vendredi 28 août 2009

L'aventure d'NB dans le monde de l'édition

Alors, cette semaine, j'ai rempli mes objectifs : j'ai envoyé mon manuscrit à plusieurs éditeurs (je les numérote pour garder du mystère !).

N°1 : Un "gros" qui m'avait déjà dit non mais l'équipe a changé depuis. Je retente. Juste pour voir.

N°2 : A lu mon syno et mes trois premiers chapitres et m'a demandé d'envoyer la suite. Je croise les doigts.

N°3 : Je ne savais pas trop comment j'allais être reçue, mais en fait super sympa. La carte CoCyclics m'a amené des bons points (et ils avaient bien aimé une de mes nouvelles). A suivre.

N°4 : Mail fait pour savoir s'ils veulent une version papier ou sont OK pour un envoi par mail.


Parallèlement, j'ai préparé ma "note d'intention" pour le concours.

Ça avance doucement.

jeudi 27 août 2009

Des noms (2)

Comme promis, d'autres explications sur les noms fedeylins (ou, en tout cas, dans le roman) :

Taranys : Dieu du jour des fedeylins. Son nom vient de Taranis/Dagda, le dieu (celte je crois) de la lumière, de l'air, de la vie et de la mort (un de mes bêtas m'a demandé si c'était fait exprès, et la réponse est oui).

Savironah
: Déesse de la nuit des fedeylins. Son nom vient de la combinaisons de deux déesses hindoues : Saravati (déesse de l'intelligence liée à l'écriture et aux sciences) et Sirona (déesse à caractère astral).

Eirenê
: signifie "paisible"

Wardan
: "Gardien, régisseur"

Alwin
: vient de la racine d'Alain qui signifie "Ami"

Sholaa
: "Savante"


Et dans le tome II (donc je ne détaille pas trop, hein !) :

Ripudaman
: "Tueur d'ennemis"

Shadvir
: vient de Sadavir "éternellement courageux"

Jivana
: "La vie"


Je reviens sur la famille de Sperare car je me rends compte que je n'ai pas donné la signification de son nom de famille : Sinduh = du fleuve.
Ce qui fait que Sperare Sinduh = "espérance" "du fleuve", Iad-mael Sinduh (Père de Sperare) = "Le prince" "du fleuve", Cinaed Sinduh (frère de Sperare) = "Qui jaillit du feu" "du fleuve"... Amalswint Kynthas (mère de Sperare) = "La noble énergique" (son nom de famille est lié à Arthémis, déesse de la lune)


A suivre (mais peut-être pas tout de suite) : l'origine (et non pas la signification) des noms des lunes, des Pères et des frères de Cahyl...

mardi 25 août 2009

Migrateurs !

Une vision peu commune dans mon village : 50 à 80 cigognes qui squattent pour la nuit avant de repartir. C'était impressionant de les voir allignées par 10/12 sur le toit de l'école, de la mairie, de l'église et sur les arbres.
Étrange comme l'extraordinaire permet aux gens de se parler. Tout le monde sort de chez soi, de sa voiture, prend son appareil photo ou son téléphone portable. On se donne des infos sur les endroits où on les voit mieux et on oublie la pluie.


Je me suis fait survoler par un Migrateur d'au moins deux mètres d'envergure et j'ai pensé à mon petit Cahyl et à Glark. Comme si mon univers me rattrapait dans ma vie quotidienne.
J'ai souris en me demandant si des lombrics sortaient quelque part.
En tout cas, je suis contente d'avoir encore un mois de travail sur le tome II. Je ne suis pas encore prête à laisser cet univers de côté (même si j'ai hâte de passer au suivant !)

News

J'ai écrit une petite bafouille qui résume mon aventure CoCyclics. Vous pouvez le lire sur le blog Tintamare.

Sinon, ça y est, le premier envoi est parti ce matin. Et je vais de ce pas en faire un second.

C'est partiiii !

PS : oui, oui, j'ai promis un autre article sur l'explication des noms, je n'ai pas oublié. Bientôt !

lundi 24 août 2009

Réponse à la question précédente.

Je viens d'être contactée par l'un des trois éditeurs dont je parlais ci-dessous (a qui j'avais donné les 3 premiers chap et le syno à Epinal) : ils seraient intéressés pour lire le manuscrit.

Donc, j'accélère sur le syno corrigé, et j'envoie !

jeudi 20 août 2009

Pressée d'envoyer ou pas ?

J'ai un peu peur de me précipiter à envoyer aux éditeurs.
OK, je ne vais plus toucher au roman et je n'ai que le syno à nettoyer avant de laisser mes fedeylins vivre leur vie dans le monde impitoyable de l'édition... mais je me sens sur le haut de la vague d'euphorie, là.
Si j'avais un refus maintenant, serai-je capable de l'encaisser ?

Peut-être qu'il vaut mieux attendre quelques jours, que les doutes reviennent ?

Je ne sais pas.
Je devrais m'en tenir au plan. Les 3 éditeurs prévus depuis Epinal + le concours Michel Lafon. Et attendre les réponses.

En tout cas, les compliments font chaud au coeur.
Quelqu'un m'a dit aujourd'hui que j'avais du talent ! (ce à quoi j'ai répondu que non, c'est énormément de travail et ce n'est pas venu tout seul... mais ça fait plaisir quand même).

Ah, et la petite annecdote de fin de corrections que je n'avais pas eu l'occasion de vous raconter :
Alors que je relisais à voix haute mardi soir (j'ai carburé pour finir, donc j'ai relu de 17h30 à minuit en faisant une pause pour manger quand même), à un moment, ma Poucinette (6 ans) s'assoit à son petit bureau près du mien pour faire des dessins. Bon, prise dans mon élan, je continue (mais moins fort).
Au bout d'un moment, elle me dit : "maman, tu sais, tu devrais donner des boîtes de mouchoirs avec ton livre.
— ? Pourquoi ? (ce n'était pas un passage triste)
— Je ne comprends rien du tout, mais ça me donne des émotions !"

J'adore ma fille.

mercredi 19 août 2009

Cérémonie du Mudeylin

Bonus blog toujours, un de mes incipit (ce que j'appelais naïvement "prologue de début de chapitre" et que d'autre appellent "chapeau").
Là, au moins, la prononciation de fedeylin ne pose pas de doute sinon ça ne rime pas !!

Celui-ci est lié à la cérémonie du Mudeylin (cérémonie de passage à l'age adulte et extraction des ailes des fedeylins).


**

« Taranys le jour, Savironah la nuit,
Sans cri vient notre tour, douleur vive aujourd’hui.
Les maîtres guideront, les Pères d’une main sûre
Nos ailes extrairont sans bruit et sans cassure.
Parfois on se recueille, le destin s’accomplit,
Les castes nous accueillent, mères nous voilà grandis !
Ensemble nous formons, les ailes déployées,
Une génération au but bien avoué.
Notre destin est là, devant nous le chemin,
L’avenir nous dira si l’on en a pris soin.
Pas une fatalité, le choix qu’Ils nous ont fait
Pour la communauté, ce n’est pas un secret.
Créer, bâtir, transmettre, prier ou récolter,
Les castes nous promettent une place appropriée.
Vive le Dor embrasé ! Vive Nooma et Olyne !
Paix et prospérité pour tous les fedeylins ! »

The end !

Ayé !

J'ai terminé mes corrections !
Et la relecture à voix haute !

J'ai finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Bilan : 915 983 caractères espaces comprises.
(Bien, j'ai réduit de prèsque 100 000 signes. Je pensais couper plus, mais il se tient bien comme ça).

Hi Ha !

lundi 17 août 2009

Des noms (1)

Je profite de ce blog qui est un peu la case "bonus" de mon roman pour évoquer l'origine des noms de mes persos.


Cahyl : alors, là, j'ai eu du mal. Ce n'est pas évident de choisir un prénom pour son personnage principal (d'autant qu'avec une narration à la première personne, tout ça). Je venais de terminer mon roman n°2 (ierk beurk brrrr) et certains de mes collègues de travail l'avaient lu (ou en tout cas, savaient que j'écrivais). Je mijotais les fedeylins depuis peu et je réfléchissais au prénom du perso principal. J'ai demandé à deux personnes s'ils avaient des idées : sans se concerter l'un d'eux m'a dit "Camil" et l'autre "Cali". La proximité des deux noms était trop importante pour que je passe à côté. Donc, ça a été ma piste de recherche. Là, la pronnonciation est aussi proche de Kyle, clin d'oeil à deux univers qui m'ont amené à cette histoire.

Naïlys : Pas évident non plus. Je voulais un prénom qui puisse se scinder (ce qui a donné Naï) avec une sonorité proche de sa fonction de récoltrice. C'est Huggy qui a proposé "Lys". J'avoue que j'ai toujours du mal à choisir un prénom qui commence par la lettre "N" à cause de mon propre prénom (je ne veux pas me projeter dans un perso... en tout cas, pas de manière flagrante !) mais ça sonnait bien, alors je m'y suis fait.

Glark : Pour les gorderives en général, je voulais des sonorités guturales, et j'avoue que j'ai puisé dans mon premier roman où j'avais créé tout un peuple avec des sonorités similaires (Glumelle, Geklo, Glorel...). Pour Glark, il fallait un nom sympa (j'adore ce perso) et j'ai donc choisi un prénom qui m'évoquait "Clark" (ouais, un petit côté Clark Kent... en gorderive. Et sans collants ! Un héros, coah !)

Sperare : Du latin, espoir / espérance. Le prénom le plus proche du mien en terme de signification parce que, si je devais être un personnage de mon univers, je serais Sperare (prononcez Spéraré)

Keusch & Geiliger : au départ, ce devait être Horace et Vorace, hu hu hu. Finalement, j'ai fait plus subtil. J'ai dérivé et combiné des mots allemands. Pour Keusch : la signification serait "chaste" et pour Geiliger "vicieux".
C'est suite aux commentaires de mes bêtas (qui aiment beaucoup ces persos) que j'ai eu envie d'écrire ce post.

Je vous donnerais bientôt d'autres infos sur Taranys, Savironah, Veralonh et Alwin... entre autre !

PS : j'ai terminé toutes les corrections, il ne me manque plus que 40% de relecture à voix haute et se sera la fin.

vendredi 14 août 2009

I'm back !

Je suis de nouveau connectée ! Ouf. Faut pas croire, mais on s'habitue vite à prendre des nouvelles du monde entier en quelques clics.

Le plus beau dans l'histoire, c'est que j'ai récupéré la fin des commentaires sur le tome I des fedeylins donc... il n'y a plus qu'à terminer !!!

(et j'ai pu voir Garulfo en vrai !!! Un truc de dingue qui vous gonfle à bloc pour un moment. Jusqu'à la convention, j'espère !)

mardi 11 août 2009

Le compteur monte...

... mais j'ai plus internet à la maison (on croyait que ça venait du câble ethernet : erreur, ça vient de la box, il faut attendre la nouvelle. Comptons une bonne semaine).

Alors à bientôt !

vendredi 7 août 2009

J'ai trouvé un nom à mon nouveau PC


ThéOmiel.
ThéO pour les intimes ^^

mercredi 5 août 2009

P'tite NB


A 4 ans, NB s'interessait déjà à la faune et la flore...

mardi 4 août 2009

Questions sur le programme des mois à venir

Bon, objectif 30 septembre : le tome I des fedeylins corrigé et envoyé (au concours Michel Lafon et à quelques autres) + le tome II corrigé aussi.
Mais après le 30 septembre ?
Il y a les élémentaires qui me font de l'oeil. Mais je pense qu'il me faut encore du temps pour finir de structurer (bétonner, plutôt) mon univers et mon histoire. J'avais mis une année entière pour les fedeylins à ne travailler que sur ce projet avant d'écrire une seule ligne, donc avec d'autres idées en cours, je me dis qu'il va bien me falloir quelques mois supplémentaires avant de rédiger.

Se pose donc la question des auras. Cette réflexion n'est pas totalement étrangère aux papotages avec ma soeur ce week-end qui avait drôlement envie de le lire. Ça m'embête un peu de laisser de côté quelque chose de pas fini (il y a encore des passages "[insérer une description ici]", c'est pas montrable du tout). Je suis du genre à terminer ce que je commence.
Et puis, je me dis que j'en ai pour quoi, un mois ou deux ? Donc, pas très longtemps en comparaison des élémentaires où, si tout va bien, j'en ai pour un an ou deux.
Je pourrais peut-être finir les auras pendant que je prépare les élémentaires.

J'en ai un peu marre de corriger, j'ai envie de me remettre à écrire. Juste écrire.
Alors je ne sais pas.

Je crois que je vais commencer par le relire, ce manuscrit, et voir ce qu'il y a a en tirer. Après l'avoir laissé reposer, je m'étais dit qu'en concentrant un peu l'action, ça ferait une bonne novella. Je le relirais dans cette optique là.

lundi 3 août 2009

La relecture à voix haute

Maintenant que j'ai terminé les corrections de ma première partie, j'ai deux choix : soit corriger la seconde (oui, mais je n'ai pas encore tous les retours, donc bof), soit relire à voix haute la première partie.
Le choix est donc rapide.

J'avoue que je traînais les pieds. Je me disais que c'était une relecture bonus, du luxe dont on pouvait se passer. Erreur. C'est drôlement utile (en même temps, si je n'en étais pas convaincue, je ne l'aurais même pas mise dans mon programme de corrections !).
On repère plus facilement les répétitions, on peut juger de la justesse du ton d'un dialogue. J'ai repéré des phrases mal placées et des coquilles typo qui étaient passées au travers de tous les filtres précédents (ou rajoutés par erreur en correction. Ça c'est les pires).
Là où j'ai compris que j'avais raison de faire ça, c'est quand j'ai pleuré en lisant un nouveau passage. Il s'insère tellement bien, la montée de l'émotion et tout, je me suis tirée des larmes alors que c'est moi qui l'ai écrit ! Je sais, ce n'est pas modeste de dire ça, mais soyons réalistes : si ce roman ne dépasse jamais mon cercle de connaissances privées ou virtuelles, autant qu'il me fasse de l'effet au moins à moi.

Je me souviens d'une relecture du tome II où je m'étais dit que j'étais fière d'avoir écrit le roman que je voulais. Je n'avais jamais eu cette sensation pour le tome I.
Il manquait toujours un petit quelque chose (ou un gros quelque chose, d'ailleurs, vu le boulot que je fais depuis 4 mois). J'espère arriver à cette satisfaction qui me ferait dire "maintenant, c'est bon. Je n'y touche plus. Je suis arrivée là où je voulais."

Rendez-vous dans quelques semaines pour voir !

samedi 1 août 2009

Ma chère enfant

Il y a deux livres que j'ai particulièrement aimé lors de mes années d'école primaire. Pour tout dire, ils sont encore dans ma bibliothèque alors que les autres ont disparu depuis longtemps.

Le premier, c'est "Le môme en conserve" de Christine Nöstlinger. Je crois qu'il date de mon CE1.
Je vous résume l'histoire vite fait : Mme Bartolotti, une femme excentrique et tête en l'air reçoit un jour une énorme boîte de conserve. Comme elle découpe de nombreux coupons réponses pour obtenir des cadeaux à tous les concours qu'elle trouve et qu'elle commande une montagne d'objets inutiles, elle ouvre la boîte et découvre... Frédéric. Un enfant instantané qui, après avoir été recouvert de bouillon de culture, se révèle être un enfant de 7 ans, bien élévé (trop ?) qui déclare que Mme Bartolotti est sa mère. Mais très vite, l'usine qui a envoyé Frédéric par erreur cherche à le récupérer. Mère et fils vont lutter pour désaprendre à Frédéric tout ce qu'il a appris et l'empêcher ainsi de retourner dans cette usine qui pré-fabrique les enfants.



Le second roman (j'en parle même si ce n'est pas le sujet de ce post), c'est "Niourk" de Stefan Wul (lu en CM2, je crois) : dans une Terre future, ravagée par un cataclysme et revenue à l'état primitif, une race de poulpes radioactive domine les hommes. Un enfant noir (c'est aussi son nom : "l'enfant noir") est rejeté par sa tribu. Il se retrouve confronté aux pouples et, lorsqu'il en tue un, mange son cerveau (reflexe primitif) alors son intelligence se développe. Il se retrouve à Niourk (New York), ville fantôme, où il découvre une technologie abandonnée...

Autant vous dire que, même si je lisais peu, j'aimais déjà la SFFF.

Pourquoi je vous parle de ces romans ? Parce que je me sens comme Mme Bartolotti en train de finir un tapis, en ce moment. Je vous explique : Le métier de Mme Bartolotti, c'est tisser des tapis ("les plus beaux et les plus colorés de toute la ville"). Et quand elle se parle à elle même, elle s'appelle "Ma chère enfant". Il y a un passage que j'ai gardé en mémoire jusqu'à aujourd'hui (je viens de le retrouver en détail) :
"Mme Bartolotti [...] décida de terminer son tapis en nouant les franges. Elle aurait déjà dû le livrer depuis deux semaines. Nouer les franges est un travail épouvantablement monotone, ce qui explique qu'elle le repoussât de jour en jour. Elle le repoussait toujours jusqu'au moment où elle avait absolument besoin d'argent. Or, elle venait de dépenser toutes ses économies pour vêtir Frédéric.
Mme Bartolotti prit donc une pelote de laine verte et une navette en bois. Elle embobina la laine autour de la navette et coupa tous les fils du tapis avec une grande paire de ciseaux. Elle se retrouva donc face à une houppe de fils de même longueur.
"Ma chère enfant, se dit-elle, prends ton crochet et noue les franges.
— Tout de suite, Maman !" répondit Frédéric."

Après cela, bien sûr, elle doit expliquer à Frédéric qu'elle se parle à elle-même, qu'à cause du féminin, il ne devrait même pas se poser la question et qu'en plus elle ne lui demanderait jamais de faire son travail à sa place.

Enfin bref. Tout ça pour dire que le "ma chère enfant" m'est resté pour les tâches pénibles que je n'ai pas envie de faire.
Hier soir, je me suis dit :
"Ma chère enfant, allume ton ordinateur et allège tous les "mais" de ta première partie."