mardi 29 septembre 2009

J'ai trouvé la fin des élémentaires !

Je suis trop contente (et excitée !). Il ne me manquait pas grand chose, et j'ai trouvé des trucs au dela de mes espérances ! Cette histoire déchire grave.

J'ai trop hâte de m'y mettre. 20 chapitres x 25 000 signes = 500 000 signes. C'est l'objectif. Bien sûr, ça va bouger (des chapitres plus petits et d'autres qui se dédoubleront, je les connais) mais ça me fait une base.

Il me reste juste la question du "méchant" : Quelle fin ? On verra. Comme dans tous mes romans, ce n'est pas un 100% méchant (de son point de vue, il agit au mieux...) donc, on verra.

Maintenant que j'ai une trame gobale qui détaille chaque chapitre en quelques phrases, je vais attaquer la trame détaillée par points clefs au coeur des chapitres.

J'aime suivre un plan précis car je sais exactement où je vais, qu'est-ce qu'il faut que j'introduise et quand, l'évolution des persos, tout ça.

En discutant avec Li-Cam ce week-end, je me suis rendue compte que pour les Auras, j'avais écris au kilomètre sans me préocuper du style (seule solution pour contourner le blocage du "écrire autre chose que l'histoire sur laquelle je viens de passer 5 ans") au final, il y a beaucoup de boulot et je me suis forcée, donc j'ai pris moins de plaisir, et les bras m'en tombent quand j'imagine m'y remettre.
Là, quitte à prendre plus de temps, je corrigerai au fur et à mesure. Ça sera moins de boulot de correction. J'espère.

dimanche 27 septembre 2009

Tome II terminé !

Ça y est, j'ai terminé mes corrections hier soir après mon retour du Fontanil (petit festival de l'imaginaire près de Grenoble).
Il y a encore sûrement plein de coquilles et de fautes d'orthographe, mais ça ira pour l'instant. Je le laisse reposer jusqu'aux réponses du tome I (au moins). Lundi : je me consacre entièrement aux élémentaires !!!!

Quelques photos d'ambiance du salon :


A part ça, j'ai eu le grand plaisir de discuter longuement avec Li-Cam et de découvrir Organic Editions et leur collection "petite bulle d'univers". Magnifique. Une nouvelle en lien avec un artiste, les images se mêlent au texte, le texte se mêle aux images... de petits bijoux.

J'ai craqué, j'en ai acheté trois : "La petite Bebeth", "L'ombre de l'arbre abattu" et "Tête à tête".

Je viens de dévorer "L'ombre de l'arbre abattu". Soufflant. Poétique. Belles photos à base de bois flotté et d'yeux ou de pieds... magnifique.

On parlait des couvertures : voilà typiquement une collection où tout m'attire !

jeudi 24 septembre 2009

Tirer la couverture...

Ah ah ah ! Grâce à ma chère Blackwatch, me voilà contrainte (en vrai j'adore ça) de vous parler de couvertures de romans. Celles qui m'attirent, me plaisent... et celles dont j'aurais envie pour mon roman !

Une qui m'a attirée tout de suite ?



"Le parlement des fées" de John Crowley aux éditions Terre de Brume.
Illustration d'Eric Scala.

C'est dommage parce que le contenu du roman ne reflète pas du tout ce à quoi on s'attend vu la couverture, mais moi qui suis en plein dans les fées, forcément, j'adore l'onirisme de celle-ci, la poussière de fée, la végétation qui se mêle... Bref, je la vois, j'achète (l'histoire en elle même nous emmène dans une ambiance à la "big fish" qui n'est pas déplaisante).


Une couverture dont je suis dingue ?



Bon, dingue est peut-être un bien grand mot, mais je suis restée scotchée à cette couverture pas mal de temps après avoir terminé cette novella.
"La vieille anglaise et le continent" de Jeanne-A Debats aux éditions Griffe d'encre.
Illustration : Christophe Sivet.

J'aime l'éternité qui se dégage de cette image. C'est aussi bien de l'eau que du ciel. C'est une couverture qui coupe le son ambiant pour tout assourdir. Qui coupe le souffle.
Je vous ai déjà dit que j'avais ADORÉ cette novella ?

Maintenant, un point délicat. Quelle genre de couverture j'aimerais pour mon roman ?
Je ne sais pas.
Enfin, si, je sais exactement ce que je veux pour la couverture du tome I (Cahyl recroquevillé dans sa bulle, visage tourné vers le lecteur. Nu avec les excroissances qui bourgeonnent dans son dos).


Quel illustrateur pourrait s'y coller ? Pourquoi pas Alexandre Dainche ?
J'adore ce qu'il fait et en plus il est vraiment très sympa.
Enfin, on en est pas encore là, hein !

Si c'est une chaîne, il faut faire passer ? Donc, je demande à Tsumïre, Gabrielletrompelamort et Roanne de nous parler de leurs couvertures !


Je rebondis (hop) sur mon post précédent pour clarifier un point : question dédicaces, je ne me suis pas entraînée à signer (j'ai l'avantage d'avoir un travail où pendant 3 ou 4 ans j'ai signé environ 200 papiers à la chaîne tous les mardis. Quand je trouvais ça vraiment pénible, je me consolais en me disant que ça ferait de l'entraînement pour les autographes ^^. Maintenant, on a un tampon, ça va plus vite).
Il y a quelque chose auquel je tiens concernant les dédicaces (je me sens super mégalo, là) : attribuer à chacun une marque de caste fedeylin. Ne me demandez pas lequel sera la vôtre, il faudra attendre que ça marche pour ça !
Donc, je pensais à quelques personnes, et j'ai bidouillé sur un papier pour voir si je trouvais à qui attribuer quoi spontanément sans réfléchir deux plombes.

mercredi 23 septembre 2009

Envie de dédicaces

Le fait d'avoir plusieurs personnes qui croient en mon roman me permet de commencer à y croire aussi.
Comprenons nous bien : j'ai toujours su que cette histoire valait la peine d'être écrite et d'être partagée, mais là je commence à me dire que c'est le bon moment. Que dans les éditeurs que j'ai démarché, l'un d'eux me dira "oui" (au pire, j'en ai encore plein sous le coude, je peux garder espoir une bonne année).

Bref, je m'autorise à rêver un peu. Imaginer quel genre de couverture serait sympa, tout ça.

Aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, j'ai imaginé des dédicaces. Pire, j'en ai griffoné. Il fallait qu'elles sortent. C'était bizarre.

Pour l'instant, je reste sur mon nuage. Je corrige le tome II (presque 80% ! Je finirais vendredi ou ce week-end au pire. Je crois que je vais faire l'impasse sur la relecture à voix haute cette fois-ci. On verra. Si le tome I est accepté, je la ferais avant d'envoyer le II à mon éditeur ^^).

Demain, je reprends toutes mes notes sur les élémentaires pour terminer le synopsis. Il faut que ce soit prêt pour le 2 octobre.
Je suis vraiment contente de tenir mes délais !

samedi 19 septembre 2009

Objectif, 2 octobre

Voilà, la date de la prochaine nuit de l'écriture est tombée : le 2 octobre (pour ceux qui ne connaissent pas, l'objectif est d'écrire 10 000 mots entre 21h30 et 4h du matin).
J'avais dit que je ferais celle d'octobre et, même si c'est un peu tôt dans le mois, je compte m'y tenir. J'attaquerai enfin les élémentaires.

Donc, d'ici là il faut que je termine les corrections du tome II des fedeylins (ça avance doucement, j'en suis à 14% et je dépasserais les 20% ce soir. Si tout va bien, j'atteindrais au moins 25% demain, peut-être 30% mais ça va être chaud). Avoir une dead-line me booste.
[edit de dimanche, 23h : en fait, j'ai bien carburé : 43% !!!]

La dernière semaine de septembre, je potasserai mon syno et mes fiches de perso histoire de me remettre dans le bain. Dans tous les cas, j'attaquerais même si je n'ai pas posé la fin (de toute façon, le début est souvent à réécrire, alors...).

Tout ça me remotive après la bad news de vendredi concernant une de mes nouvelles qui devait être publiée dans une anthologie et qui est pour l'instant en plus que stand bye. Snif.

mercredi 16 septembre 2009

Tout d'abord, félicitons ensemble et applaudissons des deux palmes Syven, dont le roman "Au sortir de l'Ombre" va exploser les rotules des mémés en 2011 grace aux éditions du Riez !

De mon côté, pas grand chose à dire.

J'ai eu une petite poussée d'adrénaline tout à l'heure suite à un échange de mail avec un éditeur potentiel. Juste un vertige quand je me suis dit que quelque part, quelqu'un était sans doute en train de lire mon roman (et de décider de son avenir). C'est drôle, je n'avais pas trop eu de stress jusque là lors de mes envois. Enfin, je juge aussi le capital sympathie de ceux à qui j'envoie. Pour l'instant, tout le monde est relativement bien noté (il y en a dont la côte remonte ^^). N'empêche que ça compte si j'ai un choix à faire (oh, l'autre, hé, elle s'y croit déjà).

Mes corrections sur le tome II... moarf. Faut que je m'y mettes. J'ai bien avancé ce week-end, donc j'ai terminé la relecture annotée, maintenant, il faut que je corrige. Ça peut aller vite. Ou pas. Comme d'habitude, je sais que si je m'y mets régulièrement, un peu tous les jours, ça va avancer plus vite que je ne le pense.

Sinon, je n'arrive pas à me mettre dans l'esprit des élémentaires pour laisser la fin se dêmeler. Mon cerveau dévie vers d'autres histoires (les auras ? Jesus Clones ?). J'ai trop de choses à écrire et pas assez de temps !!!!

vendredi 11 septembre 2009

Les auras, petit bout du chapitre 3

Spéciale dédicace à Shaya, même si ce roman ne sortira sans doute jamais de mon tiroir parce que j'en ai d'autres à écrire avant (des mieux donc j'ai plus envie). Un petit bout du chapitre 3 donc (attention, texte non retravaillé, allez, on va dire que c'est un premier jet. Indulgence messieurs dames).
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Emile n’écoutait pas son professeur d’Histoire. Il dessinait une belle pomme rouge dans la marge de son cahier. Son père tolérait les stylos ou les feutres indélébiles uniquement durant les leçons et ses professeurs surveillaient étroitement ses dessins. Du moins, en général.
Ce jour là, mardi 10 avril 2091, le timide professeur gardait l’œil rivé sur ses fiches. Cela faisait peu de temps qu’il enseignait l’Histoire à Emile et la pression du statut des Bertin ajoutait à son malaise permanent d’instruire un enfant pratiquement autiste. Le professeur aurait tout donné pour qu’Emile écrive les dates clefs de la leçon. Il s’efforçait de continuer son cours comme il l’aurait fait pour un autre élève. Un élève normal.
« 2030 ! annonça-t-il. Après vingt-ans de recherche en laboratoire et auprès des détenus de la prison des Baumettes à Marseille, le docteur René Debon obtient l’autorisation de tester ses théories sur les auras à l’échelle d’une grande agglomération de France métropolitaine. Plusieurs villes, dont Marseille, Strasbourg et Lyon, sont volontaires. C’est finalement Lyon qui est choisie. Les scanneurs d’aura sont disponible librement dans toute la ville. En six mois, l’insécurité se multiplie par dix. La police est submergée par les plaintes pour harcèlement et les cas de légitime défense uniquement liés aux auras. L’expérience est un échec. Les scanneurs d’aura sont détruits. René Debon part à la retraite. Il a soixante-quinze ans. »
Le professeur jeta un coup d’œil à la feuille d’Emile. La pomme rouge reposait dans une large main. Chaque veine, chaque détail, rendait le dessin réaliste. Les ombres, les cals, le duvet brun… le professeur dégluti et replonga dans ses fiches.
« Fin 2030 ! »
Emile sursauta.
« Le docteur Debon se retire sur l’île-Coquille achetée cinq ans plus tôt suite au succès de ses ouvrages sur le comportement et les signaux cognitifs, notamment le best-seller « De l’importance du comportement sur les fluctuations des couleurs de l’aura en milieu carcéral », voir cours précédent.
Le docteur Debon rassemble sa famille et ses amis sur l’île. Il évoque souvent ses regrets quant à l’échec de l’expérience de Lyon. Dans ses mémoires, il parle de la société idéale sans crime et sans délit qu’il voulait créer.
Ses enfants, Julien, Frédéric et Muriel, lui proposent de réaliser son rêve sur l’île. Ils entreprennent de faire construire les principaux bâtiments et offrent la nationalité conchalliote à tout ceux prêts à les suivre dans cette aventure humaine. La seule condition d’entrée est le test de l’aura : entre 2031 et 2040, tous les nouveaux arrivants dégagent une aura bleue.
Quelques cas d’auras rouges sont diagnostiqués et confiés à la recherche. Les meilleurs spécialistes tentent de comprendre comment le changement a eu lieu pour leur faire retrouver une aura bleue. »
Le professeur se sentait mal à l’aise d’évoquer les deux couleurs des auras devant un enfant à l’aura blanche.
Sur la feuille d’Emile se tenait à présent la silhouette d’un homme. L’enfant griffonnait des carreaux sur les manches retroussées de la chemise d’où sortait le bras qui tenait la pomme.
« 12 octobre 2045 ! A quatre-vingt-dix ans, René Debon meurt. Ses enfants décrètent une journée de deuil national. Les maires des six quartiers préparent les premières élections présidentielles. On dénombre près de trente mille adultes en âge de voter. Sébastien Boisselier, maire du quartier du cœur, devient le premier président de l’île-Coquille.
Au cours de son mandat, les relations internationales se dégradent. Le commerce avec la France devient de plus en plus difficile de part la violence des auras rouges de la métropole. L’industrie de l’île se développe pour diminuer les contacts avec l’extérieur.
Parallèlement, des conflits permanents opposent l’Europe et les Etats-Unis à la Chine et à l’Iran.
En 2050, la destruction des premiers satellites de communication américains marque le début de la troisième guerre mondiale. »
Le professeur leva le nez de ses fiches et sorti un mouchoir pour s’éponger le front.
« Pourquoi je continue ? Cet enfant réagit moins qu’une St Jacques. »Il soupira et reprit d’une voix monocorde.
« Sur l’île, les auras rouges sont de plus en plus nombreuses. Les spécialistes renoncent à les soigner. La première prison rouge est construite dans le quartier Nord-Est.
Sur le continent, la guerre devient de plus en plus violente. La côte ouest des Etats-Unis est ravagée par les bombardements intercostaux avec la Chine.
Le 8 août 2055, les derniers satellites de communication européens sont coupés : l’île se retrouve isolée. A la fin de son second mandat, le président Boisselier permet à quelques bateaux de faire la navette jusqu’au continent pour les familles désirant quitter l’île. La pénurie de carburant met rapidement fin à ces navettes.
Octobre 2055, Kévin Leroux succède à Sébastien Boisselier. C’est sous sa présidence que le contact avec le continent est rétabli à la fin de la guerre en 2059 : un bateau de réfugiés français accoste et…
Tu saurais dessiner un bateau, Emile ? »
L’enfant se tourna. Son regard s’anima. Le professeur d’Histoire sourit.
« Il faut juste trouver le moyen de l’intéresser… »
Le professeur s’assit sur un coin du bureau et sortit un magnifique stylo plume. Il le tendit à Emile. L’enfant sourit à pleines dents.
D’un geste vif, il attrapa le stylo et le regarda avidement. Puis, sans que le professeur ne comprenne, Emile posa le stylo devant lui.
« Veux-tu que je te montre comment… »
Emile l’arrêta d’un geste. Il regarda son dessin. Dans le silence de la chambre, le petit autiste ouvrit un tiroir de son bureau et sortit un fin cutter. Il coupa lentement la feuille quadrillée de l’homme à la pomme. La découpe fut si nette que l’on aurait eu peine à dire qu’il manquait une feuille au cahier. Le professeur observa sans comprendre les gestes de l’enfant. Emile détacha méticuleusement la feuille jumelle dans l’autre moitié du cahier puis il regarda son professeur et lui fit signe de masquer ses yeux.
Le professeur comprit et les ferma quelques secondes. Quand ils les ouvrit, les deux feuilles avaient disparu. Le stylo plume aussi.
Le professeur se leva d’un bond. Il transpirait de nouveau à grosses gouttes. Il venait de commettre une erreur. Une énorme erreur ! Le président Bertin lui avait pourtant demandé de surveiller les dessins d’Emile ! Il ignorait les enjeux d’une telle demande : tout ce qu’il voyait, c’était son revoit immédiat si Pierre Bertin apprenait sa maladresse.
« Bateau ! » dit Emile d’une voix naïve qui dénotait avec son physique pré-adolescent.
Il prit l’un de ses propres stylos et se mit à esquisser un bateau plein de réfugiés.
Le professeur d’Histoire ne savait plus comment agir. Aurait-il des ennuis si Emile dessinait un bateau ? Il entendit des pas dans le couloir. Nerveusement, il jeta ses fiches sur le dessin d’Emile qui se renfrogna aussitôt.
« Et c’est en 2059 que le référendum sur l’autarcie de l’île… »
La porte s’ouvrit. Emile et son professeur sursautèrent.
« Tout se passe bien, ici ? » demanda Pierre Bertin.
Il souriait, du sourire que seul les politiciens peuvent arborer, mais ses yeux trahirent sa suspicion lorsqu’ils se posèrent sur Emile.
« Très bien, Monsieur le Président, bredouilla le professeur. Nous venons d’évoquer les réfugiés de 2059 et Emile à dit "bateau" ! »
Pierre plissa les yeux. Il regarda de loin les feuilles devant son fils et ne vit pas de dessin. Bien.
« S’il parle, c’est qu’il vous apprécie ! Bon travail. Je vous laisse, j’ai une réunion. Lorsque la leçon sera terminée, signalez votre départ au concierge.
— Oui, Monsieur Bertin. Bien, Monsieur Bertin. »
Le président sortit aussi vite qu’il était entré.
Emile poussa les fiches de son professeur.
« Bateau ?
— Non. Pas de bateau », dit-il doucement.
Le professeur barra de deux grand traits l’esquisse du bateau de réfugiés. Il s’était laissé attendrir par le gamin et ça avait faillit lui coûter sa place. Pas question de recommencer.
« Donc, l’autarcie de l’île a été votée le 16 décembre 2059… »

mercredi 9 septembre 2009

Fulgurances

Il y a des jours comme ça où des choses se décoincent naturellement.

Alors que je cherchais un AT où recycler une de mes nouvelles (chose que je ne fais jamais mais bon, là, j'aime trop cette nouvelle pour la laisser dans un tiroir), j'ai découvert un concours un peu spécial . Bien sûr, je ne compte pas participer (j'ai trop de choses sur le feu) mais ça m'a fait penser à mon petit roman / novella "Les couleurs de l'aura" dont le premier jet brouillon est terminé mais il lui manque des compléments et une bonne grosse relecture. Un quart de seconde, je me suis demandée si je pouvais le travailler pour qu'il colle au concours. Et là, SBAM, une fulgurance : je n'ai absolument pas justifié l'utilisation de téléphones portables dans mon île en autarcie après la troisième guerre mondiale (dont l'aspect principal est la destruction des sattelites de communication). Bref, ALERTE MEGA INCOHERENCE.
Vous me direz, Ben quoi ? Tu vires les portables. Sauf que l'un des aspects de l'histoire vient d'une fonctionnalité étendue qui permet de "scanner" l'aura de n'importe qui grace à son portable (je ne vous dis pas tout non plus mais le fait est que j'en ai besoin).
Plus j'y pense et plus je me dis qu'il y a vraiment beaucoup de boulot sur ce texte avant d'en faire un truc potable. Ce n'est pas pour tout de suite.

Deuxième fulgurance (et celle-ci, positive), un chouette tilt qui va me permettre de mieux amener l'un des passages de mon tome II (pour ceux et celles qui l'ont lu, c'est le truc un peu gros qu'il y avait avec la neige). Je suis sûre que ça va couler tout seul !

Pour l'instant, j'ai relu et annoté environ 150 pages sur 350 (oui, là je suis sur papier alors je fais fi du compte en nombre de signes et d'une quelconque avancée en pourcentage). Comme d'habitude, il y a plus de boulot sur les 5 premiers chapitres et ensuite ça pulse. J'espère terminer la relecture ce week-end, ça me laisserait 15 jours pour corriger. Mais ensuite, il me faudra du temps pour la relecture à voix haute. Je sens que je vais dépasser mon planning. Ce n'est pas grave dans l'absolu, mais j'aimerais commencer les élémentaires en octobre.

lundi 7 septembre 2009

C'est officiel !

1) J'ai envoyé mon manuscrit, mon synopsis et ma note d'intention au concours Michel Lafon.
Les doigts sont croisés, premiers résultats le 16 novembre (5 finalistes annoncés à cette date. Le verdict final est début janvier 2010). Ça va aller vite.

2) J'ai officiellement attaqué les corrections du Tome II. Un peu à reculons car je pensais y arriver en un mois mais il y a quand même un peu de boulot (ne serait-ce que réajuster par rapport aux changements du tome I).

vendredi 4 septembre 2009

De l'honnêteté du bêta

Ceux qui suivent ce blog sont pratiquement tous au fait de la définition de la bêta-lecture (pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, je résume en trois mots : lecture critique, objective et constructive. Pour en savoir plus, consultez le site de CoCyclics).

Le gros avantage de la bêta-lecture, c'est que le lecteur entre dans le détail (et là je ne parle pas forcément phrase par phrase, même si ça peut être le cas) de ce qu'il comprend (ou pas), de ce qu'il aime (ou pas), de ce qui fonctionne (ou pas). Ce n'est pas un simple avis du genre "j'ai beaucoup aimé" ou "c'est pas terrible".

Pendant des années, je n'ai eu que des avis généraux (et encore parfois il fallait que je supplie un peu pour savoir ce que ma famille et mes amis pensaient de ce qu'ils venaient de lire). C'est chouette quand c'est positif mais ça n'aide pas à avancer. C'est pour ça que je suis arrivée chez CoCy (et la suite vous la connaissez).

Le problème, c'est de savoir quand s'arrêter de bêta-lire. Ça fait un an et demi que je bêta-lis, et il m'arrive de ne plus entrer dans certains romans publiés quand trop de choses me gênent. Parfois, ce n'est que le temps de quelques pages, parfois, ça ne se dissipe pas.

Dans le cas de romans publiés, je ne me retrouve pas forcément confrontée aux auteurs (quoi que j'ai été un peu critique avec Roland Vartogue et Nathalie Dau à Epinal, je m'en veux de ne pas m'être focalisée uniquement sur le positif). Pour les auteurs non-publiés, jusque là, je ne lisais leur manuscrit que dans le cadre de bêtas. Pas de problème si je relève quelque chose qui me gêne, au contraire, je suis là pour ça.

Sauf que là, j'ai lu le roman de Syven. Pas bêta-lu. Juste lu. Je crois que je ne sais plus faire. D'ailleurs, avant de m'y mettre, je tournais un peu autour en me disant "Et si je n'aime pas ? Qu'est-ce que je fais ?". Finalement, je me suis jetée à l'eau et j'ai beaucoup aimé (ouf). Quelle tension ! Quel suspens ! Quels frissons !
Je croise les doigts pour qu'un éditeur ait le coup de coeur.

Mais bien sûr, j'ai relevé des bricoles qui m'ont gênée. Là s'est posé la question de l'honnêteté. Ne rien dire ? Après tout, ce ne sont que quelques broutilles... Non. Ça me ferait rentrer dans la catégorie vue plus haut ("j'ai beaucoup aimé, point.") donc voilà, je lui ai dit. Pas facile. C'est plus simple quand on se connait moins, en fait.

Et là, j'ai remis en perspective les commentaires que l'on m'avait fait sur mon Tome I. Je l'ai envoyé à quelques grenouilles qui n'avaient pas pu prendre en charge ma phase III en leur précisant bien que je ne voulais pas de bêta (marre de corriger, moi). Mais du coup, je n'ai eu que des retours généraux (enfin, il y a bien une grenouille qui m'a relevé les coquilles qui traînaient ^^). Donc, l'angoisse !
Et si, en fait, il y avait des petits trucs qui les gênaient mais qu'elles ne me le disaient pas ?

mercredi 2 septembre 2009

Jesus Clones

Je sais que beaucoup d'écrivains (et pas mal de grenouilles) ont une muse qui leur murmure des idées (et les harcèle parfois). Moi, je n'ai pas de muse.
Il y a des fois des tilts dans mon cerveau, des fois des twist dans mon ventre et des fois des bouffées qui me font trembler en entier, mais ce ne sont que des frissons et des vertiges qui annoncent que l'idée qui me traverse peut être exploitée (jamais seule).
Parfois, après l'avoir laissée mûrir, je me rends compte que non, en fait, c'est nul/cliché/tout pourri. Mais parfois ça amène du bon.

Il me manque encore un tilt et un twist pour la fin du syno des élémentaires mais JE SAIS qu'il viendra quand je m'y pencherais sérieusement. Début octobre, je me poserai à mon bureau, relirai mes notes et le syno écrit aux 3/4 et chercherai ce qui me manque. C'est rare que je laisse venir. En général, je fouille jusqu'à créer le frisson qui va bien.

L'autre jour, je ne sais plus exactement pourquoi, j'ai évoqué un projet qui avait émergé dans mon petit cerveau et qui y est logé dans un coin en attendant son tour : Jesus Clones.
Oui, bon tout de suite, avec un titre pareil, forcément, ce n'est pas de la fantasy médiévale ! D'après mes premières impressions, je m'oriente vers une grosse nouvelle, ou une novella.
Problème : c'est du FANTASTIQUE.
Et moi, je ne suis pas très forte à ça. Enfin, plus exactement, je prends moins de plaisir qu'à écrire de la fantasy (donc, ça se voit). Je me dis que je l'écrirais sûrement pour m'en libérer (un peu comme les auras). Peut-être au cours d'un NaNoWriMo ?
Mais pas cette année. Là, j'attends avec impatience les élémentaires et pouvoir prendre mon temps.

PS : je suis super touchée par les retours sur la nouvelle version des fedeylins. Ça fait plaisir. Lors de mes premiers envois aux éditeurs, je me suis demandée si ce que je faisais était si différent de mes envois d'il y a deux ans. La réponse est "oui", définitivement. Je ne suis plus complètement anonyme et je crois que j'ai ma place dans ce paysage.

mardi 1 septembre 2009

Les titres

Je me suis décidée à changer le titre du tome II des fedeylins (bien que ce soit toujours un peu vain de faire ça, vu que si tout va bien, un éditeur le changera, mais bref). Donc, jusqu'ici, il s'appelait "Fedeylins du Fimilinon" (pendant du tome I "Fedeylin du bord du Monde"). Mais, a priori, il était un peu trop explicite (je veux dire, quand on lit le début, ça casse du suspens).

Bref, j'ai décidé de le renommer "L'or des Pères".

Mouais. Je ne suis pas encore convaincue mais je n'ai pas d'autre idée pour l'instant. Peut-être qu'après une nouvelle relecture (programmée tout bientôt) autre chose me tiltera ?