vendredi 27 novembre 2009

Semaine peu productive



Par le principe des vases, de la vase, ou des vaseux : tout soleil est responsable de son ombre.

Tout ça pour dire qu'après le week-end fabuleux de la convention, la semaine dernière, je suis revenue avec la grippe.

Chaque fois que je suis malade (souvent cette année, ça commence à bien faire), je me dis "chouette, enfin du temps pour moi, je vais pouvoir avancer sur les élémentaires". Grave erreur. Je crois que j'ai du écrire 200 mots cette semaine, et encore, très péniblement.
Ne jamais sous estimer la fièvre.

Hélas, la semaine prochaine sera assez dense côté perso, et le retard risque de s'accumuler. Vous me direz, je ne me suis pas donnée de dead-line pour ce roman, je prends le temps qu'il faut.


Mouais. En vrai, s'il était terminé, relu, bêta-lu et corrigé pour les Imaginales, se serait quand même top.

dimanche 22 novembre 2009

Excellent week-end !

Quel bonheur ! Franchement, c'est horrible d'être aussi heureux quand on pense à tout ceux qui n'étaient pas là et qu'on ne veut pas déprimer. Mais c'était GÉNIAL !

J'ai soûlé deux grenouilles (Alaric et Tristeplume) pendant 10 heures de voiture aller-retour, chanté (faux) jusqu'à 3h30 du matin, eu et vu des larmes aux yeux, pris un cours de claquettes, parlé bêta-lecture et avenir de l'édition SFFF francophone... J'ai été trop gâtée (moi qui pensais ne pas revenir avec des livres, c'est pire qu'un salon ! Merci Chap', merci Blacky ! Merci Célia pour le DVD !)
Et j'ai brisé mon serment de ne pas trop parler des élémentaires. J'en ai carrément trop dit !

Je ne le regrette pas : ça fait du bien ! Je suis boostée pour finir se roman et en faire un petit bijou.

Autre fait notable pour moi : 3 jours à me sentir juste une super star avec plein de gens formidables, compétents et bourrés de talent qui estiment vraiment mon travail sur les fedeylins... Spéciale dédicace à Silène qui m'a cloué le bec en parlant du tome 1 avec un "il est parfait".
Et puis des bises au fan club : Misandre, Pingu, Syven, Garulfo, Blacky... j'en oublie.

J'aime les grenouilles.


Hélas, la fatigue me gagne et l'euphorie va faire place à une vague de tristesse : quand est-ce qu'on recommence ??? Vite, j'espère.

Demain : repos et écriture ! Ou lecture ? Hum, les deux !

jeudi 19 novembre 2009

En route pour la convention !

Comme je le disais (je ne sais plus trop où), heureusement que les grenouilles savent rebondir ! La déception est passée, et je me suis remise aux élémentaires (chap 9 terminé, 9bis commencé à midi).
Ça m'a fait du bien d'écrire. Je vois bien que c'est un premier jet et qu'il y aura du boulot derrière mais je pense avoir terminé la moitié début décembre (ça fera seulement deux mois que je rédige !) C'est pas mal.
La semaine prochaine, je fais partir de nouveaux envois pour les fedeylins. Y'a plus qu'à.
Heureusement que je ne suis pas seule dans cette histoire. J'ai une famille géniale et un collectif entier de grenouilles en renfort. D'ailleurs, ce week-end je vais prendre une grande bouffée de bonheur à la première convention CoCyclics !
Merci à tous d'être là.

mardi 17 novembre 2009

Le lendemain du jour où on vous dit "non"

J'aurais pû intituler ce post "l'auto-édition, une alternative à la dépression" ou "de l'utilité d'avoir un grand tiroir pour y entasser les manuscrits" ou encore "L'ombre de la colombe pèse sur la petite grenouille" mais finalement, je vais faire sobre.
Donc, je ne suis pas dans les 5 finalistes du concours Michel Lafon. Bon.
Si je vous dis que je suis déçue, je suis en dessous de la réalité. Je suis écoeurée.

Après avoir encaissé durement le choc hier, je me suis demandée pourquoi ça me touchait autant (après tout, je n'ai pas écrit les fedeylins pour une catégorie jeunesse et ce concours n'était même pas mon premier choix ! C'était une étape parmi les autres !) et j'ai compris.

On dit souvent à un auteur qui reçoit un refus : "ce n'est pas vous personnellement qui êtes rejetés" et c'est vrai. C'est le texte.

Voilà ce qui me fait le plus mal car ce texte je l'aime, je le porte depuis cinq longues années, je le corrige, je le peaufine, je lui donne mon temps, ma sueur et mes larmes.

Quand il en était encore à la version 3 ou 4, je comprenais les refus : je pouvais encore l'améliorer. Là, je ne peux plus. Je suis allée au bout.

[À moins bien sûr de virer les ailes de mes personnages, les faire se nourrir de sang et vivre la nuit.]

Alors que faire à ce stade ? S'en tenir au plan. Comment ce texte rencontrera-t-il LA personne qui aura le coup de coeur s'il reste dans mon tiroir ? Donc, préparer une seconde vague d'envoi.

Le plan disait aussi de relancer les maisons d'éditions qui l'ont en lecture. Honnêtement, je ne suis pas en état physique ou mental de le faire. Je vais attendre un peu. Qui sait, peut-être que la convention de ce week-end suffira à me remotiver en ce sens ?

Ah, et me remettre aux élementaires cette semaine. Même si j'ai plein de choses à faire, il faut que j'écrive un peu pour ne pas couper le lien.

dimanche 15 novembre 2009

C'est demain.



Demain sont annoncés les 5 finalistes du concours Michel Lafon.

C'est la date butoir que je me suis fixée concernant mes démarches diverses auprès des éditeurs.

Ça a été très vite. Ça fait presque 3 mois que mon roman est en lecture chez des éditeurs. Vous me direz, ce n'est pas long dans un parcours à la recherche d'un éditeur, sauf que ces soumissions ont été faites suite à un cycle de bêta-lecture CoCyclics et que les éditeurs se sont engagés à me donner une réponse rapide.

Donc, je vais bientôt aller aux nouvelles, sans les harceler pour voir où ils en sont. Pour ceux qui n'ont pas suivi, ce n'est pas la première fois que je soumets ce roman : la dernière fois, j'ai attendu 3 ans sans relancer ce qui était très long mais normal selon le délai de certaines maisons.

Je suis consciente que la patience est une qualité indispensable de l'écrivain. C'est peut-être pour ça que j'attends beaucoup de la réponse du concours. Avoir enfin une réponse. Même si ce n'est pas un oui, un peut-être serait très encourageant !

D'autant que plusieurs grands éditeurs ont refusé mon roman car ils le jugeaient jeunesse (tout en complimentant mon style et tout, donc positif dans mon parcours !). Si je ne suis pas dans les 5 finalistes, j'aurais l'impression que mon roman ne rentre dans aucune case : ni adulte, ni jeunesse.

OK, il y a d'autres éditeurs et l'un d'entre eux aura sans doute le coup de coeur, cette réponse ne sera pas la dernière, tout ça, n'empêche que j'aimerais.

Il y a quelques semaines, j'y croyais vraiment : mon roman a été plus que travaillé, certains bêtas-lecteurs CoCyclics qui l'ont lu "pour le plaisir" m'ont dit que c'était du "clef en mains, prêt à éditer" pour un éditeur. Et puis c'est ma case : jeunesse-ados-jeunes adultes en moins de 1 000 000 signes. Il n'y a pas de raison. Aujourd'hui, je suis moins confiante.

Mes points faibles ? C'est en deux tomes et il y a un cliffhanger à la fin du premier. Damned, j'aurais du le virer. Je suis prête à le virer ! Si on me dit "oui, mais faut virer le cliffhanger", je dis banco !

Il y a 400 candidats. Dans le lot, il y aura beaucoup de textes pas assez aboutis pour passer la première selection : j'en sais quelque chose, j'avais envoyé les 30 premières pages [V1 ou 2 !!!] pour un concours "résidence du premier roman" des éditions Robert Laffont. C'était en 2006 (c'est drôle, ça me paraît plus loin). À l'époque j'avais l'impression que mon texte tenait la route... mais j'étais bien bien loin de m'imaginer les efforts et le travail que j'aurais à faire dessus ! Pour la petite histoire, ma réponse s'était perdue et j'avais espéré jusqu'au bout. Au final, j'avais eu un responsable de la sélection au téléphone qui m'avait simplement dit que je n'avais pas été dans la toute première vague de refus (c'était déjà ça !).

Demain, je saurais si tout ce travail a été payant.

Si ce n'est pas le cas, il me faudra un peu de temps pour digérer et puis je suivrais l'étape suivante du plan ! Encore quelques maisons d'éditions succeptibles d'être intéressée.

Renoncer ? Jamais !

samedi 14 novembre 2009

Nuit de l'écriture (2)


Cette nuit, j'ai donc tenté ma seconde nuit de l'écriture. L'objectif normalement c'est écrire 10 000 mots entre 21h30 et 4h du matin.

Bon, pour ma première nuit, je n'avais pas fait mieux que 2 000 mots, donc là je visais 5 000 (histoire de me fixer un objectif raisonnable).

Je n'ai réussi à écrire que 3 000 mots mais c'est déjà ça. J'en suis donc aux 3/4 du chapitre 9 des élémentaires (environ 130 000 signes) et la moitié se rapproche doucement ! Là, je suis sur les chapitres rajoutés et j'ai l'impression que le parcours sort de terre au fur et à mesure de l'avancée de mes persos. C'est la part de liberté de mon syno qui s'exprime.

J'ai l'impression que j'ai encore tellement de choses à dire avant d'arriver à l'étape d'après !

PS : faut que je trouve un autre titre à ce roman, celui-ci n'est vraiment pas terrible. Enfin, c'est un titre de travail.

mercredi 11 novembre 2009

D'Ouest en Est




Je n'avance pas trop sur les élementaires, faut que je me bouge. Il faut dire que j'ai ressorti Mathilde Trestolette des tiroirs pour essayer d'en faire quelque chose. Ce n'était pas vraiment l'urgence du moment mais le hasard (du web et des rencontres) fait bien les choses.
Je vous tiens au courant dès que possible...

Donc, revenons aux élémentaires : pourquoi le titre de ce post "d'Ouest en Est" ? Parce que j'ai découvert que plusieurs de mes histoires suivent le même shéma : départ d'un point A (à l'Ouest) et arrivée prévu à un point B (à l'Est).
Je me suis dit que c'était quand même étrange.

Et puis j'ai compris : de gauche à droite. C'est le sens de l'écriture.
Ce n'est pas naturel pour moi de faire évoluer mes personnages dans le sens inverse des mots que j'écris !
Oui, c'est tordu.

Je me suis demandé comment y remédier. Le second sens qui me vient naturellement est du Nord au Sud. De haut en bas.
Idem, l'écriture part du haut de la feuille pour descendre.

Bon, je me prends la tête pour pas grand chose, mais je me dis que c'est peut-être une des raison pour lesquelles les auras ne fonctionnaient pas ! Le sens n'était pas le bon !

J'y prêterais attention pour les prochains textes.

dimanche 8 novembre 2009

Élémentaires : cap des 100 000 signes !



Un drôle de week-end, plein d'oportunités, de rien, de petites choses, mais finalement, du positif :

* Un nouvel éditeur a demandé à lire le tome I des fedeylins. C'est une très bonne nouvelle mais elle me plonge dans une perplexitude étrange vu que j'avais dit que je n'enverrais plus rien avant les premiers résultats du concours Michel Lafon (lundi 16 novembre). Bon, on n'est pas à une semaine près, donc j'ai envoyé.

* J'ai enfin pris le temps d'envoyer ma nouvelle "Anophèles des bords de la Nierbe" pour l'AT "Cherchez la petite bête !" du fanzine Eclats de Rêves (deadline le 30/11 si vous avez des textes sous le coude...).

* J'ai dépoussiéré les aventures de Mathilde Trestolette. Je ne sais pas encore si je les soumettrais à un éditeur ou pas (je ne sais pas du tout comment ça se passe pour les albums. Sur les sites, ils ne précisent pas qu'ils accèptent les soumissions et s'il faut apporter un projet tout ficelé avec auteur + illustrateur, c'est mort). Enfin, bon, ça m'a fait plaisir de les remettre à jour, 4 ans après. J'ai même l'idée de 4 ou 5 titres supplémentaires. [j'avoue que l'histoire de Syven n'est pas étrangère à ce dépoussiérage. En lisant la sienne, j'ai eu envie de relire les miennes pour voir ce que ça valait... et elles m'éclatent, ces histoires !]

* J'ai resisté à la tentation du Salon du Livre de Lyon et mon porte-monnaie me dit merci ! C'est dur, j'avais très envie de discuter avec Nathalie Salvi ou Li-Cam... mais parfois il faut être raisonnable (et je me connais : j'aurais encore craqué sur trop de bouquins)

* Après 3 jours sans écrire sur les élémentaires, j'ai finalement réussi à démarrer mon chapitre 7. Bien lancée, j'ai écris plus de 9 800 signes et donc dépassé la barre des 100 000 signes avec ce chapitre ! Par contre, j'ai découvert qu'il me faudrait sans doute ajouter deux ou trois chapitres avant l'actuel numéro 10 (climax total !) donc l'objectif des 500 000 signes n'était pas si farfelu que ça.

jeudi 5 novembre 2009

Fière d'être une grenouille !

Être passionné, bénévole et engagé n'est pas de tout repos.

Avec le collectif CoCyclics, nous travaillons au quotidien sur nos romans et les romans des autres, sans parler des nouvelles ou des extraits. Le plus gros du travail se déroule derrière les roseaux et en eaux sombres, et la plupart des grenouilles n'imaginent même pas l'investissement que cela représente.

Chacun apporte à hauteur de ses disponibilités personnelles mais c'est l'unité du collectif qui fait notre force. Nous sommes un tout. Un tout qui avance à grands bonds.

Pour aider les auteurs qui ont trimé pendant des mois, supporté les critiques, corrigé, retravaillé, amélioré leur roman pour le rendre meilleur, nous essayons d'ouvrir des portes auprès d'éditeurs (car après avoir souvent passé autour d'un an à corriger, la perspective d'attendre de nouveau plusieurs années pour avoir une réponse décourage même les plus motivés). Alors nous contactons des éditeurs pour les sensibiliser à notre démarche et qu'ils donnent un coup de pouce à nos auteurs, ne serait-ce qu'en enterrant pas les manuscrit sous une pile anonyme.

Je dois dire que je suis fière du partenariat que nous venons de conclure avec les éditions Mnémos.

Les fedeylins nous ont bien aidé dans ce sens car ils ont servi d'exemple concret : j'avais envoyé le manuscrit en 2007 et c'était [une daube sans nom] la version 3. Au printemps dernier, j'avais relancé pour indiquer que j'étais en pleine réécriture et j'avais bientôt terminé mes corrections. Ainsi, j'avais renvoyé mes trois premiers chapitres pour voir la différence (version 7, à l'époque). Le contraste entre les deux était saisissant et, même si vous connaissez la suite , je pense que ça a pesé dans la balance.

Bref, aujourd'hui est un grand jour ! Tournée de nénuphou !

mardi 3 novembre 2009

Quand ça vient naturellement

J'ai plus ou moins résolu mon problème de point de vue : se sera donc autant qu'il en faudra ! J'utiliserai les plus interessants. Pourquoi me priver du point de vue d'un personnage qui n'apparaît qu'un paragraphe si celui-ci donne plus de force à mon histoire ?

La preuve : le chapitre 6. Je tournais autour sans savoir comment l'aborder. Ce n'est pas un chapitre clef. Plutôt transitoire. Quelques infos utiles (assez pour conserver le chapitre et ne pas passer directement au suivant). Et là j'ai trouvé le meilleur point de vue pour présenter ce qui se passe (Kiana !).
Non seulement il passe de très moyen à pas mal, mais en plus je suis allée dans une direction à laquelle je n'avais pas pensé. Bref, je lui donne une dimension supplémentaire.
J'ai hâte de le terminer (demain ou jeudi, là j'en suis à la moitié, environ 5 700 signes écrits aujourd'hui).

J'adore cette histoire. Elle me vient de plus en plus naturellement. Ça me fait plaisir et ça me rassure. Et je m'éclate vraiment à écrire de la fantasy ! Je ne sais pas pourquoi je me force dans d'autres genres.

A part ça, j'ai eu une idée de nouvelle pour un appel à textes (le thème est "le corps"). La dead-line est en janvier, je crois, donc j'ai de la marge pour laisser mûrir tout ça et m'y mettre. Là aussi, je suis surprise (agréablement). Je finissais par croire que je n'étais qu'une marathonienne de l'écriture.
Un petit sprint se profile pourtant !