vendredi 31 décembre 2010







TRÈS BONNE ANNÉE

À TOUS !!!!!!*







*(Ce message est sponsorisé par les touches Alt+0200, Alt+0201 et Alt+0192)





lundi 27 décembre 2010

Bilan 2010

Quoi ? Il est déjà temps de faire un bilan ? Mais ce n'est pas possible ! Cette année est passée à toute allure, ou quoi ?????

Hum.

Bon, je reprends les objectifs fixés en début d'année pour voir :

1) Les élémentaires.
Objectif facile : terminer le premier jet (facile car je pense le finir d'ici fin janvier, février au plus tard selon mon organisation).
Objectif difficile : le finaliser assez pour le proposer aux bêtas et corriger pour obtenir quelque chose de pas mal pour les Imaginales (fin mai). Là, ça ne dépend pas que de moi, mais aussi de la disponibilité des bêtas, donc on verra. Si j'ai déjà les 30 premières pages nickel d'ici là, je considèrerais que c'est gagné
.


Muhahaha. Bon, ça, c'est vrai que c'était un objectif facile. Donc le premier jet a été terminé, relu corrigé, envoyé en bêta, recorrigé, envoyé pour vérifier certains points et une V3 a été prête pour soumission mi-octobre.
On va laisser patienter ce texte tranquillement, il n'est pas pressé.

2) Les nouvelles.
Objectif facile : écrire entre 3 et 5 nouvelles cette année. Minimum.
Objectif difficile : qu'au moins une (voire deux) soit acceptée à l'AT soumis.
Bon, de ce côté là, ça ne commence pas trop mal : il faut que j'écrive la nouvelle que j'ai en tête pour l'AT "Corps" avant fin janvier.


Ouais, non. En fait, les nouvelles ne sont pas mon format. Moi j'aime les trucs longs. En plusieurs tomes (souvent). Donc, bon. Je n'ai pas atteint du tout l'objectif facile.
Je n'ai écrit qu'une nouvelle (celle pour l'AT corps) et elle a été refusée.

3) Les contes de salle de bains et autres histoires pour enfants.
Me bouger enfin et soumettre en presse. Ce qui veut dire, finaliser au moins "Le chevalier Pic et la maman dragon" + "le petit ongle qui ne voulait pas être coupé" et lisser une dernière fois "Roule-Roule" puis l'envoyer.
Contacter les illustrateurs/trices pour "Mathilde Trestolette"
.


Ouais, non, aussi. Il y a du boulot et je me suis concentrée sur autre chose (voir plus bas).
Bon, j'ai quand même soumis "Roule-Roule". Mais ne pas avoir de retour sur cette soumission ne m'a pas trop motivé à insister (pour l'instant).

4) Les fedeylins.
Objectif difficile : obtenir un oui d'une maison d'édition qui me plaît.


Hé hé hé ! Alors là, l'objectif est plus que réussi ! Un beau oui, une année de corrections éditoriales, de travail, et un magnifique tome 1 qui sort dans à peine plus de deux mois. Sans compter les suivants qui vont s'enchainer très vite.

Sur ce coup là, je crois que ça efface tous les trucs moyens de l'année (et même des 6 ans précédents).

J'espère également lire plus (jusqu'à l'année dernière, je n'avais pas trop de problème de pile à lire, j'arrivais à gérer. Là, c'est n'importe quoi). Et j'attends avec impatience que certains romans arrivent en phase III de leur cycle CoCyclics pour les bêta-lire.

J'espère qu'on me fera aussi confiance pour des bêta-lecture "off"
.


J'ai effectivement pu bêta-lire, soit en phase III du cycle CoCyclics (allez voir sur le site pour plus d'infos), soit sur quelques textes en off.
J'ai bien fait descendre ma pile à lire (début décembre, elle était quasi vide ! Je suis même retournée à la biblio !).
Mais bon, bien sûr, elle est de nouveau remplie et comme j'avance sur mes écrits, je n'ai de nouveau plus le temps de lire. Enfin, ce n'est qu'une question d'organisation donc tout va bien.

Sur ce, je vais attaquer la relecture des "Aiglons" (j'ai trop envie de m'y remettre).

Dans quelques temps, il faudra fixer les objectifs 2011 ! Un vaste programme !


vendredi 24 décembre 2010

Puisque c'est de saison...




Très bon Noël à tous !




(ici, les fêtes se préparent... même si, étrangement, je n'ai pas envie de changer d'année. J'ai beaucoup aimé 2010 alors je vais en profiter encore un peu !)

dimanche 19 décembre 2010

Guess What ?

J'ai terminé le premier jet du tome 1 des yeux de l'aigle !



"Les Aiglons" fait donc environ 113 000 signes, ce qui n'est pas si loin de l'estimation première de 100 000.

Je suis contente.

Bon, il y a forcément du boulot. Je pense qu'il manque des choses, donc la V2 risque d'être légèrement plus longue (même si ça ne dépassera pas les 150 000 signes au final, si tout va bien).

C'est amusant parce que, pour la première fois depuis longtemps, je me suis fait plaisir avec des personnages HUMAINS. Oui, ça paraît bête comme ça, mais la dernière fois remonte à très loin et mes essais depuis n'était pas très heureux (pour mon ressenti personnel des histoires).
Mais peut-être que ça vient du fait que cette fois-ci, se sont des enfants ?

Au final, le point de vue omniscient a été bien adapté, même s'il sera encore plus utile au tome 2. La voix du narrateur n'est pas aussi marquée que je l'imaginais au départ. Disons qu'elle s'est mise en place plutôt naturellement et que je ne l'ai pas contrainte pour de mauvaises raisons.

J'aime beaucoup mes personnages. J'ai hâte de les retrouver pour les tomes suivants. Même si je sais que je n'écrirais sans doute pas le tome 2 avant l'été prochain. C'est pas grave, j'ai vu qu'avec une bonne préparation et une histoire qui fait partie de moi, ça sort tout seul et ça va vite.

Le tome 2 sera plus sombre, on creusera des problèmes qui n'ont étés qu'effleurés dans celui-là. Il sera sans doute plus long, également, vu ma trame. À moins que j'opte pour des chapitres plus courts ? On verra.

Pour l'instant, je suis juste contente.

Je vais laisser reposer tout ça le temps des fêtes avant de relire, corriger, et envoyez aux bêtas.

Si tout va bien, ça coïncidera alors au début des corrections éditoriales sur le tome 2 des Fedeylins !



Allez, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager un extrait... c'est la rencontre de mes quatre protagonistes [indulgence, premier jet, tout ça, hein] :

— Alors comme ça, tu t’appelle Leroy ? demanda la fille aux ongles sales.
— Oui, enfin, c’est le nom de mon père, répondit Anaïs, les lèvres pincées.
Les garçons observaient attentivement les deux filles. La nouvelle se sentit jugée par le groupe. Il se passait quelque chose d’important.
— À partir de maintenant, ton nouveau nom est Princesse.
Anaïs manqua de s’étouffer en éclatant de rire.
— Quoi ?!
— Ici, on ne se contente pas d’être les enfants de nos parents. On est différents. Si tu veux t’intégrer, tu changes de nom.
— Za lui va bien, « Princesse », déclara le petit garçon à qui il manquait des dents.
Le plus grand acquiesça.
Anaïs n’était pas du tout d’accord !
— Ah ben non ! Les princesses attendent bêtement qu’un prince vienne les sauver, elles sont cruches et tombent dans tous les pièges de leur belle mère ! Je ne pourrais pas m’appeler… hum… Manif ou Banderole plutôt ?
— Z’est quoi une Manif ?
— C’est un rassemblement de personnes qui s’exprime pour…
— Non, non, la coupa le plus grand. On ne choisit pas son nom soi-même. C’est Cap’tain qui décide. C’est elle la chef.
La fille aux ongles sales – Cap’tain – sourit et haussa une épaule comme si elle était modeste.
— Je te présente Boussole, dit-elle en désignant le garçon de CM1. Il est aux Aiglons depuis la petite section de maternelle. Peut-être même avant. Alors il connait les lieux comme sa poche. Et puis il ne perd pas le Nord ! Pas vrai Boussole ?
— Sûr, Cap’tain.
Ils échangèrent un clin d’œil. Ces deux là étaient liés par une amitié forte, pas de doute.
— Et voici mon petit frère, Doudou.
— Parce que tu dors avec un doudou, c’est ça ? demanda Anaïs.
Les trois autres s’assombrirent. Cap’tain chuchota :
— Non. C’est comme ça que maman l’appelait.
Un malaise naquit entre les enfants qui terminèrent leur plat sans rien dire. Les parents manquaient à tout le monde. Anaïs, qui n’avait quitté les siens que quelques jours plus tôt, n’imaginait pas ce qu’on ressentait quand on ne les avait pas vus depuis plusieurs mois.
« Tiens bon, se dit-elle. Sois forte ».
Doudou se mit à sucer son pouce. Il avait encore du yaourt aux coins des lèvres.

dimanche 12 décembre 2010

Week-end studieux

Donc, comme je le disais précédemment, j’ai attaqué la rédaction des yeux de l’aigle (enfin, le tome 1). Il devrait faire un peu plus de 100 000 signes, si tout va bien.

J’ai retrouvé ma régularité (deux heures tous les soirs, et un peu plus le week-end) ce qui m’a permis de bien avancer. En plus, comme c’est une histoire destinée aux premières lectures (disons les premiers petits romans à partir de 8 ans), je me suis octroyée une lectrice de choc : ma fille de 7 ans et demi (qui est une grande lectrice et piaffait de lire l’une de mes histoires).

Voilà comment je procède : j’écris un chapitre, je le relis (si possible un peu plus tard ou le lendemain), je le corrige, le passe au répétition détector, l’imprime… et le fait lire à ma fille. C’est assez amusant de l’observer pendant qu’elle lit. Je sens son stress (ou pas), je vois quand elle bute sur des paragraphes… Ensuite, on fait un point ensemble et je note (et elle surligne) tout ce qu’elle n’a pas compris. De la bêta-lecture en live.

Je reprendrai l’ensemble dans un second temps. Pour l’instant, j’avance dans le premier jet.

A vrai dire, j’en suis à 60 000 signes. Oui. Plus de la moitié. Et je n’ai attaqué que mercredi ! C’est dingue, moi qui me demandais quand j’aurais le temps de l’écrire… ben en fait, ça ne va me prendre que 15 jours !

Bon, d’accord, il y aura du boulot de correction (j’ai eu du mal à trouver le bon ton du narrateur, par exemple, donc je sais qu’au moins les deux premiers chapitres sont à revoir de ce côté-là, mais maintenant ça roule) mais n’empêche ! C’est cool.

Pourquoi j’avance aussi vite ? Trois raisons :

• D’abord parce que ma trame est caroublée (merci la méthode flocon), je sais exactement où je vais.
• Ensuite parce qu’une première lectrice de 7 ans et demi qui vous dit « Ben, maman ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas sur ton ordinateur à écrire ? Mais moi je veux savoir la suiiiiiiite ! » eh ben mine de rien, ça motive pour avancer.
• Et surtout parce que j’adore cette histoire, en fait !

mercredi 8 décembre 2010

Post-convention = mega motivation

Je suis de retour de la convention CoCyclics où, comme d'habitude, la bonne humeur a été au rendez-vous ! C'est quand même incroyable d'avoir la chance de pouvoir partager ce qu'on vit avec un groupe de gens qui comprend ! (l'attente, les doutes, le travail, la joie, la fierté...). Je ne sais pas comment font ceux qui vivent l'écriture complètement seuls. Surtout qu'au quotidien, la famille et les amis - même s'ils sont de bon soutiens - ne peuvent pas toujours comprendre des subtilités (comme un nombre de miliers de signes, le blocage sur un point d'un syno, l'attente d'une réponse à un AT...)

Pour moi, ça a été l'occasion de faire mes premières dédicaces ! Eh oui, mon formidable éditeur m'a donné quelques exemplaires numériques des fedeylins (les mêmes qui sont partis chez les libraires) pour donner aux grenouilles !
J'ai découvert que c'est une part du job que j'aime bien (même si j'ai toujours peur de faire des fautes...).




J'ai fait un petit tour au salon de Montreuil (on visualise les lieux pour l'année prochaine !). On sent qu'il y a de quoi faire ! Ma carte bleue pleure encore (mais mes enfants sont ravis de leurs livres dédicacés).

Ah, pendant que j'y pense ! Les corrections éditoriales du tome 2 des fedeylins ont été légèrement décalées.

Vous savez ce que ça veut dire ?

Je vais pouvoir écrire les yeux de l'aigle tout de suite !!!

Ça y est, j'ai posé les trames des tomes 2 et 3. Il est temps de commencer le tome 1 !

lundi 29 novembre 2010

Lectures de novembre

Le bois Duncton, William Horwood.



On m’avait parlé de ce roman en me disant qu’il avait quelque chose de proche des Fedeylins. C’est vrai. Les thèmes sont différents, les ambiances aussi, mais on retrouve ce petit côté anthropologique que j’aime, cette immersion dans une culture différente de la nôtre, à une échelle différente.

Là, se sont des taupes. C’est extrêmement bien rendu, très crédible dans leurs coutumes et leurs croyances. Avec une belle histoire de Grand Amour au milieu.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, très complète, même si je ne m’attendais pas à autant de moments durs. Ce qui m’a gêné ? Le format (747 pages, ouch). Je comprends pourquoi j’ai scindé mon histoire en plusieurs tomes. Là, ça aurait très bien pu en faire au moins 3 de bonne épaisseur.

Je n’ai pas totalement accroché au style, trop ampoulé. Même si les descriptions sont belles, elles sont un peu rudes pour moi.

Les bonus amusants ? Le livre a des rabats ! Et je viens de découvrir qu’il a été écrit l’année de ma naissance.

Bref, si vous cherchez une histoire dans laquelle vous immerger un grand moment ; si vous avez envie d’odeurs de terre, de mousse, de fourrure qui crisse sous les pattes ; si vous aimez les lombrics et les chiens errants ; foncez acheter Le bois Duncton !

La loi du Désert, Franck Ferric



Ce roman a fait l’objet d’une fiche dans les dissections batraciennes de CoCyclics (un espace de partage pour valoriser les ouvrages francophones) et c’est en prenant connaissance des commentaires des uns et des autres que j’ai eu la curiosité de le lire.

C’est assez différent de ce dont j’ai l’habitude. Là encore, c’est un monde très original où les ambiances désertiques, la soif, la chaleur, sont brillamment décrites. On suit en alternance les points de vue de deux frères qui vivent des aventures très différentes et très fortes. Je suis vraiment entrée dans l’atmosphère particulière de ce monde en guerre, aux mystères qui ne demandent qu’à être découverts.

Le style est magnifique. Mon seul regret vient peut-être de la fin (pas le dénouement mais le dernier quart) qui m’a semblé être moins lié au reste de l’histoire que je l’aurais aimé. Et des interventions de personnages pour venir en aide aux héros qui, hélas, passent parfois pour des deus ex machina.

Mais dans l’ensemble je ne suis pas déçue du voyage. C’est un livre fort sur la condition humaine, la fraternité, la guerre, la nature… Plutôt de l’anticipation que de la fantasy ou de la SF… A découvrir. Vraiment.

D’un monde à l’autre, T1 de « La quête d’Ewilan », Pierre Bottero.



Bon alors à un moment, il fallait bien que je me décide à lire mon premier Bottero.

J’ai été scotchée par la maîtrise de la structure narrative (pour parler avec des grands mots) de l’auteur. En un petit chapitre, à peine 5 pages, le lecteur est accroché et plongé dans un autre monde avec une seule envie : tourner la page.

C’est très fort d’arriver à faire ça. Peu d’auteurs en sont capables. Donc dès le début j’ai compris pourquoi ceux qui avaient lu Bottero en parlaient comme d’un grand.

L’histoire en elle-même est quand même très jeunesse, mais plaisante. Le style est juste. Des petites touches d’humour bienvenues. Quelques clichés sur les personnages, mais bon, selon l’âge visé, ça passe.

Je n’aime pas la couverture, par contre. Si on enlève ma curiosité vis-à-vis de l’auteur, je n’aurais sans doute jamais ouvert le bouquin. Dommage.

Ma conclusion ? Je lirais les suivants avec plaisir et je le conseillerais autour de moi à partir de 9-10 ans.

La pâle lueur des ténèbres, A comme Association, Erik L’Homme.



Dans la foulée, je suis tombée sur ce petit roman dont la couverture m’a attiré pour une bonne raison : le nom de deux éditeurs côtes à côtes (Gallimard Jeunesse et Rageot). Je n’avais jamais vu ça. Donc, j’ai feuilleté le bouquin par curiosité, et là, je vois toute une explication sur l’association de deux auteurs (Erik L’Homme et Pierre Bottero) ainsi que de leurs éditeurs pour ce projet.

Plutôt dans un bon esprit suite à ma lecture d’Ewilan, c’est donc, là encore, avec une grand curiosité que j’ai ramené ce roman chez moi (d’autant que j’avais également beaucoup entendu parler d’Erik L’Homme sans avoir rien lu de lui, eh, oui, que voulez-vous, toute une culture à rattraper).

Et là, j’ai découvert un personnage à l’humour potache, qui s’adresse à moi directement, lycéen la journée et stagiaire pour une association qui gère les Anormaux (genre vampires, lycans, goules et autres). Avec des notions de magie en plus ! Et un code propre à l’univers, qui fonctionne bien !

Bref, un petit divertissement très plaisant. Là encore, je lirais les autres volumes avec grand plaisir. D’autant que chaque auteur se consacre à un stagiaire différent, ça promet d’être savoureux.

Ça ne révolutionne pas la littérature, mais ça fait sourire un moment et, quelque part, j’aime les livres qui rendent heureux.

Pretties, T2 de la série Uglies, Scott Westerfeld



Oui, comme j’ai bien descendu la PAL, je suis retournée à la bibliothèque ! J’ai enfin pu dévorer le tome 2 de la série des Uglies dont je vous avait parlé il y a quelques mois.

J’ai retrouvé avec plaisir le personnage principal du tome 1, Tally, pas tout à fait la même, pas tout à fait une autre ^^ mais toujours prête à se lancer dans des plans foireux.

On partait d’un thème autour de la beauté et la perception de soi, on aborde l’amitié, la trahison, l’amour, le danger… c’est un tome très rythmé (à part un petit coup de mou à 100 pages de la fin, et puis ça redémarre). On sent que ça se corse et la fin donne encore plus envie d’avoir la suite, là, maintenant !

Le fameux petit coup de mou, rebondissement auquel je ne m’attendais pas (enfin, je ne m’attendais pas aux autres non plus, mais il y a quand même rebondissement et rebondissement) m’oblige à trouver ce tome un peu mois réussi que le premier, mais il s’agit peut être de graines plantées pour éclore dans les tomes suivants. Enfin, je l’espère.

En tout cas, si vous cherchez une lecture intense… allez-y !



PS : dans mes lectures de novembre, je ne compte pas le tome 1 des fedeylins, mais il en a aussi fait partie dans sa forme reliée !


Et puis... comme je ne peux pas lire et écrire en parallèle, j'essaye de lire un maximum parce que bientôt, il sera temps de se remettre au travail. Sérieusement.

dimanche 28 novembre 2010

Comment s'est passé le travail sur la couverture ?

Je sais que certains lecteurs de ce blog sont curieux de savoir comment se passent concrètement les différentes phases éditoriales entre l'acceptation du manuscrit et sa sortie.

Aujourd'hui, je vais vous raconter comment nous avons travaillé sur la couverture du tome 1 (voir l'image ci-dessous).

Tout d'abord, le choix de l'illustrateur.

Mon éditeur m'a parlé de David Revoy car il pensait que son travail serait parfait pour illustrer le monde des fedeylins. Je suis allée faire un tour sur son site et, effectivement, j'ai adoré ! (regardez la fille qui joue de la harpe avec une toile d'araignée ! A l'époque, il n'y avait pas encore la fée chasseuse de moustiques, mais ces images résonnaient déjà avec mon univers).

Lorsque nous nous sommes vu à Paris pour travailler sur le manuscrit, mon éditeur m'a montré le travail de plusieurs autres illustrateurs mais j'ai été moins emballée (le traitement systématique des fées avec de grandes oreilles pointues m'agace). Bref, le choix a été rapide !


Ensuite, nous avons envoyé le manuscrit complet à l'illustrateur pour qu'il le lise. Nous avons également isolé quelques passages du texte (essentiellement des descriptions de l'univers et des personnages principaux) pour l'aider.


Le premier dessin qu'il nous a envoyé était magnifique ! Sauf qu'il rendait une impression très très jeunesse (pour un lecteur autour de 8 ans) alors que le roman s'adresse quand même aux plus grands (je l'ai écrit pour adultes, mais il passe bien à partir de 13 ans). Ce dessin n'était qu'un premier essai autour de l'univers et n'était pas pour la préparation de la couverture. Ça nous a permis de préciser quel rendu nous voulions (et ce que nous ne voulions pas).

Ensuite, il a été temps de préparer la couverture. Mon éditeur et moi en avions discuté et je voulais vraiment voir Cahyl dans sa bulle dès la couverture (après tout, c'est le début ! Et c'est une image forte et originale). Nous avons donc posé les éléments qui devaient figurer sur l'image : Cahyl dans sa bulle, OK, mais au bord d'éclore (d'où les fissures sur la bulle), un danger potentiel dans l'eau (un poisson qui gobe des bulles), et Glark, encore têtard, qui regarde Cahyl (avec une incertitude : est-il dangereux lui aussi ?). Au loin, le village, la forêt, et le ciel où sera positionné le titre.





A lire comme ça, ça à l'air simple. Eh bien ça ne l'est pas. Nous avons fait énormément d'allers-retours pour préciser les positions des uns et des autres, les proportions dans l'image, les couleurs... David Revoy est juste formidable. Non seulement, ses dessins sont magnifiques, mais il est à l'écoute de nos avis et n'hésite pas à modifier aussitôt son dessin (parfois même trop vite ! Je me souviens avoir fait une remarque "pour info" sans vouloir spécialement une modification [on était à la fin, c'était déjà magnifique] et avant que mon éditeur lui dise de ne rien toucher, il avait déjà proposé un nouveau dessin ! Je m'en suis voulu... mais tout s'est bien terminé).

Nous avions donc une image magnifique. Mais est-ce que ça suffisait à faire une couverture ?

Ensuite, ça a été au tour des petites mains de l'ombre d'agir pour placer le titre, mon nom, etc. Choisir les couleurs de la 4ème de couv'... etc. Et là, a commencé à se poser un problème : le nom du cycle, Fedeylins, ne ressortait pas sur le magnifique ciel bleu avec ses nuages vaporeux.

Quelques bidouilles plus tard, je me suis retrouvée avec un ciel gris-vert. Et là, je ne vous le cache pas, j'ai été déçue (c'est difficile de se réjouir quand on se focalise sur le seul point qui chiffonne). Ça apportait de l'étrangeté et ça rendait plutôt bien globalement (ceux qui ne connaissaient pas l'univers ne voyaient pas le problème) mais moi, je grinçais des dents : je ne voulais pas qu'on puisse imaginer que le ciel de cet univers était vert !

Il y a eu plusieurs choix de polices pour "Fedeylins" et j'ai toujours pu donner mon avis (même si là, ça ne se décidait pas à mon niveau). Pour vous donner une idée, sur l'impression numérique adressée aux libraires (voir cet article), le ciel était vert et la police différente du choix final.

Mais nous savions que l'ensemble pouvait être encore mieux. Les équipes qui bossaient sur la police ont affiné un peu le "F" et le "L", changé l'orientation de la lumière (ça paraît bête, comme ça, mais c'est vrai que ça change tout)... et ont fait de nouveaux essais avec un ciel un peu plus bleu.

Et là, Whaou !

Nous avions enfin la couverture finale !

Combien de temps a-t-il fallu ? Eh bien le premier dessin (celui très jeunesse) a été envoyé au mois de mai. Le dessin final de David Revoy a été validé début août. Et la couverture est prête fin novembre. Environ 7 mois, donc. Mais ça en valait la peine.

Je me rends compte d'avoir eu énormément de chance de pouvoir donner mon avis (et d'avoir parfois été pénible...). L'avantage, c'est que j'ai tellement cet univers en tête que j'en connais les moindres détails et que je le visualise de façon très précise. L'inconvénient, c'est que je suis très perfectionniste... et qu'il en faut beaucoup pour me satisfaire !

Maintenant, on ne touche plus à rien. Si tout va bien, la couverture finale sera encore plus belle (les lettres de "Fedeylins" seront gaufrées - donc en relief - et dorées. Il devrait y avoir aussi un pelliculage mat/brillant différent pour donner encore plus de profondeur à tout ça).

Et en route pour la couverture du tome 2 ^^

jeudi 25 novembre 2010

La couverture du tome 1 !

Tadaaaa !


Vivement le 3 mars 2011 !!!!

dimanche 21 novembre 2010

Une question de point de vue

Je suis toujours sur la préparation des yeux de l'aigle (dont le tome 1 s'appelle pour l'instant "Les Aiglons" et le tome 2 "La reine des nuages") et je me pose la question du point de vue à adopter.

Sur le principe, la même histoire peut être racontée de différentes façons. Le tout, c'est de trouver le point de vue* qui lui donnera le plus de force et donc la meilleur façon de raconter cette histoire. C'est un choix à faire avec du recul, une fois que les différentes scènes (ou au moins une partie d'entre elles) sont connues. Certains points de vue s'imposent (par exemple, difficile d'utiliser la première personne quand des groupes sont séparés et que le personnage de point de vue ne peut pas connaître ce que font les autres). D'autres méritent d'être testés ou affinés.

Je me rends compte que j'ai beaucoup varié les points de vue au cours de mes différents romans (ça faisait aussi partie du défi, ou de chaque exercice) :

* Le premier (qui s'appelait "une lumière dans l'obscurité", oh mon dieu, quel titre horrible) a été écrit d'un point de vue omniscient sans voix particulière
* Le second... aussi (lui, il s'appelait "Revenir"). A l'époque, le challenge se portait sur d'autres points (dont je crois avoir déjà parlé)
* Le troisième (et je ne sais pas si on doit compter 4, 5 et 6 aussi ^^) c'est les Fedeylins. J'ai aimé utiliser la première personne surtout pour que le principe de l'empathie fonctionne [mode subliminal : vivement le 3 mars]. Ça m'a posé des problèmes lors d'une scène à la fin du tome 1 (là, un point de vue omniscient aurait été plus adapté) mais, grâce au retour des bêtas, j'ai contourné le problème et, au final, je ne regrette pas ce choix.
* Ensuite, il y a eu "Les couleurs de l'aura". J'ai testé la troisième personne limitée. C'était sans doute l'un des principaux défis de ce texte (avec le retour aux personnages humains et, surtout, la grosse pression d'écrire autre chose après les fedeylins). Bon, c'était un essai, résultat moyen. Mais un bon exercice qui m'a aidé pour...
*... "les élémentaires" ! Là, point de vue à la troisième personne limitée, alternance de point de vue entre 5 personnages principaux (et deux secondaires). Je crois que cette fois-ci, c'est plus net et ça fonctionne mieux.

On arrive donc aux yeux de l'aigle. J'ai hésité avec la première personne, de nouveau, mais là, à force d'avancer dans la préparation du tome 2, je vois que ce ne sera pas possible. La 3ème personne limitée ? Hum, j'ai peur que ce soit une alternance un peu trop complexe pour un lecteur de 8 ans.
Et puis, comme je n'aime pas écrire deux fois le même livre (ce n'est jamais vrai, mais c'est une impression désagréable quand le défi n'est pas assez important), je pense opter pour un narrateur omniscient avec une voix propre. Une sorte de personnage supplémentaire extérieur à l'histoire.

Je continue ma préparation (je me remets à la méthode flocon) et, quand j'aurais posé la trame du tome 3, je ferai des essais pour vérifier si ça fonctionne avant de me lancer. Je vous dirai ^^.

Une chose est sûre, pour le cycle de Jivana, je réutilise la première personne... mais pour des raisons différentes que dans les fedeylins (suspens, suspens).




* Si vous voulez en savoir plus sur les points de vue, je vous conseille l'excellent bouquin d'Orson Scott Card "Personnages et points de vue" ou le blog de Lionel Davoust qui explique tout bien.

dimanche 14 novembre 2010

Le tome 1 part chez les libraires !


(j'aurais pu poster plus tôt mais que voulez-vous, j'ai aussi une vie...)

Bref, voilà ! Le joli petit paquet de feuilles que vous voyez entre mes mains, c'est l'édition numérique du tome 1 des fedeylins (Les Rives du Monde) qui sort le 3 mars (retenez la date) et qui vient tout juste de commencer sa vie à l'extérieur. C'est à dire ? Eh bien Les réprésentants Gründ vont le lire et le faire lire aux libraires de leur réseau pour préparer la mise en place en libraire (qui aura donc lieu le 3 mars, vous avez suivi ?).


Vous noterez avec beaucoup de subtilité que je ne vous montre RIEN, hé hé, le mystère reste entier. Promis, dès que les derniers détails de la couverture sont finalisés et que je peux la diffuser au monde entier, vous serez les premiers à la voir !


Je me suis donc empressée de relire cette version quasi ultime pour traquer les bricoles qui ne devraient pas traîner (quand on en est aux apostophes qui ne sont pas dans le bon sens, c'est que ça sent la fin). Mission accomplie en mode pinailleuse, ça, c'est fait.


Bon, je n'ai pas rectifié tous les tics d'écriture horribles dont je ne m'apperçois que maintenant (au moins, ça me donne l'impression que je peux encore progresser, ça rassure quelque part) mais quand même quelques uns (parce que c'est le moment où jamais).


Quoi d'autre ? Ah, j'ai travaillé sur le projet autour de la grammaire (ma contribution est quasi terminée, et je suis contente de passer à autre chose de plus personnel).


J'avance doucement sur la préparation du Tome 2 des Yeux de l'Aigle. Je ne sais pas si j'arriverais à m'y mettre en décembre, finalement. J'ai peur que ça repousse au printemps prochain sinon... mais je peux prendre mon temps. Ce n'est pas dramatique si je laisse maturer plus longtemps, au contraire, ça sera sans doute mieux au final.

Voilà !

Sinon, vous, ça va ?

Et vous faites quoi le 3 mars ?

vendredi 5 novembre 2010

Les yeux de l'aigle

Allez, je me lance. Il est temps de vous parler de mon prochain roman !

Ça fait plusieurs mois qu'il mijote et il va bientôt être prêt à sortir de ma tête (à vrai dire, le tome 1 est déjà prêt mais je préfère peaufiner la préparation de la suite avant de me lancer dans la rédaction).

Donc, ça s'appelle "Les yeux de l'aigle" et c'est une trilogie. Oui.
Et c'est jeunesse. Genre, à partir de 8 ans.



Je vais l'écrire "la porte fermée", donc je ne vais pas entrer dans le détail de l'histoire sur ce blog. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a un petit goût de "club des cinq" et des "Cités d'or".


Pour l'instant, j'ai appliqué la méthode flocon pour renforcer les éléments que j'avais déjà. Maintenant, mes personnages sont plus précis, ils ont leur voix (j'ai même ajouté une étape sur le "champ lexical" de chacun pour déterminer les mots ou expressions qui leurs sont propres).
J'avais déjà une trame détaillée, je l'ai creusée un peu et je "vois" clairement tout le tome 1 dans le détail.

Je pourrais me mettre à rédiger tout de suite (et j'en ai envie !) mais mon travail sur les fedeylins m'a appris qu'à force d'avancer dans les tomes suivants, on a souvent besoin de revenir en arrière pour préciser (ou modifier) des points du premier tome. Donc je vais effectuer une préparation du même genre (méthode flocon + trame détaillée creusée) sur les deux autres tomes avant de rédiger. J'espère qu'il y aura un peu moins d'ajustements à faire.


Dans tous les cas... j'ai hâte !



[Sinon, pour parler d'autre chose, on arrive dans la dernière ligne droite pour le tome 1 des fedeylins : j'ai terminé les annexes, la mise en page est validée (si tout va bien), une version imprimée en numérique devrait bientôt être transmise aux libraires (d'ailleurs, je rencontre les représentants de Gründ lundi). Encore deux ou trois bricoles à voir pour la couverture, mais on y est presque. On attaque bientôt les corrections pour le tome 2 ! Ça se précise...]

lundi 1 novembre 2010

Lectures d'octobre

Attention lecteur, sauras-tu reconnaitre l’éditeur mystère dont j’ai lu la moitié du catalogue et l’intrus qui n’en fait pas partie ? ^^

Krine, Les pilleurs de cerceuils, Stéphane Tamaillon.


Les pilleurs de cerceuils est un livre punchy, plein d'action, qui se lit vite et nous entraîne dans une enquête plongée dans le surnaturel. Certains noms vous paraîtront familiers, mais les clichés explosent vite.
Hector Krine est un croisement de Sherlock Holmes (il habite au 221A Baker Street !) et Wolverine (sans les griffes). Grande réussite du roman : on suit avec intérêt l'enquête pendant que les personnages évoluent dans leur façon de voir le monde (et leur façon de se percevoir eux même).
Les personnages secondaires sont truculents et le jeune Matthew est touchant de justesse.

Bref, j'ai beaucoup aimé !

Le petit plus du livre : Un véritable making-off en fin d'ouvrage permet d'en savoir plus sur les influences de l'auteur et de prolonger le récit après lecture. A ne pas lire avant d'avoir terminé l'histoire sous peine de spoilers !


Cheese-Kid et l’étrange docteur Gorz, Paul-Elie Hamou.



Un petit livre autour des super-héros et de l’adolescence. Le jeune héros se retrouve affublé d’un super pouvoir pour le moins étrange : il peut se transformer en fromage ! Fondue savoyarde, munster ou même de simples croûtes… finalement, être ado, n’est-ce pas un peu se retrouver la peau grasse et dégager une odeur étrange sous le coup d’une émotion ? Mais derrière tout ça, il y a une bonne petite aventure qui respecte les codes du genre avec super-vilains, super-gadgets et mise en danger du monde et des amis du héros.

J’ai passé un bon moment avec ce livre qui peut être lu à partir de 10/11 ans sans problème.

Le petit plus ? Une couverture avec un rabat qui se déplie où l’illustration se développe ! [comme ce sera le cas pour les fedeylins ^^]



David a du flair, Jean-Hugues Oppel.



Une enquête classique type club des cinq avec un langage très très moderne (limite des gros mots) où les clins d’œil de l’auteur au lecteur sont savoureux. J’ai été un peu déçue de ne pas y trouver du tout d’élément fantastique (je me suis fait avoir par la lumière verte de la couv’).

A conseiller pour des lecteurs plus jeunes, je suis un peu trop loin de la cible pour apprécier vraiment.

Le petit plus ? Les bonus ! La grille de mots croisés et la recette de Blanquette de veau qui apparaissent dans l’histoire. Je ne m’y attendais pas et j’ai trouvé ça génial.

Nada Solstice, L’avaleur de talents, Johan Heliot.



Alors là, c’est nettement plus ma came. On est dans l’imaginaire pur. Monde proche du notre mais décalé car tout le monde à un pouvoir, découvert à la naissance et lié au prénom. Autant vous dire que se sont des thèmes qui me parlent puisqu’ils trouvent une résonnance dans mon travail sur les fedeylins. [Si vous avez déjà lu et aimé les fedeylins, vous aimerez Nada Solstice].

Bref, j’ai adoré.

Le petit plus ? Là encore, une recette que l’on trouve dans l’histoire (j’aime cette idée de prolonger le roman chez soi, ça me fait penser à « l’histoire sans fin » : quand je l’ai lu étant gamine, je me préparais les même sandwichs que mangeait le héros pendant qu’il lisait le livre !). Et s’il vous faut encore une bonne raison de le lire, je dirais – pour certaines lectrices de ce blog que je commence à connaître – qu’il y a un dirigeable ! ^^



Les yeux d’Opale, Bénédicte Taffin.



Ce roman a quelque chose d’ambitieux. 800 pages, une alternance de chapitres SF et d’autres Fantasy, des calculs en base 8 et des titres de chapitre du genre « Sepfer Loor Beomeïs 5-3-3-2 ». Le mot qui me vient en tête pour le décrire est « dense ».

J’ai tourné autour un moment avant de l’attaquer, avec la crainte que j’éprouve sur certains bouquins depuis quelque temps : qu’est-ce que je fais si je n’aime pas, puisque je connais l’auteur ? [note : Bénédicte Taffin est une grenouille de CoCyclics mais « les yeux d’Opale » n’est pas passé par le cycle de bêta-lecture]

Malheureusement, je n’ai pas accroché plus que ça. J’ai trouvé le style agréable, mais la partie fantasy m’a fait grincé des dents (le lundsum, petit animal magique qu’on est censé aimer, m’a fait l’effet d’un deus ex machina et je n’ai pas adhéré).
La partie SF m’a davantage plu, ce qui m’a motivé à continuer ma lecture.

Après 250 pages difficiles, je suis enfin entrée dans le cœur du roman avec l’envie de connaître la suite (l’idée de la rencontre des deux mondes à un beau potentiel), mais à 100 pages du dénouement, j’ai été déçue de ne pas avoir de réponses aux portes ouvertes. Frustrée.

Donc, voilà, je reste sur une note de déception et j’en suis désolée (heureusement, Bénédicte sait bien que tout le monde n’accroche pas aux mêmes choses !).




Ma pile à lire descend progressivement, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu autant ! Je continue sur ma lancée tout en préparant ma nouvelle histoire...

mardi 26 octobre 2010

Des flocons

Non, il ne neige pas dans la banlieu lyonnaise (du moins, pas encore) mais je vais tout de même évoquer la méthode des flocons dont je parlais dans le message précédent.

Eh oui, c'est bien la méthode qui circule via les forums et autres NaNoWriMo http://www.nanowrimo.org/fr/node/3714263 que j'ai pour ma part découvert grâce à Célia .
Les étapes sont les suivantes :


Étape 1 : résumer en une seule phrase simple le sujet général du roman.

Étape 2 : résumer l'histoire en un paragraphe de cinq ou six phrases.

Étape 3 : faire une présentation des personnages principaux, non pas des descriptions, mais un résumé de leurs motivations, de leurs fils narratifs et de ce qui va changer chez eux au cours de l'intrigue.

Étape 4 : reprendre le paragraphe de l'étape 2 et faire de chaque phrase un paragraphe complet, aboutissant à un synopsis en une page.

Étape 5 : faire une description et un résumé d'intrigue, sur une page pour les personnages principaux, plus basique pour les personnages secondaires.

Étape 6 : développer le synopsis de l'étape 4 sur quatre ou cinq pages.

Étape 7 : faire des fiches de personnages complètes, avec background détaillé et synopsis par perso.

Étape 8 : écrire la liste des scènes.

Étape 9 (facultative) : faire une description détaillée de ce que sera le roman (sur une cinquantaine de pages, d'après l'auteur).

Étape 10 : écrire.



Alors, comme vous le savez déjà, j'ai une passion pour les trames détaillées.
Une méthode aussi détaillée me faisait quand même un peu peur mais, ne reculant devant aucun sacrifice (ou pas) j'ai décidé d'essayer pour voir.


Sur quelle histoire me direz-vous ? Patience, je vous en parlerai bientôt (oui, je repousse, je garde ça secret encore un peu). Bref.

L'histoire dont je vous parle est déjà dans un état de préparation bien avancée. Pour tout dire, j'avais déjà une première trame détaillée. Alors la méthode Flocon ne devait que m'aider à valider si tout se tenait avant de me lancer.

Aujourd'hui je voudrais vous parler plus particulièrement de l'étape 5, qui, dans le détail devient une sorte de « synopsis pour personnages » pour raconter l’histoire du point de vue de chacun. C'est assez drôle à faire et ça apporte un vrai plus : la voix des personnages apparaît déjà.

Souvent, quand je commence la rédaction pure, certaines voix viennent toutes seules et d'autres mettent du temps avant de s'affirmer. Ça me demande un travail de lissage plus important lors de la relecture. Mais là, c'est comme si les personnages existaient déjà ! Qu'ils avaient déjà vécu l'histoire en question !

Franchement, je m'amuse.

Ça me fait penser à l'interrogatoire de Kari dans le court-métrage "Jack Jack attack" (en bonus des Indestructibles). ^^

samedi 23 octobre 2010

Recentrage

Bon, lecteur-chéri, je te mens. Je ne travaille pas du tout sur les auras.

J'ai essayé, hein, mais ça ne veux pas. Je sens que cette histoire ne fait pas assez partie de moi.
Donc, j'arrête de forcer et je la mets de côté.
Tant pis pour le cycle CoCyclics.

On ne sait jamais, peut-être que d'ici quelques semaines / mois / années, je reprendrai ce texte (et j'aurais alors de la matière pour le faire puisque c'est tout prêt) mais pour l'instant, non. Ça me fait plus de mal que de bien.

Bref.

Donc, qu'est-ce que je fais ? Eh bien j'ai découvert qu'en fait, je suis un peu naze d'avoir beaucoup enchaîné depuis la rentrée scolaire, donc je fais une pause. Je me recentre pour savoir ce que je veux. Je bouquine.
Ça, ça me fait du bien !

Et puis je permets au texte que je ne pensais pas pouvoir commencer avant décembre (ou 2011) de venir doucement compléter sa préparation. Je vous en parlerai bientôt (même si j'écrirai la porte fermée comme je l'avais fait pour les fedeylins ou les élémentaires. Ça fonctionne mieux pour moi).
A cette occasion, je teste la "méthode Flocon" qui permet - entre autre - de vérifier que la préparation est suffisante avant de se lancer dans l'écriture.
(mais comme je le disais, j'en parlerai bientôt plus en détail).

A part ça, je suis ravie de découvrir (et vous faire partager) la couverture du roman de Syven "Au Sortir de l'Ombre" ! (et j'ai hâte de pouvoir vous montrer celle des Fedeylins ^^)

dimanche 17 octobre 2010

Petit point

Bon, alors :

* Les corrections éditoriales du tome 1 des fedeylins : c'est fait.

* Le plus gros du projet grammaire : c'est fait (le reste attendra fin novembre)

* La correction des élémentaires pour arriver à une V5 correcte : c'est fait.

Me reste donc :

* Les corrections éditoriales du tome 2 des fedeylins : j'attends d'avoir la matière pour m'y mettre mais dans tout les cas c'est à rendre d'ici mi-décembre, donc ça va. A la fois j'ai le temps, et à la fois se sera vite là.

* La réécriture des auras. Bon, ben y'a plus qu'à !

Ça fait toujours bizarre de reprendre à zéro un projet, réouvrir une page blanche... mais dans certains cas, ça fonctionne mieux et plus vite que de chercher à tout prix à faire entrer des ronds dans des carrés.

Environ 200 000 signes. J'espère terminer en un mois.
Ces temps-ci, j'ai retrouvé un bon rythme, donc j'espère m'y tenir !

mercredi 13 octobre 2010

No NaNoWriMo

Le mois de novembre a été décrété par une bande d'allumés comme "mois national de l'écriture de roman" (NAtional NOvel WRIting MOnth ou NaNoWriMo pour aller plus vite). Depuis plusieurs années, des milliers de gens, partout dans le monde, tentent d'écrire 50 000 mots de fiction entre le 1er et le 30 novembre. L'équivalent d'un petit roman, quoi.

Leurs raisons sont diverses (celle que j'aime le plus est "pour ne pas repousser à "quand j'aurais le temps" l'écriture du roman qu'on se promet d'écrire depuis des années, vu qu'on a jamais le temps !"). Par contre, le défi est de taille vu que, pour réussir, il faut écrire autour de 1 600 mots par jour. De mon côté, dans les bonnes périodes de rédaction pure, je tourne autour de 1 000 mots par séance d'environ 2h, donc il faudrait que je travaille un peu plus longtemps à chaque séance, et que j'écrive tous les jours pendant un mois (même si je suis plutôt régulière, je m'accorde toujours une ou deux soirées de pause par semaine (histoire d'avoir un semblant de vie sociale et familiale)).


Bref, techniquement, je ne trouve pas l'exercice insurmontable et, comme j'aime bien les défis, je serais capable de me lancer pour voir.


Sauf que cette année, ça ne va pas être possible (eh oh, la correction des élémentaires, la réécriture des auras et les corrections éditoriales du tome 2 des fedeylins, hein !). Ce n'est pourtant pas faute d'avoir un roman sous le coude à écrire (il attend son tour !). Mais voilà, je ne peux pas tout faire (et je n'ai pas envie de me speeder plus que d'habitude ! Je suis déjà à fond !).


Donc, No NaNo pour moi cette année !

Mais je souhaite plein de courage et de beaux écrits à tous les participants (quoi que les créateurs du NaNoWriMo annoncent clairement que l'objectif visé, c'est la quantité, pas la qualité !)

Pour en savoir plus : consultez le site du NaNoWriMo.

samedi 9 octobre 2010

Lectures de septembre

Bon, je vous avais promis de vous parler de mes dernières lectures, voilà donc un petit topo (qui n’a pas vocation d’être critique, ce n’est pas l’objet de ce blog, ce n’est que mon avis de simple [bêta]lectrice et auteur).


Uglies de Scott Westerfeld


J’avais beaucoup entendu parlé de ce cycle, aussi, quand je suis tombée dessus à la bibliothèque, je n’ai pas hésité ! Je n’ai pas été déçue. Je l’ai lu en quasiment une journée. C’est magnifiquement bien construit (la découverte du monde se fait peu à peu par les yeux de quelqu’un qui le connaît déjà, exercice difficile à maîtriser et Scott Westerfeld est un grand, là dedans !), c'est rythmé à souhait. J’ai accroché aussi bien au style qu’à l’histoire, aux personnages et aux ambiances. Une vraie réussite.
J’aurais aimé enchaîner aussitôt avec la suite, Pretties, mais ma Pile à Lire est déjà assez haute comme ça pour que je traîne mes guêtres à la biblio ce mois-ci.
Ma réflexion générale sur ce bouquin : « si c’est ça la fameuse littérature Young Adult, alors, non seulement j’adhère, mais je serais fière de réussir à faire ressentir ça à mes lecteurs ».



La perle et l’enfant de Paul Beorn


99% des gens qui suivent ce blog ont entendu parlé de ce roman. Je ne vais donc pas m’attarder. Seulement dire que je me suis régalée et que mon seul regret est la coupe en deux tomes. Moi qui aime les gros pavés, je n’aurais pas rechigné sur une plus grosse épaisseur de tranche, et avoir la fin tout de suite… mais bon, les choix éditoriaux, tout ça. Bref, j’ai passé un excellent moment avec Jéhanne, la perle et le baba dans un monde où les illusions se révèlent et où les clichés n’ont pas leur place (non, pas d’orphelin choisi par une prophétie, pas de vieux sage qui guide le héros aux pouvoirs formidables… ici, on a une jeune fille commune, plutôt réfractaire à la magie, et dont les pouvoirs se limitent à avoir du bon sens !). Chapeau à l’auteur pour les ressentis féminins, pas évidents à aborder en tant qu’homme, et dont il se sort super bien.
Bref, je vous le conseille fortement !

Petit bilan en cours et après lecture : je faisais des références au livre dans ma vie quotidienne (c’est assez rare pour être noté et montre à quel point j’étais prise par l’histoire) et… je me suis acheté des boucles d’oreilles avec une grosse perle au bout ^^.



La saveur des figues de Silène


Là encore, si vous suivez ce blog, vous connaissez sans doute Silène ! Ce premier roman, jeunesse, m’a énormément touchée. J’ai pleuré au moins trois fois. Je pense sincèrement que quiconque a eu une grand-mère pourra se retrouver dans cette histoire post-apocalyptique pleine d’espoir et d’envies de liberté.
Mon seul regret (il faut être honnête) c’est qu’il ne soit pas davantage distribué en libraire…

Après cette lecture, j’ai eu la chance de pouvoir proposer mon aide à Silène dans le cadre de son cycle CoCyclics et j’ai bêta-lu le tome 2 des aventures de Moana. Un vrai plaisir de pouvoir découvrir la suite en exclusivité et d’aider l’auteur à toucher juste ! Et même si je n’avais pas vraiment le temps au milieu de tout ce que j’ai à faire, je suis vraiment heureuse qu’elle m’ait fait confiance.



Les chevaliers d’Emeraude T.1 Le feu dans le ciel, Anne Robillard



Alors, j’étais curieuse face à cette saga. Au moins douze bouquins, des fans qui se déguisent dans les allées des salons…
J’avais besoin de comprendre. Donc j’ai emprunté le tome 1 à la biblio pour voir.
Hum. OK, j’ai vu. Je passe. Ce n’est pas mon genre. Je ne sais pas, peut-être que si c’était le premier bouquin de fantasy que je lisais, ça me plairait, mais en l’occurrence, ce n’est pas le premier.



Rock n’ Roll altitude, anthologie aux éditions Denoël.


Trois nouvelles uchroniques autour du Rock ‘n’ Roll, d’Elvis, Janis Joplin, Hendrix… pas mal. Bon, il faut remettre les nouvelles dans le contexte de l’époque où elles ont étés écrites, mais pas mal.

Un gros plus pour « En tournée », une nouvelle assez honirique et pour « Elvis le rouge », destin parallèle d’Elvis, comment il aurait pu se tourner vers le communisme… intéressant !



Dragons et Serpents de Robin Hobb


Vous connaissez tous mon immense passion pour Robin Hobb donc forcément, nouveau cycle, en plus dans le même univers que « Les aventuriers de la mer », ben vous vous doutez bien que je fonce !

Alors oui, bon, Pygmalion a encore coupé deux romans en quatre tomes (à 21 € le roman, je trouve ça vil). Vous savez que j’ai horreur de ça. L’avantage, c’est que je le savais déjà donc ça ne m’a pas trop énervée. En fait – comme souvent chez Robin Hobb – je me suis laissé porter par l’univers. J’y entre comme pour une visite. Je ne m’attends pas à ce que ça pulse dans tous les coins (normalement, elle réussit toujours à m’attraper pour les 100 dernières pages [des tomes en anglais] et là je ne lâche plus rien et il ne faut pas me parler). Certains trouveront ça long (l’ensemble de son œuvre), moi, je m’y sens bien.

Je vois ce qu’elle veut faire, et j’aime ça. Bref, vivement la suite ^^
(et oui, encore des regrets de ne pas être assez douée en anglais pour lire directement en VO).

Voilà !

vendredi 1 octobre 2010

Mais où est passée NB ?


Eh ben elle travaille, pardi ! Vous ne croyez pas que le programme d'enfer que je me suis fixé va se faire tout seul, comme ça, en me laissant le temps de bloguer, quand même ? Doux rêveurs que vous êtes !

Donc voilà, je travaille d'arrache pied. Ce week-end sur le projet-grammaire, la semaine prochaine sur les élémentaires, puis la relecture du tome 1 des fedeylins (bientôt la fin, faut rien lâcher), et ensuite les auras. Une chose après l'autre.

J'espère avoir bientôt le temps de poster un petit quelque chose sur mes dernières lectures (mais quand... argh.).

Patience, les amis ! En attendant, lisez le compte-rendu du week-end dernier sur le blog de CoCy (j'y étais !)

lundi 20 septembre 2010

A l'attaque !

C'est pas le tout, mais j'ai des corrections sur la planche !

Me voilà repartie pour une nouvelle version des Auras. Pour l'instant, j'en suis au plan de bataille et j'ai trouvé des axes intéressants pour reprendre la moitié. Il me reste une grosse interrogation pour un truc de la fin qui ne passe pas (et je ne sais pas encore par quoi je vais le remplacer) mais je n'en suis pas encore là dans ma lecture, donc j'espère trouver les idées quand j'y arriverai.


Pour le projet sur la grammaire dont je vous ai rapidement parlé, j'ai bien avancé (c'est assez amusant d'écrire avec des contraintes, comme une commande. Je me pose moins de questions !).
J'avancerai encore un peu cette semaine, mais pas trop car je ne pourrais pas tout faire (gros week-end à venir).


Et pour les élémentaires, j'ai bon espoir d'ajuster les dernières corrections rapidement.


J'ai hâte de pouvoir me replonger dans un projet plus long, avec une grande part de rédaction. J'espère secrètement m'y mettre en décembre, mais il y a de fortes chances pour que ça ne se fasse pas avant janvier... et encore. On verra en fonction des corrections éditoriales sur les fedeylins, aussi.

Côté lecture, je profite des beaux jours pour prolonger mon rythme d'été : un jour, un bouquin. Je me suis fixée le dimanche, et ça marche plutôt pas mal jusque là. Je ferais un petit topo sur mes lectures un de ces quatre.

Côté bêta-lecture, je me suis encore régalée avec un texte d'une grenouille de CoCy. C'est vraiment une chance de pouvoir lire d'aussi belles histoires en avant-première !

Bref, ça avance bien !

mardi 14 septembre 2010

[résumé] Les couleurs de l'aura

Puisque je me suis prêtée au jeu du résumé de ma novella "Les couleurs de l'aura" pour le nouveau site de CoCyclics (en cours de réouverture), je le poste aussi ici (des fois que des gens seraient curieux...).

Je pensais que ça se classerait dans la large case "fantastique". On me dit que ça oscille entre anticipation, ou peut-être SF-magique... encore un texte à l'étiquette effacée !

Suite à une étude menée en prison, René Debon identifie les couleurs de l’aura dégagée par chaque individu. En dissociant les auras rouges, criminels potentiels, du reste de la population à l’aura bleue, ce médecin pense apporter au monde une garantie de paix.
Il convainc des auras bleues d’emménager sur l’île Coquille pour créer un état modèle.


Après quatre-vingt ans d’autarcie, l’utopie n’est plus qu’un souvenir. Certaines auras bleues ont viré au rouge et ces dernières sont de plus en plus nombreuses. Le gouvernement durcit ses mesures préventives. Les discriminations se creusent.


Malgré la ségrégation qui fait rage, Ferdinand, un jardinier à l’aura rouge, est engagé au palais présidentiel. Doit-il cet honneur à ses seules capacités à entretenir le précieux verger ? Et pourquoi l’étrange fils du président l’observe-t-il depuis sa fenêtre ?

samedi 11 septembre 2010

La grammaire, niveau CM2

Le train est reparti à toute allure ! A tel point que j'ai parfois du mal à suivre, mais tout est question d'organisation.

* D'abord, la sortie des fedeylins se précise (oui, vous me direz, c'est pour février, n'empêche que tout sera bientôt prêt ! Il y a des moments où je ne réalise pas et d'autres où je saute partout. C'est un vrai bonheur, ce qui m'arrive).

* Les corrections éditoriales sur le tome 2 vont bientôt commencer (hé oui !). C'est bien qu'on avance au maximum avant la sortie du tome 1, surtout que j'aurais pas mal de boulot sur le 3...

* Les élémentaires sont repartis en bêta, pour la dernière fois si tout va bien.

* Les couleurs de l'aura... le cycle avance : la phase I (c'est à dire le travail sur le fond) me conforte dans l'idée qu'il y a du boulot mais, chaque fois, j'essaye de me souvenir qu'il n'y a que 200 000 signes et que donc, ce n'est pas insurmontable !

* Côté CoCyclics, beaucoup de travaux en chantier. C'est bien, on avance, mais ça demande du temps ! N'empêche qu'on est récompensés par une reconnaissance du milieu, ça fait chaud au cœur (lisez le dernier article du blog tintamar(r)e !)

* Et puis, parallèlement à tout ça, je me fais embringuer dans un projet ludique autour de la grammaire pour les primaires (je n'en parle pas trop, c'est expérimental). Moi qui ai toujours été mauvaise dans ces classes là, je me replonge dans des ouvrages niveau CM2... c'est assez drôle à faire. J'espère rattraper des lacunes ("proposition subordonnée conjonctive" ne fais pas partie de mon vocabulaire courant).


Avec tout ça, je dois repousser mes envies d'écrire de nouveau projets (il y en a qui mijotent depuis assez longtemps...) au moins jusqu'au mois de décembre, je pense.

Allez, ce n'est pas très grave. Je ne suis pas obligée de TOUT faire la même année.

mardi 31 août 2010

Lectures de vacances

Car il faut bien faire descendre la pile à lire à un moment ou à un autre (et quel meilleur moment qu’au bord d’une piscine lorsque les gouttes d’eau perlent encore sur une peau hâlée ? A part peut-être sur une plage, entre un pan bagnat et une glace, en levant parfois un sourcil pour vérifier l’avancement des châteaux de sable supervisés par un mari hors pair ?). Bref, voici donc un petit compte-rendu de mes lectures (encore une fois, je ne suis pas critique littéraire, ces avis n’engagent que moi).

J’ai commencé mes vacances par Végas Mytho [Fleuve Noir] de Christophe Lambert (autrement connu sous le nom de « Tueur de lombrics » depuis son aide en tant que script doctor sur les fedeylins).



Autant vous le dire tout de suite : j’ai beaucoup aimé. Quelques bricoles m’empêchent de le classer en tête de mes coups de cœur de l’été, mais je vous le conseille chaudement : une ambiance fiveties très réussie, où des dieux (reconnaissables, et c’est délicieux) tiennent un casino. Des flash-backs « uchroniques » bien amenés, une progression de l’intrigue bien menée, des scènes de combat bien décrites… Bref, tout bien.

J’avais peur de ne pas être assez calée en mythologie pour m’y retrouver, mais j’avais révisé avec l’anthologie Les héritiers d’Homère [Argemmios], quelques mois plus tôt, donc pas de souci de ce côté-là.

Pour les points qui me chiffonnent, je les transmettrai à l’auteur, il en fera bien ce qu’il voudra, mais en attendant : lisez-le et faites-vous votre opinion !


J’ai enchaîné avec La parallèle Vertov [Mnémos] de Frédéric Delmeulle (rencontré à l’occasion du salon de Paris, par l’intermédiaire de Paul Beorn).



J’en attendais beaucoup parce que j’aime les histoires de voyages temporels et que le 4ème de couverture était alléchant… sauf que les infos de ce résumé n’évoquent en fait qu’un second début, autour de la page 88. Autant dire que j’étais déjà une lectrice perdue à ce moment là puisque ma limite est en général la page 40.

Je suis tout de même allée au bout de ma lecture, mais je n’ai pas accroché, tant au style qu’aux personnages.

Enfin, très étrangement, je lirais tout de même le tome 2 (c’est un cycle dont chaque tome peut se lire indépendamment) pour voir si les points qui m’ont quand même intéressée (ne serait-ce que l’idée d’avoir un sous-marin comme machine à voyager dans le temps !) se développent de façon qui me plait plus. Je garde un espoir. Mais je n’irais pas au-delà du tome 2 si je ne suis pas très vite convaincue.


Après un livre de Fantastique et un de SF, le troisième est de la fantasy ! Les enfants du fleuve [Fleuve Noir] (premier tome du cycle « Les élus du Changelin ») de Greg Keyes (que j’ai eu l’occasion de rencontrer aux dernières Imaginales, et de l’écouter dans une ou deux conférences : très très intéressant).



Mes amis, quelle fantasy !

Le meilleur prologue qui m’ai été donné de lire (sachant que je suis une anti-prologue convaincue, ce n’est pas peu dire !), une alternance de point de vues maîtrisée qui nous permet d’entrer très vite dans l’histoire (bien plus vite que pour Les royaumes d’épines et d’os, du même auteur), des passages descriptifs sur le monde distillés par petites touches tout le long (un exemple que beaucoup de jeunes auteurs devraient lire et analyser pour progresser), une très bonne utilisation des dieux, un style simple et efficace, de belles images évoquées avec des comparaisons propres au monde et hyper parlantes pour le lecteur…

Bref, c’est très prometteur pour la suite du cycle : coup de cœur en vue !

C’est le genre de livre qui me donne envie de continuer à écrire !


Ensuite, un livre jeunesse (je me rends compte que j’ai drôlement diversifié mes lectures, cette année !) : Pug, l’apprenti magicien (premier tome du cycle Les chroniques de Krondor) de Raymond E. Feist.



Bon, c’était un cadeau, donc je me devais de le lire, mais j’avoue que je n’ai pas du tout été convaincue. Un orphelin aux pouvoirs extraordinaires qui, d’un coup, devient noble, drague la princesse et part à l’aventure avec son meilleur copain (ils sont d’ailleurs quasiment les seuls rescapés du voyage où une cinquantaine de guerriers surentraînés meurent les uns après les autres, mais eux n’ont même pas une engelure aux pieds…). Tout le monde connait le héros dès le début, tout le monde l’aime, et même le grand rival potentiel devient son ami… tout ça avec elfes, nains et gobelins… la totale.

Un seul petit élément intriguant et original, mais malheureusement, ça ne suffit pas.

Ma fille de 7 ans (beaucoup moins exigeante que moi), a bien aimé. Mais elle m’a quand même demandé pourquoi il devait y avoir chaque fois des gobelins dans les derniers bouquins qu’elle a lu (Bilbo le hobbit [on l’a aidée], Harry Potter [elle l’a terminé toute seule], et maintenant Pug…). Comme quoi, ça se voit VITE.


Enfin, dernière lecture avant le retour : El Levir [Organic Editions], une nouvelle graphique écrite par Alain Damasio, illustrée par Philippe Aureille.



J’avais déjà parlé des nouvelles graphiques, « bulles d’univers », notamment de L’ombre de l’arbre abattu de Li-Cam illustrée par Philippe Aureille (qui reste ma nouvelle graphique préférée) et j’apprécie vraiment ce format (une nouvelle créée en lien avec un illustrateur/plasticien/photographe… selon le cas).

Pour cette nouvelle d’Alain Damasio, dont j’avais apprécié La Horde de Contrevent, il est question d’un scribe contraint de doubler la taille des lettres qu’il écrit tous les deux mots, et de changer d’encre et de support également sans jamais réutiliser deux fois le même… Très intéressant, bien traité (quoiqu’avec le style d’Alain Damasio, j’ai toujours l’impression de ne pas avoir tout compris !).

Le seul reproche, est un changement de point de vue en cours de route (qui m’a gêné) mais, quelque part logique : avec le point de vue du départ, la même histoire aurait sans doute atteint la taille d’un roman ! Personnellement, j’aurais apprécié.
Bref, j’ai bien aimé mais ça aurait pu être plus long.


Voilà, donc de beaux moments, d’autres un peu moins plaisants, mais globalement une belle pause lecture !

mardi 17 août 2010

Vacances !

Si vous me cherchez, je ne suis pas là !

Au programme : vacances (c'est à dire non, non, non, pas de corrections, ni d'écriture. A peine un petit carnet de notes au cas où). Objectif : bronzer et faire diminuer la Pile à Lire.

A très bientôt tout le monde !

dimanche 15 août 2010

La V3 des élémentaires est terminée !


Et voilà, j'ai terminé vendredi soir ma course contre les pourcentages : j'ai entièrement revu les élémentaires, corrigé, réécrit et ajouté... au final, 67 000 signes de plus. La V3 dépasse donc les 500 000 signes prévus au départ (mais pas de beaucoup).
J'ai donc mis un mois complet (mi-juillet/mi-août).

Je suis plutôt contente (comme toujours dans un cas comme ça), donc il faudra que je relise ça calmement à froid pour vérifier si ça fonctionne ou si c'est juste de l'enthousiasme de fin de travail.

Je dois quand même relire le dernier chapitre (entièrement réécrit) parce que je ne l'ai pas passé au répétition detector (et je sens d'avance le massacre des fautes).

Bref, encore un peu de boulot dessus !

Une fois que ce sera fait, le roman va faire un petit tour chez deux gentilles baby-sitters pour me confirmer que mes changements ont étés efficaces (ou pas).

Parce qu'après tout, que serait une V3 sans une V4 ?

lundi 9 août 2010

La colle


J'ai dépassé les 70% de corrections sur les élémentaires, mais il y a certains chapitres que j'aurais du revoir ensemble, l'un à la suite de l'autre, et pas séparemment. Du coup, on voit la colle.

Il va me falloir une bonne relecture de cette partie là, qui est le climax le plus important dans l'histoire (en terme d'articulation de persos par rapport à d'autres, d'évolution, bref, de tournant).

Je prévois ça pour la rentrée. Là, il me reste 10 jours pour boucler les 30%. C'est faisable, mais ce n'est pas de tout repos.

D'autant que j'ai la fin à réécrire complètement.

Pour l'instant, le manuscrit enfle (+ 40 000 signes déjà) mais pour la bonne cause. Et puis, je vise 500 000 signes au total, donc j'ai encore un peu de marge avant d'y être.

mercredi 4 août 2010

Parce que ça mérite bien un petit message


Sachez que "les couleurs de l'aura", ma novella fantastique que j'ai longtemps laissée de côté sans savoir quoi en faire, vient d'être acceptée pour un cycle CoCyclics !

C'est un peu de la folie de se relancer dans un tel travail de bêta-lecture, mais je tente quand même le coup. Après tout, j’ai le temps, je n’ai que ça à écrire , je ne vais pas laisser ce texte mourir dans un tiroir tout de suite sans lui donner une vraie chance.

Donc, comme moi-même je ne sais pas trop ce que ça vaut, je le remet entre les mains de deux bêta-lectrices qui vont me dire ce qui fonctionne ou pas (et pis après, faudra que je trouve des solutions mais on en est pas là).

La bonne nouvelle, c'est que le texte aurait pu être si mauvais qu'il aurait été refusé lors de la soumission au cycle. D'ailleurs, j'ai précisé au moins 4 fois de ne pas le prendre s'il n'était pas bon (non pas que je doute de l'impartialité de mes collègues grenouilles, mais juste pour me rassurer sur le fait que ce texte avait les capacités d'aller plus loin).

A suivre, donc.

Pour ceux que ça intéresse (oui, oui, je sais que vous êtes rivés à mon compteur d'avancées et que vous n'en dormez plus la nuit) : j'ai dépassé les 45% de corrigés sur les élémentaires. Je pensais franchir les 50% ce soir, mais je rajoute pas mal de choses alors ça prend plus de temps.
Mais c'est bien !

vendredi 30 juillet 2010

Meuchant !

Hi Ha, danse de la joie, j'ai déjà corrigé 25 % (oui, oui, 1/4) des élémentaires ! Réjouissons-nous ensemble !

Dans ces corrections, je creuse du côté méchant de mon histoire.
En général, je ne suis pas trop pour un "grand méchant pas beau". Là, il se trouve que j'en avais un. Par contre, je garde toujours en tête que, de son point de vue, un méchant n'est pas méchant !

(si on vous disait, à vous, que vous êtes le méchant de quelqu'un d'autre, vous le croiriez ?)

Bref, il se trouve que mon méchant était un peu trop looser, dans le genre dark lord des plans machiavéliques. Du coup, j'ai opté pour une solution qui fonctionne pas mal, jusque là, dans ma réécriture : confronter mon méchant looser à un vrai méchant-méchant.

Leurs plans divergent suffisamment pour qu'ils ne s'allient pas (et comme je joue avec les points de vue, entre ce que sait le lecteur et que les persos ignorent, c'est un régal) mais ils se rejoignent assez pour que les héros aient du fil à retordre !

Bref, comme d'habitude, je ne sais pas si ça fonctionnera, mais là je trouve ça plutôt pas mal.

Maintenant que je tiens le bon rythme, je vais accélérer !!!

dimanche 25 juillet 2010

Les pourcentages, c'est ma joie

Ça y est, le plus dur est passé pour les élémentaires (chapitre 1 et 3 réécrits, j'ai même ajouté un 3 bis). Je recommence à tenir le compte des pourcentages : on dépasse les 12% !

Normalement, ça devrait aller plus vite maintenant. Enfin, si je garde le rythme !

lundi 19 juillet 2010

Si vous croyez que c'est facile...

Je ne vais pas vous mentir, ce que je fais en ce moment est douloureux.

Je reprends le premier chapitre des élémentaires.

C'est dur.

Comme dirait mon mari, je ne peux m'en prendre qu'à moi même : après tout, c'est moi qui ai décidé d'écrire !
J'irais même plus loin : si je me plains de devoir corriger et réécrire, eh bien je n'ai qu'à faire des premiers jets parfaits !

Enfin, j'ai bon espoir qu'après ce chapitre, ce soit plus facile. J'aurais le chapitre 3 à réécrire aussi. Le dernier chapitre, bien sûr. Quelques passages à rajouter. Et le reste à corriger et ajuster.
Mais le premier chapitre...

Tout le monde sait qu'il est déterminant, je ne vous apprends rien.
Mais là, je me rends compte que l'opinion des bêta-lecteurs sur mes personnages a été entièrement conditionnée par les infos du premier chapitre. Si je change là, si je distille les bonnes infos, une bonne partie du reste ne nécessitera que des corrections mineures.

Autant dire que j'essaye de ne pas me planter et de prendre en compte beaucoup de paramètres. Ça me demande une concentration bien supérieure à de la simple rédaction ou des corrections comme ces derniers temps.
Pas facile donc.
J'ai hâte d'en avoir terminé pour retrouver la sérénité qui me manque face à l'écriture ces jours-ci.

lundi 12 juillet 2010

Et si je corrigeais un peu, pour changer ?

Tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas corrigé quelque chose, non ? (qui ricane dans le fond ?)

Bref. Ça y est, je me remets aux élémentaires. Motivation moyenne, j'avoue (il y a du boulot et j'ai envie qu'il soit déjà terminé).

Challenge : corriger en un mois. Deux maxi. Avec les vacances au milieu. Pas facile.

Allez, on se motive !

Le plan de bataille est posé (une nouvelle trame modifiée après les remarques de fond des bêtas sur la V2) et j'ai imprimé le paquet pour relire et anoter avec les modifs à faire en tête.

Pour ce soir, c'est rapé (ne pas commencer à travailler à minuit est une règle aussi importante que celle des gremlins [et je ne parle pas de mes enfants]), donc demain soir.

Plus qu'à !

jeudi 8 juillet 2010

La couverture prend vie peu à peu

Des différentes étapes qui font qu'un manuscrit devient un livre, il y en a une que j'attendais particulièrement : le travail sur la couverture.

Ça y est, ça a commencé, et j'ai la chance d'avoir mon mot à dire (ce qui n'est pas toujours le cas, j'en suis consciente !)

C'est assez étrange de confier son univers à quelqu'un d'autre pour le représenter. Mais quand on voit apparaître ce qu'on a dans la tête depuis des années, eh bien ça fait quelque chose !

Vous voulez en savoir plus ? Il va falloir patienter !

Pour vous mettre en appétit, vous pouvez déjà aller voir le site de David Revoy, le talentueux illustrateur qui s'y colle !

mardi 6 juillet 2010

Devise

Il y a longtemps que j'ai fait mienne la devise de l'un des ancêtres (*) de ma famille :
"LABOR ET CONSTANTIA" (travaille et persévère).

Ces temps-ci, je la trouve tout à fait caractéristique de mon rapport à l'écriture.

Il y a une autre devise, plus rigolote, que j'aime beaucoup (**) :
"TRAVAILLE AUJOURD'HUI, TU PROCRASTINERAS DEMAIN".
Je la conseille à tout le monde, elle marche pas mal.

Tout ça pour dire que je touche au but. Plus qu'une scène et j'aurais terminé les corrections éditoriales du tome 1 des fedeylins.
Rien de bien méchant mais ça va me permettre d'arrêter de dire que "j'ai bientôt terminé mes corrections" à ceux qui me posent la question. J'ai l'impression de passer mon temps à dire ça.

Le pire, c'est que quand j'aurais terminé (demain, promis, demain soir c'est la fin), je me remettrais aux élémentaires.

Encore quelque chose à corriger...

Vous croyez que je peux en faire une nouvelle devise ?




(*) Le Major Martin pour ceux que ça interesse. Un arrière-arrière-arrière (etc) grand oncle du côté de ma mère.

(**) Celle-là est de moi ^^

mardi 29 juin 2010

Des corrections éditoriales

Ces temps-ci, on me demande régulièrement s'il y a beaucoup de boulot sur mon manuscrit avant sa publication, bref l'importance des corrections éditoriales.

Je réponds en général que ça va, qu'il n'y a pas grand chose... mais c'est toujours comparativement par rapport au cycle CoCyclics.

Ça me fait penser à mes études où on m'apprenait à parler de façon précise pour éviter les évaluations qui varient d'une personne à l'autre (ex : "c'est cher", "c'est loin"...)

Là, pour moi, ce n'est pas "beaucoup" parce que j'ai connu des phases de corrections à 3 remarques par phrase (j'exagère à peine), où je pouvais compter les pages sans commentaire sur les doigts d'une main de Mickey.

Bref, pour donner une évaluation précise de ce qu'il me reste à faire dans les corrections de détail du tome 1 des fedeylins, je pense que j'en ai pour 3 soirées ou une grosse journée de week-end (= 6h).


Les corrections de fond, à part un gros travail sur les noms (qui m'a prit environ deux semaines), ont consisté à une réécriture de deux chapitres et quelques ajustements, mais rien d'insurmontable (quelques jours en tout).

Donc, par rapport à des phases de corrections qui s'étalent sur deux, quatre, six mois... je trouve que c'est peu.

Mais ne croyez pas que, parce que je suis passée par un cycle CoCyclics, il n'y a pas besoin d'un travail éditorial !

jeudi 24 juin 2010

Coucou ! Caché !

Alors moi, bêtement, je croyais que quand on écrivait un livre, ben il suffisait de l'écrire, quoi. Le relire, le corriger, OK. Et puis un jour, on a un joli 'oui' d'un éditeur et puis c'est terminé on peut passer au suivant, le livre fait sa petite vie tout seul.

Grave erreur !

Non seulement ce n'est pas terminé, mais ce n'est que le début !
Il y a les corrections éditoriales, bien sûr. Là, j'ai de la chance, il n'y a vraiment rien de dramatique pour l'instant (on en reparle pour le tome 3, mais jusque là, c'est de la gnognotte à côté d'un cycle CoCyclics !)

Mais je découvre aussi tout ce qui va avec. La promotion. Ah ben oui, parce que se cacher derrière son écran ne suffit pas !
Donc, il faut des photos de ma tête (je me rends compte, au passage, que je m'inquiète de mon image alors qu'avant je me fichais pas mal de mes cheveux blancs, de mes cernes et autres joyeusetés).

Et aussi des vidéos ! Bon sang, quelle horreur. On a testé ça hier. L'idée, c'est plein de petites réponses à des questions, histoire d'avoir de la matière si jamais on fait un site pour les fedeylins (ouais, la classe, hein).
Sauf que moi, on me colle une caméra sous le nez et je bredouille des niaiseries. Et puis je n'aime pas trop les vidéos d'auteur en général.

Enfin bref, j'ai quand même réussi à me détendre un peu et il y en a quelques unes de pas mal (ce qui est un jugement très très positif par rapport à mes a priori de départ).

Maintenant, je peux me cacher de nouveau quelques temps (je suis beaucoup plus à l'aise derrière mon écran !) mais il faut que je me prépare psychologiquement à tout ce qu'il faudra faire au moment de la sortie (dédicaces, salons, tout ça).
Parce que, mine de rien, j'ai beau écrire depuis plus de dix ans, rien ne m'a préparée à ce qui va suivre !

lundi 21 juin 2010

La V2 des auras est enfin lisible !

J'ai officiellement terminé la V2 de ma novella "les couleurs de l'aura" !

Un peu plus de 200 000 signes pour cette histoire de discrimination sur fond de résistance...

Il y a quelques temps, je ne savais pas par quel bout prendre ce texte pour le rendre lisible. J'avais même l'impression que j'allais le laisser au fond de mon tiroir de façon définitive... Finalement, je suis plutôt contente du résultat.

Ce n'est pas mon meilleur texte, je ne me battrais pas des années pour qu'il soit publié, mais au moins je peux considérer ce projet comme terminé (du moins, à ce niveau là).

Maintenant, la douloureuse épreuve de la bêta-lecture peut commencer ^^

Mais d'abord, terminer le synopsis. Argh.

jeudi 17 juin 2010

Petit point sur les auras

Bon, alors, la semaine dernière j'ai fait le plus gros (c'est à dire révision du texte complet, tournures bancales, répétitions, les classiques quoi), cette semaine, je fais le plus dur : les rajouts !

J'ai, grosso modo, six scènes à rajouter. J'en ai écrit une et demi ce soir.
C'est pas mal mais pas suffisant à mon goût. J'aimerai terminer dimanche... enfin, on verra.

J'ai aussi commencé à travailler sur le synopsis. C'est vraiment l'horreur, ce genre d'exercice. Pour l'instant, je n'ai pas réussi à faire moins de 3 pages et encore, c'est assez flou pour nécessiter un développement... Mon objectif est de réduire à deux pages. C'est pas gagné.

Il y a des moments où je me demande si cette histoire en vaut la peine. Et puis, je me dis que deux semaines de ma vie, ce n'est quand même pas énorme pour essayer d'obtenir une version lisible qui se tient.

lundi 14 juin 2010

Evaluer le volume d'un projet

Grace à Xanadu (merci d'avoir posé la question), je vous fais part de la façon dont je détermine le volume de signes que va représenter un projet.

C'est vrai quoi, je peux vous dire à vue de nez "Deux tomes de 4 à 500 000 signes" ou "4 novellas de 100 à 125 000 signes" selon le cas... alors comment faire ?

D'abord, évaluer le type d'ambiance qu'aura l'histoire (ex : dans les fedeylins, on prend le temps de la description, alors que dans les auras tout ce passe sur peu d'espace et dans un temps réduit = plus condensé).

Il est également très utile de connaître la façon dont on écrit (avoir écrit différentes histoires de différentes tailles permet de voir en quel volume on développe ses idées).
Personnellement, je me suis rendue compte que mes chapitres faisaient souvent autour de 10 / 12 000 signes.
C'est le bon volume pour moi (mais ça dépend aussi des projets, là-encore. Dans certains c'est plutôt des chapitres très courts, et dans d'autres au delà des 20 000).

Quand on a fait ce constat, vient le moment formidable de la trame détaillée. Ahhhh, la trame détaillée... c'est ma passion. D'ailleurs, c'est limite pathologique parfois.
Quiconque adore faire des listes me comprendra.

Donc, pour la trame détaillée, je procède en deux temps :

1) Quelque chose d'assez simple : une phrase résume un chapitre.
A partir de là, je peux déjà déterminer le volume de signes approximatif (fastoch : 10 chapitres de 10 000 signes = whaou, 100 000 signes ! Un truc de dingue)

2) Ensuite, je développe la trame détaillée : pour chaque chapitre, une liste de 4 ou 5 points (ça peut être des scènes différentes ou des idées à introduire, une info clef pour la suite à glisser là...)
Normalement, chaque chapitre est équilibré (je n'ai jamais un chapitre avec un seul point et un autre avec 10). Au besoin, je rééquilibre la trame.

Il n'y a plus qu'à écrire ! (enfin, bien sûr, je vous passe la phrase de réflexion et de recherche préalable : quand j'en suis à la trame détaillée, c'est que tout ça est déjà terminé).
Je peux donc me lancer dans la rédaction proprement dite (ou, au besoin, faire une pause).

Ça me permet de savoir où chaque chapitre doit commencer et où il doit finir.

Bien sûr, ce n'est pas une science exacte. Il y a des points qui se décalent, des persos qui vous emmènent ailleurs, de bonnes idées pour aller d'un point à l'autre qui n'étaient pas dans la trame... mais, grosso modo, je me débrouille pour que les wagons se tiennent tous et, à la fin, j'ai un 1er jet !