TRÈS BONNE ANNÉE
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1) Les élémentaires.
Objectif facile : terminer le premier jet (facile car je pense le finir d'ici fin janvier, février au plus tard selon mon organisation).
Objectif difficile : le finaliser assez pour le proposer aux bêtas et corriger pour obtenir quelque chose de pas mal pour les Imaginales (fin mai). Là, ça ne dépend pas que de moi, mais aussi de la disponibilité des bêtas, donc on verra. Si j'ai déjà les 30 premières pages nickel d'ici là, je considèrerais que c'est gagné.
2) Les nouvelles.
Objectif facile : écrire entre 3 et 5 nouvelles cette année. Minimum.
Objectif difficile : qu'au moins une (voire deux) soit acceptée à l'AT soumis.
Bon, de ce côté là, ça ne commence pas trop mal : il faut que j'écrive la nouvelle que j'ai en tête pour l'AT "Corps" avant fin janvier.
3) Les contes de salle de bains et autres histoires pour enfants.
Me bouger enfin et soumettre en presse. Ce qui veut dire, finaliser au moins "Le chevalier Pic et la maman dragon" + "le petit ongle qui ne voulait pas être coupé" et lisser une dernière fois "Roule-Roule" puis l'envoyer.
Contacter les illustrateurs/trices pour "Mathilde Trestolette".
4) Les fedeylins.
Objectif difficile : obtenir un oui d'une maison d'édition qui me plaît.
J'espère également lire plus (jusqu'à l'année dernière, je n'avais pas trop de problème de pile à lire, j'arrivais à gérer. Là, c'est n'importe quoi). Et j'attends avec impatience que certains romans arrivent en phase III de leur cycle CoCyclics pour les bêta-lire.
J'espère qu'on me fera aussi confiance pour des bêta-lecture "off".
— Alors comme ça, tu t’appelle Leroy ? demanda la fille aux ongles sales.
— Oui, enfin, c’est le nom de mon père, répondit Anaïs, les lèvres pincées.
Les garçons observaient attentivement les deux filles. La nouvelle se sentit jugée par le groupe. Il se passait quelque chose d’important.
— À partir de maintenant, ton nouveau nom est Princesse.
Anaïs manqua de s’étouffer en éclatant de rire.
— Quoi ?!
— Ici, on ne se contente pas d’être les enfants de nos parents. On est différents. Si tu veux t’intégrer, tu changes de nom.
— Za lui va bien, « Princesse », déclara le petit garçon à qui il manquait des dents.
Le plus grand acquiesça.
Anaïs n’était pas du tout d’accord !
— Ah ben non ! Les princesses attendent bêtement qu’un prince vienne les sauver, elles sont cruches et tombent dans tous les pièges de leur belle mère ! Je ne pourrais pas m’appeler… hum… Manif ou Banderole plutôt ?
— Z’est quoi une Manif ?
— C’est un rassemblement de personnes qui s’exprime pour…
— Non, non, la coupa le plus grand. On ne choisit pas son nom soi-même. C’est Cap’tain qui décide. C’est elle la chef.
La fille aux ongles sales – Cap’tain – sourit et haussa une épaule comme si elle était modeste.
— Je te présente Boussole, dit-elle en désignant le garçon de CM1. Il est aux Aiglons depuis la petite section de maternelle. Peut-être même avant. Alors il connait les lieux comme sa poche. Et puis il ne perd pas le Nord ! Pas vrai Boussole ?
— Sûr, Cap’tain.
Ils échangèrent un clin d’œil. Ces deux là étaient liés par une amitié forte, pas de doute.
— Et voici mon petit frère, Doudou.
— Parce que tu dors avec un doudou, c’est ça ? demanda Anaïs.
Les trois autres s’assombrirent. Cap’tain chuchota :
— Non. C’est comme ça que maman l’appelait.
Un malaise naquit entre les enfants qui terminèrent leur plat sans rien dire. Les parents manquaient à tout le monde. Anaïs, qui n’avait quitté les siens que quelques jours plus tôt, n’imaginait pas ce qu’on ressentait quand on ne les avait pas vus depuis plusieurs mois.
« Tiens bon, se dit-elle. Sois forte ».
Doudou se mit à sucer son pouce. Il avait encore du yaourt aux coins des lèvres.
Sur le principe, la même histoire peut être racontée de différentes façons. Le tout, c'est de trouver le point de vue* qui lui donnera le plus de force et donc la meilleur façon de raconter cette histoire. C'est un choix à faire avec du recul, une fois que les différentes scènes (ou au moins une partie d'entre elles) sont connues. Certains points de vue s'imposent (par exemple, difficile d'utiliser la première personne quand des groupes sont séparés et que le personnage de point de vue ne peut pas connaître ce que font les autres). D'autres méritent d'être testés ou affinés.
Ce roman a quelque chose d’ambitieux. 800 pages, une alternance de chapitres SF et d’autres Fantasy, des calculs en base 8 et des titres de chapitre du genre « Sepfer Loor Beomeïs 5-3-3-2 ». Le mot qui me vient en tête pour le décrire est « dense ».
J’ai tourné autour un moment avant de l’attaquer, avec la crainte que j’éprouve sur certains bouquins depuis quelque temps : qu’est-ce que je fais si je n’aime pas, puisque je connais l’auteur ? [note : Bénédicte Taffin est une grenouille de CoCyclics mais « les yeux d’Opale » n’est pas passé par le cycle de bêta-lecture]
Malheureusement, je n’ai pas accroché plus que ça. J’ai trouvé le style agréable, mais la partie fantasy m’a fait grincé des dents (le lundsum, petit animal magique qu’on est censé aimer, m’a fait l’effet d’un deus ex machina et je n’ai pas adhéré).
La partie SF m’a davantage plu, ce qui m’a motivé à continuer ma lecture.
Après 250 pages difficiles, je suis enfin entrée dans le cœur du roman avec l’envie de connaître la suite (l’idée de la rencontre des deux mondes à un beau potentiel), mais à 100 pages du dénouement, j’ai été déçue de ne pas avoir de réponses aux portes ouvertes. Frustrée.
Donc, voilà, je reste sur une note de déception et j’en suis désolée (heureusement, Bénédicte sait bien que tout le monde n’accroche pas aux mêmes choses !).
Ma pile à lire descend progressivement, ça faisait longtemps que je n’avais pas lu autant ! Je continue sur ma lancée tout en préparant ma nouvelle histoire...
Étape 1 : résumer en une seule phrase simple le sujet général du roman.
Étape 2 : résumer l'histoire en un paragraphe de cinq ou six phrases.
Étape 3 : faire une présentation des personnages principaux, non pas des descriptions, mais un résumé de leurs motivations, de leurs fils narratifs et de ce qui va changer chez eux au cours de l'intrigue.
Étape 4 : reprendre le paragraphe de l'étape 2 et faire de chaque phrase un paragraphe complet, aboutissant à un synopsis en une page.
Étape 5 : faire une description et un résumé d'intrigue, sur une page pour les personnages principaux, plus basique pour les personnages secondaires.
Étape 6 : développer le synopsis de l'étape 4 sur quatre ou cinq pages.
Étape 7 : faire des fiches de personnages complètes, avec background détaillé et synopsis par perso.
Étape 8 : écrire la liste des scènes.
Étape 9 (facultative) : faire une description détaillée de ce que sera le roman (sur une cinquantaine de pages, d'après l'auteur).
Étape 10 : écrire.
La perle et l’enfant de Paul Beorn
La saveur des figues de Silène
Les chevaliers d’Emeraude T.1 Le feu dans le ciel, Anne Robillard
Rock n’ Roll altitude, anthologie aux éditions Denoël.
Dragons et Serpents de Robin Hobb
Puisque je me suis prêtée au jeu du résumé de ma novella "Les couleurs de l'aura" pour le nouveau site de CoCyclics (en cours de réouverture), je le poste aussi ici (des fois que des gens seraient curieux...).
Je pensais que ça se classerait dans la large case "fantastique". On me dit que ça oscille entre anticipation, ou peut-être SF-magique... encore un texte à l'étiquette effacée !
Suite à une étude menée en prison, René Debon identifie les couleurs de l’aura dégagée par chaque individu. En dissociant les auras rouges, criminels potentiels, du reste de la population à l’aura bleue, ce médecin pense apporter au monde une garantie de paix.
Il convainc des auras bleues d’emménager sur l’île Coquille pour créer un état modèle.
Après quatre-vingt ans d’autarcie, l’utopie n’est plus qu’un souvenir. Certaines auras bleues ont viré au rouge et ces dernières sont de plus en plus nombreuses. Le gouvernement durcit ses mesures préventives. Les discriminations se creusent.
Malgré la ségrégation qui fait rage, Ferdinand, un jardinier à l’aura rouge, est engagé au palais présidentiel. Doit-il cet honneur à ses seules capacités à entretenir le précieux verger ? Et pourquoi l’étrange fils du président l’observe-t-il depuis sa fenêtre ?
Au programme : vacances (c'est à dire non, non, non, pas de corrections, ni d'écriture. A peine un petit carnet de notes au cas où). Objectif : bronzer et faire diminuer la Pile à Lire.
A très bientôt tout le monde !
Des différentes étapes qui font qu'un manuscrit devient un livre, il y en a une que j'attendais particulièrement : le travail sur la couverture.
Ça y est, ça a commencé, et j'ai la chance d'avoir mon mot à dire (ce qui n'est pas toujours le cas, j'en suis consciente !)
C'est assez étrange de confier son univers à quelqu'un d'autre pour le représenter. Mais quand on voit apparaître ce qu'on a dans la tête depuis des années, eh bien ça fait quelque chose !
Vous voulez en savoir plus ? Il va falloir patienter !
Pour vous mettre en appétit, vous pouvez déjà aller voir le site de David Revoy, le talentueux illustrateur qui s'y colle !