce qu'en enterrant pas les manuscrit sous une pile anonyme.

Je dois dire que je suis fière du partenariat que nous venons de conclure avec les éditions Mnémos.

Les fedeylins nous ont bien aidé dans ce sens car ils ont servi d'exemple concret : j'avais envoyé le manuscrit en 2007 et c'était [une daube sans nom] la version 3. Au printemps dernier, j'avais relancé pour indiquer que j'étais en pleine réécriture et j'avais bientôt terminé mes corrections. Ainsi, j'avais renvoyé mes trois premiers chapitres pour voir la différence (version 7, à l'époque). Le contraste entre les deux était saisissant et, même si vous connaissez la suite , je pense que ça a pesé dans la balance.

Bref, aujourd'hui est un grand jour ! Tournée de nénuphou !

mardi 3 novembre 2009

Quand ça vient naturellement

J'ai plus ou moins résolu mon problème de point de vue : se sera donc autant qu'il en faudra ! J'utiliserai les plus interessants. Pourquoi me priver du point de vue d'un personnage qui n'apparaît qu'un paragraphe si celui-ci donne plus de force à mon histoire ?

La preuve : le chapitre 6. Je tournais autour sans savoir comment l'aborder. Ce n'est pas un chapitre clef. Plutôt transitoire. Quelques infos utiles (assez pour conserver le chapitre et ne pas passer directement au suivant). Et là j'ai trouvé le meilleur point de vue pour présenter ce qui se passe (Kiana !).
Non seulement il passe de très moyen à pas mal, mais en plus je suis allée dans une direction à laquelle je n'avais pas pensé. Bref, je lui donne une dimension supplémentaire.
J'ai hâte de le terminer (demain ou jeudi, là j'en suis à la moitié, environ 5 700 signes écrits aujourd'hui).

J'adore cette histoire. Elle me vient de plus en plus naturellement. Ça me fait plaisir et ça me rassure. Et je m'éclate vraiment à écrire de la fantasy ! Je ne sais pas pourquoi je me force dans d'autres genres.

A part ça, j'ai eu une idée de nouvelle pour un appel à textes (le thème est "le corps"). La dead-line est en janvier, je crois, donc j'ai de la marge pour laisser mûrir tout ça et m'y mettre. Là aussi, je suis surprise (agréablement). Je finissais par croire que je n'étais qu'une marathonienne de l'écriture.
Un petit sprint se profile pourtant !

vendredi 30 octobre 2009

Question de point de vue

J'ai un vrai problème de point de vue sur les élémentaires. Je ne maîtrise pas du tout la troisième personne limitée.
Je crois que je vais devoir reprendre tout depuis le début pour définir le point de vue dans chaque passage. Il y a des fois où ça fonctionne (quand même) et d'autres où le flou empêche d'entrer dans le texte. On reste trop loin, trop en retrait des persos. Ça m'énerve.

Il n'y a que mon Christian qui a sa propre voix bien définie. C'est venu naturellement et c'est comme ça que je me suis rendue compte que les points de vues des autres sonnaient faux.

Il faudrait que j'essaye d'autres choses. Comme un point de vue omniscient, par exemple. Pour voir.

Ça fait tellement d'années que je travaille sur la première personne que c'est difficile de changer ! Mais là, impossible d'avoir un narrateur unique (ou même deux en alternance). En 5 chapitres, j'ai déjà vu 4 points de vue de personnages principaux (il me manque le 5ème) et 2 ou 3 points de vue de personnages secondaires. Ça fait beaucoup. Enfin, pour moi, hein.

Je me demande s'il ne vaudrait mieux pas limiter à 3 ou 4 points de vue.
Ce n'est pas évident. Il y a du boulot.

En plus, je n'arrive pas à m'y remettre et il faut vraiment que je me plonge dans l'univers pour en extraire le meilleur. Il ne me hante pas assez pour que ça fonctionne tout seul. C'est peut-être un problème.

Si je peux oublier mon univers pendant la journée, est-ce qu'il n'est pas assez fouillé ? Pas prêt pour être écrit ? Mérite-t-il réellement d'être raconté ?
Est-ce que je ne suis pas l'auteur que d'une seule histoire, finalement ?

Me revoilà dans les doutes. Est-ce que je vais faire comme pour les auras et écrire cette histoire à tout prix, quitte à sacrifier la qualité ?

Je ne le souhaite pas.

Peut-être que ces doutes sont aussi liés à mon attente. Tant que je n'ai pas de réponse (positive) pour les fedeylins, je n'avancerais pas sereinement. Je ne sais pas.

mercredi 28 octobre 2009

De retour...

La forêt était toujours aussi belle...


Pour le chapitre 5 des élémentaires, je l'ai terminé mais il est juste mauvais, donc à réécrire !

vendredi 23 octobre 2009

Quatre jours au vert

J'espère terminer mon chapitre 5 des élémentaires (1/4 !!!) ce soir, mais c'est pas gagné (valises, tout ça). Nous partons quelques jours à la campagne, là où ces photos ont été prises :

http://fedeylins.blogspot.com/2009/03/paysages-fedeylins.html

http://fedeylins.blogspot.com/2009/06/mes-corrections-en-photos.html

Ça me rappelera mes recherches pour les fedeylins ! Un petit pèlerinage ^^

J'ai déjà prévenu que j'emmènerais de quoi travailler (même si, avec 4 gamins de moins de 7 ans, ça va être chaud les marrons, on ne sait jamais).

Sinon, le moral a eu des hauts et des bas aujourd'hui. On m'a dit que mon tome II était "prévisible" et qu'on sentait qu'il était "moins travaillé" que le I. Ça m'a fait quelque chose parce que jusqu'à ma soumission à CoCy, mon tome II était le meilleur des deux.
Bon, d'un autre côté, on m'a réclamé une autre histoire dans le même univers... plutôt sympa.

mardi 20 octobre 2009

Puisqu'il faut s'y remettre...

Rendons-nous à l'évidence : je ne suis plus malade. Ce qu'il y a de bien, c'est que je n'ai plus mal à la tête, donc je peux de nouveau écrire. Ce qu'il y a de moins bien c'est que je retourne travailler demain, donc moins de temps forcément.

Aujourd'hui, la douleur limitée à 2 sur une échelle de 10 m'a permis de réattaquer les élementaires (même que, pauvre de moi, j'ai craqué faiblement et me suis inscrite au challenge premier jet alors que j'avais dit que non).

J'ai écrit aujourd'hui le chapitre 4 en entier (environ 12 000 signes) et ce soir je vais le relire, le corriger et le passer au RépétitionDétector. C'est plutôt chouette de faire ça parce que ça me donne l'impression de faire les corrections au fur et à mesure et qu'il y aura moins de boulot après (bon, ce n'est quand même qu'une impression).

Sinon, à part ça, il reste un peu moins d'un mois avant l'annonce des finalistes du concours et je piaffe un peu d'avoir une réponse des éditeurs à qui j'ai envoyé les fedeylins depuis fin août. J'ai beau savoir qu'il faut être patient, là ça commence à être un délai acceptable pour des gens qui m'ont "promis une réponse rapide".

vendredi 16 octobre 2009

Replay

Je tiens à merveille à mon objectif couette/bouquin. Donc, hier, j'ai lu "Replay" (en entier).

Je ne vais pas en faire une critique (parce que je ne suis pas critique littéraire), mais déjà un roman que je peux lire d'un trait, c'est qu'il est bien écrit et que l'histoire est prenante.

Pourquoi j'en parle, alors si ce n'est pas pour faire une critique ? Surtout pour évoquer une évidence : un jour, j'écrirai un roman avec des sauts temporels.

Ça m'éclate. En même temps c'est hyper dur et il faut être plus que carré pour ne pas avoir d'incohérence.
Mais j'adore. Entre "l'effet papillon", la saison 5 de Lost, "Déjà-vu" [edit : sans oublier "Un jour sans fin", les trois "Retour vers le futur", "code quantum" et, dans une certaine mesure "Tru Calling"] et maintenant "Replay", j'en suis sûre : un jour, j'écrirais un roman avec des sauts temporels.

Un petit pitch de "Replay" pour vous donner envie ? "A 43 ans, Jeff Winston meurt subitement d'une crise cardiaque, laissant derrière lui une vie médiocre et un mariage à la dérive. Quelle n'est pas sa stupeur lorsqu'il se réveille... dans sa chambre d'étudiant, âgé de 18 ans. Dans le passé, sa vie recommence comme avant. Sauf qu'il a gardé le souvenir de sa précedente existence..."
(et c'est quand même le World Fantasy Award 1988).

J'avoue qu'il y a un petit côté Armisted Maupin pour l'ambiance 70's 80's qui n'est pas pour me déplaire.
Bref, encore merci Beorn pour cette agréable lecture !

mercredi 14 octobre 2009

Dans ma pile à lire



Les livres s'accumulent dans ma PAL... va falloir que je m'y mettes (là, je suis malade et le docteur m'a arrêté jusqu'à la fin de la semaine, donc je crois que je vais en profiter). Mon souci, c'est que j'ai du mal à lire et écrire en parallèle (mon style se laisse facilement influencer), donc il est possible que je fasse une pause dans les élementaires (toute façon, ma tête est dans du coton). Pas sûr. Je verrais !

Donc, dans cette fameuse pile à lire, on trouve :
* 3 fanzines Piments et Muscade (j'ai lu une partie des trois mais il faut que je les termine)
* Le borderline de mai 2009
* L'anthologie "L" aux éditions CDS (là aussi, j'ai lu une ou deux nouvelles, il faut que je lise les autres).
* L'anthologie "Les héritiers d'Homère" aux éditions Argemmios, je me suis laissée convaincre parce que je ne suis pas très mythologie mais il y a des grenouilles au sommaires ! Et puis j'ai beaucoup discuté avec Céline Brenne au Fontanil qui m'a assurée que les mythes étaient accessibles.
*"Le temps de l'accomplissement" de M.H. Essling aux éditions Mille Saisons.
* "Acacia" de David Anthony Durham aux éditions Le pré aux Clercs (merciiiii Blacky !)
* "Les déferlantes" de Claudie Gallay aux éditions La brune (offert par ma Mum et dédicacé par l'auteur)
* "Replay" de Ken Grimwood (merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Beorn !): il est arrivé aujourd'hui avec deux grenouilles en chocolat et a ensoleillé ma journée de brouillard ! [en plus j'adore les histoires de sauts temporels]
* "Le renégat" (le soldat chamane vol.6) de Robin Hobb aux éditions Pygmalion : celui-là n'est pas sur la photo car en lecture par Huggy. Je boude ce tome car il devait être le dernier et en fait il y en aura un autre. La faute au découpage de l'éditeur. Ah, si seulement je lisais en anglais !
* "Les prothétiques" de Yan Marchand aux éditions Griffe d'Encre : pas sur la photo non plus parceque mal rangé. Oups. Je le replace pour ne pas l'oublier.

Plein de plaisir en perspective !

samedi 10 octobre 2009

La découverte d'un nouvel univers

Le chapitre 2 des élémentaires a été validé par Huggy (qui dit que j'écris de chouettes histoires et est bien content que je l'emmène dans un nouvel univers).
C'est cool.

J'ai attaqué le chapitre 3 (déjà dix pages manuscrites. Ça se déroule tout seul. C'est vraiment chouette). J'utilise mon stylo magique Z-Pen et pour l'instant ça marche bien (il faut de bonnes relectures car il a parfois une notion approximative de ce qu'on a écrit, mais ça m'évite quand même de tout retaper.

Je me rends compte que j'ai quand même beaucoup moins préparé ce roman que les fedeylins. Je suis un peu obligée de faire des recherches à chaque chapitre. Ce n'est pas très grave, mais quand tout est vraiment carré du départ, je suis plus à l'aise.
Mon plus gros problème, c'est que l'ambiance est quand même assez médiévale [même si c'est décalé et que j'y fais ce que je veux] mais il me manque certains codes et termes. J'ai galéré rien qu'avec des chevaux !
C'est très différent.

jeudi 8 octobre 2009

Parole divine

Et Super Grenouille dit : "tu seras une cerise, car ton coeur est aussi pur que le noyau dur de mes fidèles".

Alors moi j'ai dit d'accord.

Ah, et pour la petite histoire, je me suis racheté une coloration pour cacher mes cheveux blancs. Quel est le nom de la couleur ?
Cerise noire.
Ça ne s'invente pas.

mercredi 7 octobre 2009

Étranges ressemblances

J'ai terminé le 1er jet du chapitre 2 des élémentaires (il reste du peaufinage, quelques descriptions manquantes, je ferais ça ce soir).
Quelque chose me frappe. Une étrange ressemblance avec le début des fedeylins.
Pas le premier chapitre (plutôt onirique pour les fedeylins, et clairement une scène d'action + dialogues qui pulsent pour les élémentaires) mais sur le second chapitre, plus lent. Il y a un lien (l'eau, la maternité) dans ma façon d'exposer l'histoire, certaines sensations sont les mêmes.

Ce n'est pas grave en soi, vu que c'est quand même très très différent (déjà, il y a des humains et de la magie dans l'un et pas dans l'autre). Mais je retrouve ce qui me touche profondément. La part de moi que je mets dans l'histoire.
Bien sûr, il y a d'autres choses qui me lient à l'histoire (forcément), mais ça c'est commun.

Quand on lit cette histoire, on sait que c'est du moi ^^.
C'est assez drôle de s'en rendre compte.

J'aime bien faire du NB.

lundi 5 octobre 2009

Bilan de la nuit de l'écriture

Vendredi, c'était ma première nuit de l'écriture.

Bon, je n'ai pas tenu jusqu'à 4h du matin mais jusqu'à 2h15.
Et je n'ai pas non plus écrit les 10 000 mots (mais ce n'était pas vraiment mon objectif puisque je voulais surtout écrire un chapitre, ce qui a été le cas). Je termine donc autour de 1 800 mots.

Le gros point positif, c'est que ça y est, j'ai commencé les élémentaires !
Le premier chapitre a même passé l'épreuve de sortie d'imprimante (Huggy) avec succès !

J'ai attaqué le second chapitre aujourd'hui. C'est bon !!!!!!!

mardi 29 septembre 2009

J'ai trouvé la fin des élémentaires !

Je suis trop contente (et excitée !). Il ne me manquait pas grand chose, et j'ai trouvé des trucs au dela de mes espérances ! Cette histoire déchire grave.

J'ai trop hâte de m'y mettre. 20 chapitres x 25 000 signes = 500 000 signes. C'est l'objectif. Bien sûr, ça va bouger (des chapitres plus petits et d'autres qui se dédoubleront, je les connais) mais ça me fait une base.

Il me reste juste la question du "méchant" : Quelle fin ? On verra. Comme dans tous mes romans, ce n'est pas un 100% méchant (de son point de vue, il agit au mieux...) donc, on verra.

Maintenant que j'ai une trame gobale qui détaille chaque chapitre en quelques phrases, je vais attaquer la trame détaillée par points clefs au coeur des chapitres.

J'aime suivre un plan précis car je sais exactement où je vais, qu'est-ce qu'il faut que j'introduise et quand, l'évolution des persos, tout ça.

En discutant avec Li-Cam ce week-end, je me suis rendue compte que pour les Auras, j'avais écris au kilomètre sans me préocuper du style (seule solution pour contourner le blocage du "écrire autre chose que l'histoire sur laquelle je viens de passer 5 ans") au final, il y a beaucoup de boulot et je me suis forcée, donc j'ai pris moins de plaisir, et les bras m'en tombent quand j'imagine m'y remettre.
Là, quitte à prendre plus de temps, je corrigerai au fur et à mesure. Ça sera moins de boulot de correction. J'espère.

dimanche 27 septembre 2009

Tome II terminé !

Ça y est, j'ai terminé mes corrections hier soir après mon retour du Fontanil (petit festival de l'imaginaire près de Grenoble).
Il y a encore sûrement plein de coquilles et de fautes d'orthographe, mais ça ira pour l'instant. Je le laisse reposer jusqu'aux réponses du tome I (au moins). Lundi : je me consacre entièrement aux élémentaires !!!!

Quelques photos d'ambiance du salon :


A part ça, j'ai eu le grand plaisir de discuter longuement avec Li-Cam et de découvrir Organic Editions et leur collection "petite bulle d'univers". Magnifique. Une nouvelle en lien avec un artiste, les images se mêlent au texte, le texte se mêle aux images... de petits bijoux.

J'ai craqué, j'en ai acheté trois : "La petite Bebeth", "L'ombre de l'arbre abattu" et "Tête à tête".

Je viens de dévorer "L'ombre de l'arbre abattu". Soufflant. Poétique. Belles photos à base de bois flotté et d'yeux ou de pieds... magnifique.

On parlait des couvertures : voilà typiquement une collection où tout m'attire !

jeudi 24 septembre 2009

Tirer la couverture...

Ah ah ah ! Grâce à ma chère Blackwatch, me voilà contrainte (en vrai j'adore ça) de vous parler de couvertures de romans. Celles qui m'attirent, me plaisent... et celles dont j'aurais envie pour mon roman !

Une qui m'a attirée tout de suite ?



"Le parlement des fées" de John Crowley aux éditions Terre de Brume.
Illustration d'Eric Scala.

C'est dommage parce que le contenu du roman ne reflète pas du tout ce à quoi on s'attend vu la couverture, mais moi qui suis en plein dans les fées, forcément, j'adore l'onirisme de celle-ci, la poussière de fée, la végétation qui se mêle... Bref, je la vois, j'achète (l'histoire en elle même nous emmène dans une ambiance à la "big fish" qui n'est pas déplaisante).


Une couverture dont je suis dingue ?



Bon, dingue est peut-être un bien grand mot, mais je suis restée scotchée à cette couverture pas mal de temps après avoir terminé cette novella.
"La vieille anglaise et le continent" de Jeanne-A Debats aux éditions Griffe d'encre.
Illustration : Christophe Sivet.

J'aime l'éternité qui se dégage de cette image. C'est aussi bien de l'eau que du ciel. C'est une couverture qui coupe le son ambiant pour tout assourdir. Qui coupe le souffle.
Je vous ai déjà dit que j'avais ADORÉ cette novella ?

Maintenant, un point délicat. Quelle genre de couverture j'aimerais pour mon roman ?
Je ne sais pas.
Enfin, si, je sais exactement ce que je veux pour la couverture du tome I (Cahyl recroquevillé dans sa bulle, visage tourné vers le lecteur. Nu avec les excroissances qui bourgeonnent dans son dos).


Quel illustrateur pourrait s'y coller ? Pourquoi pas Alexandre Dainche ?
J'adore ce qu'il fait et en plus il est vraiment très sympa.
Enfin, on en est pas encore là, hein !

Si c'est une chaîne, il faut faire passer ? Donc, je demande à Tsumïre, Gabrielletrompelamort et Roanne de nous parler de leurs couvertures !


Je rebondis (hop) sur mon post précédent pour clarifier un point : question dédicaces, je ne me suis pas entraînée à signer (j'ai l'avantage d'avoir un travail où pendant 3 ou 4 ans j'ai signé environ 200 papiers à la chaîne tous les mardis. Quand je trouvais ça vraiment pénible, je me consolais en me disant que ça ferait de l'entraînement pour les autographes ^^. Maintenant, on a un tampon, ça va plus vite).
Il y a quelque chose auquel je tiens concernant les dédicaces (je me sens super mégalo, là) : attribuer à chacun une marque de caste fedeylin. Ne me demandez pas lequel sera la vôtre, il faudra attendre que ça marche pour ça !
Donc, je pensais à quelques personnes, et j'ai bidouillé sur un papier pour voir si je trouvais à qui attribuer quoi spontanément sans réfléchir deux plombes.

mercredi 23 septembre 2009

Envie de dédicaces

Le fait d'avoir plusieurs personnes qui croient en mon roman me permet de commencer à y croire aussi.
Comprenons nous bien : j'ai toujours su que cette histoire valait la peine d'être écrite et d'être partagée, mais là je commence à me dire que c'est le bon moment. Que dans les éditeurs que j'ai démarché, l'un d'eux me dira "oui" (au pire, j'en ai encore plein sous le coude, je peux garder espoir une bonne année).

Bref, je m'autorise à rêver un peu. Imaginer quel genre de couverture serait sympa, tout ça.

Aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, j'ai imaginé des dédicaces. Pire, j'en ai griffoné. Il fallait qu'elles sortent. C'était bizarre.

Pour l'instant, je reste sur mon nuage. Je corrige le tome II (presque 80% ! Je finirais vendredi ou ce week-end au pire. Je crois que je vais faire l'impasse sur la relecture à voix haute cette fois-ci. On verra. Si le tome I est accepté, je la ferais avant d'envoyer le II à mon éditeur ^^).

Demain, je reprends toutes mes notes sur les élémentaires pour terminer le synopsis. Il faut que ce soit prêt pour le 2 octobre.
Je suis vraiment contente de tenir mes délais !

samedi 19 septembre 2009

Objectif, 2 octobre

Voilà, la date de la prochaine nuit de l'écriture est tombée : le 2 octobre (pour ceux qui ne connaissent pas, l'objectif est d'écrire 10 000 mots entre 21h30 et 4h du matin).
J'avais dit que je ferais celle d'octobre et, même si c'est un peu tôt dans le mois, je compte m'y tenir. J'attaquerai enfin les élémentaires.

Donc, d'ici là il faut que je termine les corrections du tome II des fedeylins (ça avance doucement, j'en suis à 14% et je dépasserais les 20% ce soir. Si tout va bien, j'atteindrais au moins 25% demain, peut-être 30% mais ça va être chaud). Avoir une dead-line me booste.
[edit de dimanche, 23h : en fait, j'ai bien carburé : 43% !!!]

La dernière semaine de septembre, je potasserai mon syno et mes fiches de perso histoire de me remettre dans le bain. Dans tous les cas, j'attaquerais même si je n'ai pas posé la fin (de toute façon, le début est souvent à réécrire, alors...).

Tout ça me remotive après la bad news de vendredi concernant une de mes nouvelles qui devait être publiée dans une anthologie et qui est pour l'instant en plus que stand bye. Snif.

mercredi 16 septembre 2009

Tout d'abord, félicitons ensemble et applaudissons des deux palmes Syven, dont le roman "Au sortir de l'Ombre" va exploser les rotules des mémés en 2011 grace aux éditions du Riez !

De mon côté, pas grand chose à dire.

J'ai eu une petite poussée d'adrénaline tout à l'heure suite à un échange de mail avec un éditeur potentiel. Juste un vertige quand je me suis dit que quelque part, quelqu'un était sans doute en train de lire mon roman (et de décider de son avenir). C'est drôle, je n'avais pas trop eu de stress jusque là lors de mes envois. Enfin, je juge aussi le capital sympathie de ceux à qui j'envoie. Pour l'instant, tout le monde est relativement bien noté (il y en a dont la côte remonte ^^). N'empêche que ça compte si j'ai un choix à faire (oh, l'autre, hé, elle s'y croit déjà).

Mes corrections sur le tome II... moarf. Faut que je m'y mettes. J'ai bien avancé ce week-end, donc j'ai terminé la relecture annotée, maintenant, il faut que je corrige. Ça peut aller vite. Ou pas. Comme d'habitude, je sais que si je m'y mets régulièrement, un peu tous les jours, ça va avancer plus vite que je ne le pense.

Sinon, je n'arrive pas à me mettre dans l'esprit des élémentaires pour laisser la fin se dêmeler. Mon cerveau dévie vers d'autres histoires (les auras ? Jesus Clones ?). J'ai trop de choses à écrire et pas assez de temps !!!!

vendredi 11 septembre 2009

Les auras, petit bout du chapitre 3

Spéciale dédicace à Shaya, même si ce roman ne sortira sans doute jamais de mon tiroir parce que j'en ai d'autres à écrire avant (des mieux donc j'ai plus envie). Un petit bout du chapitre 3 donc (attention, texte non retravaillé, allez, on va dire que c'est un premier jet. Indulgence messieurs dames).
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Emile n’écoutait pas son professeur d’Histoire. Il dessinait une belle pomme rouge dans la marge de son cahier. Son père tolérait les stylos ou les feutres indélébiles uniquement durant les leçons et ses professeurs surveillaient étroitement ses dessins. Du moins, en général.
Ce jour là, mardi 10 avril 2091, le timide professeur gardait l’œil rivé sur ses fiches. Cela faisait peu de temps qu’il enseignait l’Histoire à Emile et la pression du statut des Bertin ajoutait à son malaise permanent d’instruire un enfant pratiquement autiste. Le professeur aurait tout donné pour qu’Emile écrive les dates clefs de la leçon. Il s’efforçait de continuer son cours comme il l’aurait fait pour un autre élève. Un élève normal.
« 2030 ! annonça-t-il. Après vingt-ans de recherche en laboratoire et auprès des détenus de la prison des Baumettes à Marseille, le docteur René Debon obtient l’autorisation de tester ses théories sur les auras à l’échelle d’une grande agglomération de France métropolitaine. Plusieurs villes, dont Marseille, Strasbourg et Lyon, sont volontaires. C’est finalement Lyon qui est choisie. Les scanneurs d’aura sont disponible librement dans toute la ville. En six mois, l’insécurité se multiplie par dix. La police est submergée par les plaintes pour harcèlement et les cas de légitime défense uniquement liés aux auras. L’expérience est un échec. Les scanneurs d’aura sont détruits. René Debon part à la retraite. Il a soixante-quinze ans. »
Le professeur jeta un coup d’œil à la feuille d’Emile. La pomme rouge reposait dans une large main. Chaque veine, chaque détail, rendait le dessin réaliste. Les ombres, les cals, le duvet brun… le professeur dégluti et replonga dans ses fiches.
« Fin 2030 ! »
Emile sursauta.
« Le docteur Debon se retire sur l’île-Coquille achetée cinq ans plus tôt suite au succès de ses ouvrages sur le comportement et les signaux cognitifs, notamment le best-seller « De l’importance du comportement sur les fluctuations des couleurs de l’aura en milieu carcéral », voir cours précédent.
Le docteur Debon rassemble sa famille et ses amis sur l’île. Il évoque souvent ses regrets quant à l’échec de l’expérience de Lyon. Dans ses mémoires, il parle de la société idéale sans crime et sans délit qu’il voulait créer.
Ses enfants, Julien, Frédéric et Muriel, lui proposent de réaliser son rêve sur l’île. Ils entreprennent de faire construire les principaux bâtiments et offrent la nationalité conchalliote à tout ceux prêts à les suivre dans cette aventure humaine. La seule condition d’entrée est le test de l’aura : entre 2031 et 2040, tous les nouveaux arrivants dégagent une aura bleue.
Quelques cas d’auras rouges sont diagnostiqués et confiés à la recherche. Les meilleurs spécialistes tentent de comprendre comment le changement a eu lieu pour leur faire retrouver une aura bleue. »
Le professeur se sentait mal à l’aise d’évoquer les deux couleurs des auras devant un enfant à l’aura blanche.
Sur la feuille d’Emile se tenait à présent la silhouette d’un homme. L’enfant griffonnait des carreaux sur les manches retroussées de la chemise d’où sortait le bras qui tenait la pomme.
« 12 octobre 2045 ! A quatre-vingt-dix ans, René Debon meurt. Ses enfants décrètent une journée de deuil national. Les maires des six quartiers préparent les premières élections présidentielles. On dénombre près de trente mille adultes en âge de voter. Sébastien Boisselier, maire du quartier du cœur, devient le premier président de l’île-Coquille.
Au cours de son mandat, les relations internationales se dégradent. Le commerce avec la France devient de plus en plus difficile de part la violence des auras rouges de la métropole. L’industrie de l’île se développe pour diminuer les contacts avec l’extérieur.
Parallèlement, des conflits permanents opposent l’Europe et les Etats-Unis à la Chine et à l’Iran.
En 2050, la destruction des premiers satellites de communication américains marque le début de la troisième guerre mondiale. »
Le professeur leva le nez de ses fiches et sorti un mouchoir pour s’éponger le front.
« Pourquoi je continue ? Cet enfant réagit moins qu’une St Jacques. »Il soupira et reprit d’une voix monocorde.
« Sur l’île, les auras rouges sont de plus en plus nombreuses. Les spécialistes renoncent à les soigner. La première prison rouge est construite dans le quartier Nord-Est.
Sur le continent, la guerre devient de plus en plus violente. La côte ouest des Etats-Unis est ravagée par les bombardements intercostaux avec la Chine.
Le 8 août 2055, les derniers satellites de communication européens sont coupés : l’île se retrouve isolée. A la fin de son second mandat, le président Boisselier permet à quelques bateaux de faire la navette jusqu’au continent pour les familles désirant quitter l’île. La pénurie de carburant met rapidement fin à ces navettes.
Octobre 2055, Kévin Leroux succède à Sébastien Boisselier. C’est sous sa présidence que le contact avec le continent est rétabli à la fin de la guerre en 2059 : un bateau de réfugiés français accoste et…
Tu saurais dessiner un bateau, Emile ? »
L’enfant se tourna. Son regard s’anima. Le professeur d’Histoire sourit.
« Il faut juste trouver le moyen de l’intéresser… »
Le professeur s’assit sur un coin du bureau et sortit un magnifique stylo plume. Il le tendit à Emile. L’enfant sourit à pleines dents.
D’un geste vif, il attrapa le stylo et le regarda avidement. Puis, sans que le professeur ne comprenne, Emile posa le stylo devant lui.
« Veux-tu que je te montre comment… »
Emile l’arrêta d’un geste. Il regarda son dessin. Dans le silence de la chambre, le petit autiste ouvrit un tiroir de son bureau et sortit un fin cutter. Il coupa lentement la feuille quadrillée de l’homme à la pomme. La découpe fut si nette que l’on aurait eu peine à dire qu’il manquait une feuille au cahier. Le professeur observa sans comprendre les gestes de l’enfant. Emile détacha méticuleusement la feuille jumelle dans l’autre moitié du cahier puis il regarda son professeur et lui fit signe de masquer ses yeux.
Le professeur comprit et les ferma quelques secondes. Quand ils les ouvrit, les deux feuilles avaient disparu. Le stylo plume aussi.
Le professeur se leva d’un bond. Il transpirait de nouveau à grosses gouttes. Il venait de commettre une erreur. Une énorme erreur ! Le président Bertin lui avait pourtant demandé de surveiller les dessins d’Emile ! Il ignorait les enjeux d’une telle demande : tout ce qu’il voyait, c’était son revoit immédiat si Pierre Bertin apprenait sa maladresse.
« Bateau ! » dit Emile d’une voix naïve qui dénotait avec son physique pré-adolescent.
Il prit l’un de ses propres stylos et se mit à esquisser un bateau plein de réfugiés.
Le professeur d’Histoire ne savait plus comment agir. Aurait-il des ennuis si Emile dessinait un bateau ? Il entendit des pas dans le couloir. Nerveusement, il jeta ses fiches sur le dessin d’Emile qui se renfrogna aussitôt.
« Et c’est en 2059 que le référendum sur l’autarcie de l’île… »
La porte s’ouvrit. Emile et son professeur sursautèrent.
« Tout se passe bien, ici ? » demanda Pierre Bertin.
Il souriait, du sourire que seul les politiciens peuvent arborer, mais ses yeux trahirent sa suspicion lorsqu’ils se posèrent sur Emile.
« Très bien, Monsieur le Président, bredouilla le professeur. Nous venons d’évoquer les réfugiés de 2059 et Emile à dit "bateau" ! »
Pierre plissa les yeux. Il regarda de loin les feuilles devant son fils et ne vit pas de dessin. Bien.
« S’il parle, c’est qu’il vous apprécie ! Bon travail. Je vous laisse, j’ai une réunion. Lorsque la leçon sera terminée, signalez votre départ au concierge.
— Oui, Monsieur Bertin. Bien, Monsieur Bertin. »
Le président sortit aussi vite qu’il était entré.
Emile poussa les fiches de son professeur.
« Bateau ?
— Non. Pas de bateau », dit-il doucement.
Le professeur barra de deux grand traits l’esquisse du bateau de réfugiés. Il s’était laissé attendrir par le gamin et ça avait faillit lui coûter sa place. Pas question de recommencer.
« Donc, l’autarcie de l’île a été votée le 16 décembre 2059… »

mercredi 9 septembre 2009

Fulgurances

Il y a des jours comme ça où des choses se décoincent naturellement.

Alors que je cherchais un AT où recycler une de mes nouvelles (chose que je ne fais jamais mais bon, là, j'aime trop cette nouvelle pour la laisser dans un tiroir), j'ai découvert un concours un peu spécial . Bien sûr, je ne compte pas participer (j'ai trop de choses sur le feu) mais ça m'a fait penser à mon petit roman / novella "Les couleurs de l'aura" dont le premier jet brouillon est terminé mais il lui manque des compléments et une bonne grosse relecture. Un quart de seconde, je me suis demandée si je pouvais le travailler pour qu'il colle au concours. Et là, SBAM, une fulgurance : je n'ai absolument pas justifié l'utilisation de téléphones portables dans mon île en autarcie après la troisième guerre mondiale (dont l'aspect principal est la destruction des sattelites de communication). Bref, ALERTE MEGA INCOHERENCE.
Vous me direz, Ben quoi ? Tu vires les portables. Sauf que l'un des aspects de l'histoire vient d'une fonctionnalité étendue qui permet de "scanner" l'aura de n'importe qui grace à son portable (je ne vous dis pas tout non plus mais le fait est que j'en ai besoin).
Plus j'y pense et plus je me dis qu'il y a vraiment beaucoup de boulot sur ce texte avant d'en faire un truc potable. Ce n'est pas pour tout de suite.

Deuxième fulgurance (et celle-ci, positive), un chouette tilt qui va me permettre de mieux amener l'un des passages de mon tome II (pour ceux et celles qui l'ont lu, c'est le truc un peu gros qu'il y avait avec la neige). Je suis sûre que ça va couler tout seul !

Pour l'instant, j'ai relu et annoté environ 150 pages sur 350 (oui, là je suis sur papier alors je fais fi du compte en nombre de signes et d'une quelconque avancée en pourcentage). Comme d'habitude, il y a plus de boulot sur les 5 premiers chapitres et ensuite ça pulse. J'espère terminer la relecture ce week-end, ça me laisserait 15 jours pour corriger. Mais ensuite, il me faudra du temps pour la relecture à voix haute. Je sens que je vais dépasser mon planning. Ce n'est pas grave dans l'absolu, mais j'aimerais commencer les élémentaires en octobre.

lundi 7 septembre 2009

C'est officiel !

1) J'ai envoyé mon manuscrit, mon synopsis et ma note d'intention au concours Michel Lafon.
Les doigts sont croisés, premiers résultats le 16 novembre (5 finalistes annoncés à cette date. Le verdict final est début janvier 2010). Ça va aller vite.

2) J'ai officiellement attaqué les corrections du Tome II. Un peu à reculons car je pensais y arriver en un mois mais il y a quand même un peu de boulot (ne serait-ce que réajuster par rapport aux changements du tome I).

vendredi 4 septembre 2009

De l'honnêteté du bêta

Ceux qui suivent ce blog sont pratiquement tous au fait de la définition de la bêta-lecture (pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, je résume en trois mots : lecture critique, objective et constructive. Pour en savoir plus, consultez le site de CoCyclics).

Le gros avantage de la bêta-lecture, c'est que le lecteur entre dans le détail (et là je ne parle pas forcément phrase par phrase, même si ça peut être le cas) de ce qu'il comprend (ou pas), de ce qu'il aime (ou pas), de ce qui fonctionne (ou pas). Ce n'est pas un simple avis du genre "j'ai beaucoup aimé" ou "c'est pas terrible".

Pendant des années, je n'ai eu que des avis généraux (et encore parfois il fallait que je supplie un peu pour savoir ce que ma famille et mes amis pensaient de ce qu'ils venaient de lire). C'est chouette quand c'est positif mais ça n'aide pas à avancer. C'est pour ça que je suis arrivée chez CoCy (et la suite vous la connaissez).

Le problème, c'est de savoir quand s'arrêter de bêta-lire. Ça fait un an et demi que je bêta-lis, et il m'arrive de ne plus entrer dans certains romans publiés quand trop de choses me gênent. Parfois, ce n'est que le temps de quelques pages, parfois, ça ne se dissipe pas.

Dans le cas de romans publiés, je ne me retrouve pas forcément confrontée aux auteurs (quoi que j'ai été un peu critique avec Roland Vartogue et Nathalie Dau à Epinal, je m'en veux de ne pas m'être focalisée uniquement sur le positif). Pour les auteurs non-publiés, jusque là, je ne lisais leur manuscrit que dans le cadre de bêtas. Pas de problème si je relève quelque chose qui me gêne, au contraire, je suis là pour ça.

Sauf que là, j'ai lu le roman de Syven. Pas bêta-lu. Juste lu. Je crois que je ne sais plus faire. D'ailleurs, avant de m'y mettre, je tournais un peu autour en me disant "Et si je n'aime pas ? Qu'est-ce que je fais ?". Finalement, je me suis jetée à l'eau et j'ai beaucoup aimé (ouf). Quelle tension ! Quel suspens ! Quels frissons !
Je croise les doigts pour qu'un éditeur ait le coup de coeur.

Mais bien sûr, j'ai relevé des bricoles qui m'ont gênée. Là s'est posé la question de l'honnêteté. Ne rien dire ? Après tout, ce ne sont que quelques broutilles... Non. Ça me ferait rentrer dans la catégorie vue plus haut ("j'ai beaucoup aimé, point.") donc voilà, je lui ai dit. Pas facile. C'est plus simple quand on se connait moins, en fait.

Et là, j'ai remis en perspective les commentaires que l'on m'avait fait sur mon Tome I. Je l'ai envoyé à quelques grenouilles qui n'avaient pas pu prendre en charge ma phase III en leur précisant bien que je ne voulais pas de bêta (marre de corriger, moi). Mais du coup, je n'ai eu que des retours généraux (enfin, il y a bien une grenouille qui m'a relevé les coquilles qui traînaient ^^). Donc, l'angoisse !
Et si, en fait, il y avait des petits trucs qui les gênaient mais qu'elles ne me le disaient pas ?

mercredi 2 septembre 2009

Jesus Clones

Je sais que beaucoup d'écrivains (et pas mal de grenouilles) ont une muse qui leur murmure des idées (et les harcèle parfois). Moi, je n'ai pas de muse.
Il y a des fois des tilts dans mon cerveau, des fois des twist dans mon ventre et des fois des bouffées qui me font trembler en entier, mais ce ne sont que des frissons et des vertiges qui annoncent que l'idée qui me traverse peut être exploitée (jamais seule).
Parfois, après l'avoir laissée mûrir, je me rends compte que non, en fait, c'est nul/cliché/tout pourri. Mais parfois ça amène du bon.

Il me manque encore un tilt et un twist pour la fin du syno des élémentaires mais JE SAIS qu'il viendra quand je m'y pencherais sérieusement. Début octobre, je me poserai à mon bureau, relirai mes notes et le syno écrit aux 3/4 et chercherai ce qui me manque. C'est rare que je laisse venir. En général, je fouille jusqu'à créer le frisson qui va bien.

L'autre jour, je ne sais plus exactement pourquoi, j'ai évoqué un projet qui avait émergé dans mon petit cerveau et qui y est logé dans un coin en attendant son tour : Jesus Clones.
Oui, bon tout de suite, avec un titre pareil, forcément, ce n'est pas de la fantasy médiévale ! D'après mes premières impressions, je m'oriente vers une grosse nouvelle, ou une novella.
Problème : c'est du FANTASTIQUE.
Et moi, je ne suis pas très forte à ça. Enfin, plus exactement, je prends moins de plaisir qu'à écrire de la fantasy (donc, ça se voit). Je me dis que je l'écrirais sûrement pour m'en libérer (un peu comme les auras). Peut-être au cours d'un NaNoWriMo ?
Mais pas cette année. Là, j'attends avec impatience les élémentaires et pouvoir prendre mon temps.

PS : je suis super touchée par les retours sur la nouvelle version des fedeylins. Ça fait plaisir. Lors de mes premiers envois aux éditeurs, je me suis demandée si ce que je faisais était si différent de mes envois d'il y a deux ans. La réponse est "oui", définitivement. Je ne suis plus complètement anonyme et je crois que j'ai ma place dans ce paysage.

mardi 1 septembre 2009

Les titres

Je me suis décidée à changer le titre du tome II des fedeylins (bien que ce soit toujours un peu vain de faire ça, vu que si tout va bien, un éditeur le changera, mais bref). Donc, jusqu'ici, il s'appelait "Fedeylins du Fimilinon" (pendant du tome I "Fedeylin du bord du Monde"). Mais, a priori, il était un peu trop explicite (je veux dire, quand on lit le début, ça casse du suspens).

Bref, j'ai décidé de le renommer "L'or des Pères".

Mouais. Je ne suis pas encore convaincue mais je n'ai pas d'autre idée pour l'instant. Peut-être qu'après une nouvelle relecture (programmée tout bientôt) autre chose me tiltera ?

vendredi 28 août 2009

L'aventure d'NB dans le monde de l'édition

Alors, cette semaine, j'ai rempli mes objectifs : j'ai envoyé mon manuscrit à plusieurs éditeurs (je les numérote pour garder du mystère !).

N°1 : Un "gros" qui m'avait déjà dit non mais l'équipe a changé depuis. Je retente. Juste pour voir.

N°2 : A lu mon syno et mes trois premiers chapitres et m'a demandé d'envoyer la suite. Je croise les doigts.

N°3 : Je ne savais pas trop comment j'allais être reçue, mais en fait super sympa. La carte CoCyclics m'a amené des bons points (et ils avaient bien aimé une de mes nouvelles). A suivre.

N°4 : Mail fait pour savoir s'ils veulent une version papier ou sont OK pour un envoi par mail.


Parallèlement, j'ai préparé ma "note d'intention" pour le concours.

Ça avance doucement.

jeudi 27 août 2009

Des noms (2)

Comme promis, d'autres explications sur les noms fedeylins (ou, en tout cas, dans le roman) :

Taranys : Dieu du jour des fedeylins. Son nom vient de Taranis/Dagda, le dieu (celte je crois) de la lumière, de l'air, de la vie et de la mort (un de mes bêtas m'a demandé si c'était fait exprès, et la réponse est oui).

Savironah
: Déesse de la nuit des fedeylins. Son nom vient de la combinaisons de deux déesses hindoues : Saravati (déesse de l'intelligence liée à l'écriture et aux sciences) et Sirona (déesse à caractère astral).

Eirenê
: signifie "paisible"

Wardan
: "Gardien, régisseur"

Alwin
: vient de la racine d'Alain qui signifie "Ami"

Sholaa
: "Savante"


Et dans le tome II (donc je ne détaille pas trop, hein !) :

Ripudaman
: "Tueur d'ennemis"

Shadvir
: vient de Sadavir "éternellement courageux"

Jivana
: "La vie"


Je reviens sur la famille de Sperare car je me rends compte que je n'ai pas donné la signification de son nom de famille : Sinduh = du fleuve.
Ce qui fait que Sperare Sinduh = "espérance" "du fleuve", Iad-mael Sinduh (Père de Sperare) = "Le prince" "du fleuve", Cinaed Sinduh (frère de Sperare) = "Qui jaillit du feu" "du fleuve"... Amalswint Kynthas (mère de Sperare) = "La noble énergique" (son nom de famille est lié à Arthémis, déesse de la lune)


A suivre (mais peut-être pas tout de suite) : l'origine (et non pas la signification) des noms des lunes, des Pères et des frères de Cahyl...

mardi 25 août 2009

Migrateurs !

Une vision peu commune dans mon village : 50 à 80 cigognes qui squattent pour la nuit avant de repartir. C'était impressionant de les voir allignées par 10/12 sur le toit de l'école, de la mairie, de l'église et sur les arbres.
Étrange comme l'extraordinaire permet aux gens de se parler. Tout le monde sort de chez soi, de sa voiture, prend son appareil photo ou son téléphone portable. On se donne des infos sur les endroits où on les voit mieux et on oublie la pluie.


Je me suis fait survoler par un Migrateur d'au moins deux mètres d'envergure et j'ai pensé à mon petit Cahyl et à Glark. Comme si mon univers me rattrapait dans ma vie quotidienne.
J'ai souris en me demandant si des lombrics sortaient quelque part.
En tout cas, je suis contente d'avoir encore un mois de travail sur le tome II. Je ne suis pas encore prête à laisser cet univers de côté (même si j'ai hâte de passer au suivant !)

News

J'ai écrit une petite bafouille qui résume mon aventure CoCyclics. Vous pouvez le lire sur le blog Tintamare.

Sinon, ça y est, le premier envoi est parti ce matin. Et je vais de ce pas en faire un second.

C'est partiiii !

PS : oui, oui, j'ai promis un autre article sur l'explication des noms, je n'ai pas oublié. Bientôt !

lundi 24 août 2009

Réponse à la question précédente.

Je viens d'être contactée par l'un des trois éditeurs dont je parlais ci-dessous (a qui j'avais donné les 3 premiers chap et le syno à Epinal) : ils seraient intéressés pour lire le manuscrit.

Donc, j'accélère sur le syno corrigé, et j'envoie !

jeudi 20 août 2009

Pressée d'envoyer ou pas ?

J'ai un peu peur de me précipiter à envoyer aux éditeurs.
OK, je ne vais plus toucher au roman et je n'ai que le syno à nettoyer avant de laisser mes fedeylins vivre leur vie dans le monde impitoyable de l'édition... mais je me sens sur le haut de la vague d'euphorie, là.
Si j'avais un refus maintenant, serai-je capable de l'encaisser ?

Peut-être qu'il vaut mieux attendre quelques jours, que les doutes reviennent ?

Je ne sais pas.
Je devrais m'en tenir au plan. Les 3 éditeurs prévus depuis Epinal + le concours Michel Lafon. Et attendre les réponses.

En tout cas, les compliments font chaud au coeur.
Quelqu'un m'a dit aujourd'hui que j'avais du talent ! (ce à quoi j'ai répondu que non, c'est énormément de travail et ce n'est pas venu tout seul... mais ça fait plaisir quand même).

Ah, et la petite annecdote de fin de corrections que je n'avais pas eu l'occasion de vous raconter :
Alors que je relisais à voix haute mardi soir (j'ai carburé pour finir, donc j'ai relu de 17h30 à minuit en faisant une pause pour manger quand même), à un moment, ma Poucinette (6 ans) s'assoit à son petit bureau près du mien pour faire des dessins. Bon, prise dans mon élan, je continue (mais moins fort).
Au bout d'un moment, elle me dit : "maman, tu sais, tu devrais donner des boîtes de mouchoirs avec ton livre.
— ? Pourquoi ? (ce n'était pas un passage triste)
— Je ne comprends rien du tout, mais ça me donne des émotions !"

J'adore ma fille.

mercredi 19 août 2009

Cérémonie du Mudeylin

Bonus blog toujours, un de mes incipit (ce que j'appelais naïvement "prologue de début de chapitre" et que d'autre appellent "chapeau").
Là, au moins, la prononciation de fedeylin ne pose pas de doute sinon ça ne rime pas !!

Celui-ci est lié à la cérémonie du Mudeylin (cérémonie de passage à l'age adulte et extraction des ailes des fedeylins).


**

« Taranys le jour, Savironah la nuit,
Sans cri vient notre tour, douleur vive aujourd’hui.
Les maîtres guideront, les Pères d’une main sûre
Nos ailes extrairont sans bruit et sans cassure.
Parfois on se recueille, le destin s’accomplit,
Les castes nous accueillent, mères nous voilà grandis !
Ensemble nous formons, les ailes déployées,
Une génération au but bien avoué.
Notre destin est là, devant nous le chemin,
L’avenir nous dira si l’on en a pris soin.
Pas une fatalité, le choix qu’Ils nous ont fait
Pour la communauté, ce n’est pas un secret.
Créer, bâtir, transmettre, prier ou récolter,
Les castes nous promettent une place appropriée.
Vive le Dor embrasé ! Vive Nooma et Olyne !
Paix et prospérité pour tous les fedeylins ! »

The end !

Ayé !

J'ai terminé mes corrections !
Et la relecture à voix haute !

J'ai finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Bilan : 915 983 caractères espaces comprises.
(Bien, j'ai réduit de prèsque 100 000 signes. Je pensais couper plus, mais il se tient bien comme ça).

Hi Ha !

lundi 17 août 2009

Des noms (1)

Je profite de ce blog qui est un peu la case "bonus" de mon roman pour évoquer l'origine des noms de mes persos.


Cahyl : alors, là, j'ai eu du mal. Ce n'est pas évident de choisir un prénom pour son personnage principal (d'autant qu'avec une narration à la première personne, tout ça). Je venais de terminer mon roman n°2 (ierk beurk brrrr) et certains de mes collègues de travail l'avaient lu (ou en tout cas, savaient que j'écrivais). Je mijotais les fedeylins depuis peu et je réfléchissais au prénom du perso principal. J'ai demandé à deux personnes s'ils avaient des idées : sans se concerter l'un d'eux m'a dit "Camil" et l'autre "Cali". La proximité des deux noms était trop importante pour que je passe à côté. Donc, ça a été ma piste de recherche. Là, la pronnonciation est aussi proche de Kyle, clin d'oeil à deux univers qui m'ont amené à cette histoire.

Naïlys : Pas évident non plus. Je voulais un prénom qui puisse se scinder (ce qui a donné Naï) avec une sonorité proche de sa fonction de récoltrice. C'est Huggy qui a proposé "Lys". J'avoue que j'ai toujours du mal à choisir un prénom qui commence par la lettre "N" à cause de mon propre prénom (je ne veux pas me projeter dans un perso... en tout cas, pas de manière flagrante !) mais ça sonnait bien, alors je m'y suis fait.

Glark : Pour les gorderives en général, je voulais des sonorités guturales, et j'avoue que j'ai puisé dans mon premier roman où j'avais créé tout un peuple avec des sonorités similaires (Glumelle, Geklo, Glorel...). Pour Glark, il fallait un nom sympa (j'adore ce perso) et j'ai donc choisi un prénom qui m'évoquait "Clark" (ouais, un petit côté Clark Kent... en gorderive. Et sans collants ! Un héros, coah !)

Sperare : Du latin, espoir / espérance. Le prénom le plus proche du mien en terme de signification parce que, si je devais être un personnage de mon univers, je serais Sperare (prononcez Spéraré)

Keusch & Geiliger : au départ, ce devait être Horace et Vorace, hu hu hu. Finalement, j'ai fait plus subtil. J'ai dérivé et combiné des mots allemands. Pour Keusch : la signification serait "chaste" et pour Geiliger "vicieux".
C'est suite aux commentaires de mes bêtas (qui aiment beaucoup ces persos) que j'ai eu envie d'écrire ce post.

Je vous donnerais bientôt d'autres infos sur Taranys, Savironah, Veralonh et Alwin... entre autre !

PS : j'ai terminé toutes les corrections, il ne me manque plus que 40% de relecture à voix haute et se sera la fin.

vendredi 14 août 2009

I'm back !

Je suis de nouveau connectée ! Ouf. Faut pas croire, mais on s'habitue vite à prendre des nouvelles du monde entier en quelques clics.

Le plus beau dans l'histoire, c'est que j'ai récupéré la fin des commentaires sur le tome I des fedeylins donc... il n'y a plus qu'à terminer !!!

(et j'ai pu voir Garulfo en vrai !!! Un truc de dingue qui vous gonfle à bloc pour un moment. Jusqu'à la convention, j'espère !)

mardi 11 août 2009

Le compteur monte...

... mais j'ai plus internet à la maison (on croyait que ça venait du câble ethernet : erreur, ça vient de la box, il faut attendre la nouvelle. Comptons une bonne semaine).

Alors à bientôt !

vendredi 7 août 2009

J'ai trouvé un nom à mon nouveau PC


ThéOmiel.
ThéO pour les intimes ^^

mercredi 5 août 2009

P'tite NB


A 4 ans, NB s'interessait déjà à la faune et la flore...

mardi 4 août 2009

Questions sur le programme des mois à venir

Bon, objectif 30 septembre : le tome I des fedeylins corrigé et envoyé (au concours Michel Lafon et à quelques autres) + le tome II corrigé aussi.
Mais après le 30 septembre ?
Il y a les élémentaires qui me font de l'oeil. Mais je pense qu'il me faut encore du temps pour finir de structurer (bétonner, plutôt) mon univers et mon histoire. J'avais mis une année entière pour les fedeylins à ne travailler que sur ce projet avant d'écrire une seule ligne, donc avec d'autres idées en cours, je me dis qu'il va bien me falloir quelques mois supplémentaires avant de rédiger.

Se pose donc la question des auras. Cette réflexion n'est pas totalement étrangère aux papotages avec ma soeur ce week-end qui avait drôlement envie de le lire. Ça m'embête un peu de laisser de côté quelque chose de pas fini (il y a encore des passages "[insérer une description ici]", c'est pas montrable du tout). Je suis du genre à terminer ce que je commence.
Et puis, je me dis que j'en ai pour quoi, un mois ou deux ? Donc, pas très longtemps en comparaison des élémentaires où, si tout va bien, j'en ai pour un an ou deux.
Je pourrais peut-être finir les auras pendant que je prépare les élémentaires.

J'en ai un peu marre de corriger, j'ai envie de me remettre à écrire. Juste écrire.
Alors je ne sais pas.

Je crois que je vais commencer par le relire, ce manuscrit, et voir ce qu'il y a a en tirer. Après l'avoir laissé reposer, je m'étais dit qu'en concentrant un peu l'action, ça ferait une bonne novella. Je le relirais dans cette optique là.

lundi 3 août 2009

La relecture à voix haute

Maintenant que j'ai terminé les corrections de ma première partie, j'ai deux choix : soit corriger la seconde (oui, mais je n'ai pas encore tous les retours, donc bof), soit relire à voix haute la première partie.
Le choix est donc rapide.

J'avoue que je traînais les pieds. Je me disais que c'était une relecture bonus, du luxe dont on pouvait se passer. Erreur. C'est drôlement utile (en même temps, si je n'en étais pas convaincue, je ne l'aurais même pas mise dans mon programme de corrections !).
On repère plus facilement les répétitions, on peut juger de la justesse du ton d'un dialogue. J'ai repéré des phrases mal placées et des coquilles typo qui étaient passées au travers de tous les filtres précédents (ou rajoutés par erreur en correction. Ça c'est les pires).
Là où j'ai compris que j'avais raison de faire ça, c'est quand j'ai pleuré en lisant un nouveau passage. Il s'insère tellement bien, la montée de l'émotion et tout, je me suis tirée des larmes alors que c'est moi qui l'ai écrit ! Je sais, ce n'est pas modeste de dire ça, mais soyons réalistes : si ce roman ne dépasse jamais mon cercle de connaissances privées ou virtuelles, autant qu'il me fasse de l'effet au moins à moi.

Je me souviens d'une relecture du tome II où je m'étais dit que j'étais fière d'avoir écrit le roman que je voulais. Je n'avais jamais eu cette sensation pour le tome I.
Il manquait toujours un petit quelque chose (ou un gros quelque chose, d'ailleurs, vu le boulot que je fais depuis 4 mois). J'espère arriver à cette satisfaction qui me ferait dire "maintenant, c'est bon. Je n'y touche plus. Je suis arrivée là où je voulais."

Rendez-vous dans quelques semaines pour voir !

samedi 1 août 2009

Ma chère enfant

Il y a deux livres que j'ai particulièrement aimé lors de mes années d'école primaire. Pour tout dire, ils sont encore dans ma bibliothèque alors que les autres ont disparu depuis longtemps.

Le premier, c'est "Le môme en conserve" de Christine Nöstlinger. Je crois qu'il date de mon CE1.
Je vous résume l'histoire vite fait : Mme Bartolotti, une femme excentrique et tête en l'air reçoit un jour une énorme boîte de conserve. Comme elle découpe de nombreux coupons réponses pour obtenir des cadeaux à tous les concours qu'elle trouve et qu'elle commande une montagne d'objets inutiles, elle ouvre la boîte et découvre... Frédéric. Un enfant instantané qui, après avoir été recouvert de bouillon de culture, se révèle être un enfant de 7 ans, bien élévé (trop ?) qui déclare que Mme Bartolotti est sa mère. Mais très vite, l'usine qui a envoyé Frédéric par erreur cherche à le récupérer. Mère et fils vont lutter pour désaprendre à Frédéric tout ce qu'il a appris et l'empêcher ainsi de retourner dans cette usine qui pré-fabrique les enfants.



Le second roman (j'en parle même si ce n'est pas le sujet de ce post), c'est "Niourk" de Stefan Wul (lu en CM2, je crois) : dans une Terre future, ravagée par un cataclysme et revenue à l'état primitif, une race de poulpes radioactive domine les hommes. Un enfant noir (c'est aussi son nom : "l'enfant noir") est rejeté par sa tribu. Il se retrouve confronté aux pouples et, lorsqu'il en tue un, mange son cerveau (reflexe primitif) alors son intelligence se développe. Il se retrouve à Niourk (New York), ville fantôme, où il découvre une technologie abandonnée...

Autant vous dire que, même si je lisais peu, j'aimais déjà la SFFF.

Pourquoi je vous parle de ces romans ? Parce que je me sens comme Mme Bartolotti en train de finir un tapis, en ce moment. Je vous explique : Le métier de Mme Bartolotti, c'est tisser des tapis ("les plus beaux et les plus colorés de toute la ville"). Et quand elle se parle à elle même, elle s'appelle "Ma chère enfant". Il y a un passage que j'ai gardé en mémoire jusqu'à aujourd'hui (je viens de le retrouver en détail) :
"Mme Bartolotti [...] décida de terminer son tapis en nouant les franges. Elle aurait déjà dû le livrer depuis deux semaines. Nouer les franges est un travail épouvantablement monotone, ce qui explique qu'elle le repoussât de jour en jour. Elle le repoussait toujours jusqu'au moment où elle avait absolument besoin d'argent. Or, elle venait de dépenser toutes ses économies pour vêtir Frédéric.
Mme Bartolotti prit donc une pelote de laine verte et une navette en bois. Elle embobina la laine autour de la navette et coupa tous les fils du tapis avec une grande paire de ciseaux. Elle se retrouva donc face à une houppe de fils de même longueur.
"Ma chère enfant, se dit-elle, prends ton crochet et noue les franges.
— Tout de suite, Maman !" répondit Frédéric."

Après cela, bien sûr, elle doit expliquer à Frédéric qu'elle se parle à elle-même, qu'à cause du féminin, il ne devrait même pas se poser la question et qu'en plus elle ne lui demanderait jamais de faire son travail à sa place.

Enfin bref. Tout ça pour dire que le "ma chère enfant" m'est resté pour les tâches pénibles que je n'ai pas envie de faire.
Hier soir, je me suis dit :
"Ma chère enfant, allume ton ordinateur et allège tous les "mais" de ta première partie."

jeudi 30 juillet 2009

Chèvre

Je prépare toujours les élémentaires la porte fermée, mais j'ai envie de vous faire partager quelque chose qui m'a fait rire : je fais actuellement des recherches sur les signes astrologiques chinois pour mon monde (ce n'est pas un nouveau tilt', c'est prévu depuis "les rats de glace") et, au détour d'un site, je lis cette définition de mon propre signe :


Créativité et imagination sont les traits de caractère du signe de la Chèvre. Les Chèvres, ces grands ermites, ont besoin de solitude pour nourrir leur imaginaire.
Les Chèvres font en général de bons artisans, adroits et vifs. Ils excelleront dans toute activité qui laisse une grande liberté à leur esprit. Les chèvres sont aussi très pragmatiques dans leur vie de tous les jours. Peu matérialistes, leurs plus grandes richesses sont dans leur imaginaire.
Les chèvres n’ont pas la romance facile. Ils sont sujets à toute sorte d’anxiétés fabriquées, d’incertitudes biaisées, de tourments abracadabrants. Les chèvres ont besoin d’énormément d’amour, de soutien, et d’assurance affichée de leurs partenaires amoureux. Si une relation traverse des eaux troubles, la Chèvre ira se tapir au fond de son imaginaire.
Les Chèvres devraient apprendre à se relaxer et laisser les autres mener la danse de temps en temps. Une fois qu’ils auront compris ce qu’est une relation, la vie sera comme un champ de pâquerettes.

(source : http://www.chine-nouvelle.com/astrologie/signes/chevre.html)

Trop fort.

mercredi 29 juillet 2009

J'avance, j'avance

46%.

Je découvre des fautes énormes et des perles que je consigne dans un carnet pour la postérité.
Ça me déprime un peu, mais l'avantage, c'est que j'ai 4 bêta-lecteurs féroces qui ne laissent rien passer.
Qu'est-ce que je ferais sans eux ?

Décidemment, vive CoCyclics !