vendredi 31 août 2012

[Lecture] De Sang et de Larmes, Lunardente T2, Thomas John


Résumé : Retour au cœur de la Cité Noire. Une cité régie par des sorciers aux pouvoirs déclinants. Une cité où toutes les sept nuis, lorsque les lunes se confondent, la mort hante les rues et emporte les défunts. Une cité d'aventures épiques, d'amours et de mort. Plongez toujours plus loin dans les tréfonds des intrigues de la Cité Noire où Ao, Kroll et Perceron devront se battre pour survivre… 

Mon avis : J'avais beaucoup apprécié le premier tome "La Cité Noire" (voir mon avis rapide ici), même si je l'avais trouvé trop sombre par rapport à ce que j'aime d'habitude. Là encore, j'ai eu l'impression que ce n'était pas "ma came" dans le sens où il y a un important complot politique et moult personnages à suivre (ça me rappelle en un sens le Trône de Fer, auquel je n'ai pas accroché plus que ça...).
Mais, finalement, je pense que je suis davantage entrée dedans que dans le premier tome. Je n'ai pas eu besoin de lire en me cachant entre mes doigts, cette fois-ci ^^

C'est pêchu, on a envie de savoir la suite, on tremble avec les personnages, et, vu le nombre de morts, on se demande toujours lequel sera le prochain à y passer ^^
Les révélations fonctionnent bien, avec juste ce qu'il faut de pistes pour que le lecteur se fasse sa propre opinion et jubile s'il a raison.

Si je devais désigner mon personnage préféré, je pencherai pour Ryniver, je pense.

Par contre, un bémol : j'avais été très touchée par la mort d'un personnage dans le premier tome, et, même si c'est plutôt bien amené, je n'ai pas aimé que ce personnage revienne. Idem pour un autre, presque mourant au départ, qui guérit, et qu'on tue juste après... mouais. Je n'aime pas qu'on joue avec mon petit cœur de lectrice : si on me trompe sur la mort de l'un, je mets en doute toutes les autres morts.

Bref, il y a des évolutions auxquelles je n'adhère pas à 100% mais je suis quand même très impatiente de lire la suite !

mardi 28 août 2012

[Lecture] Entretien avec un vampire, Anne Rice





Résumé : De nos jours, à la Nouvelle-Orléans un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire.

Mon avis : Comme vous le voyez, encore une fois, je rattrape un retard dans la lecture de "classiques" SFFF. Mais, cette fois-ci, ce n'est pas seulement pour ma culture personnelle : c'est aussi pour compléter mes recherches pour "Le Premier" [attention, info exclusive pour le blog : oui, il sera question de vampire(s). Mais pas que. Heureusement que je n'avais pas dit "jamais", hein !]. 
Donc, c'est un peu de la documentation, ce roman (ce qui a déjà été fait et comment autour de la mythologie du vampire). 

J'avais revu le film moins de 15 jours plus tôt, et, du coup, j'ai joué au jeu des différences sans chercher à savoir si le livre était bien (ou pas), me plaisait (ou pas). Je n'ai donc pas d'avis particulier sur ce livre (je ne peux pas bondir de joie en disant que c'est génial, ni trouver ça complètement nul). 

Les différences qui m'ont surprises, par rapport au film : [attention, SPOILERS]
* Louis n'a ni femme ni enfant décédé au début de l'histoire (alors que c'est une facette de caractérisation importante du film).
* Par contre, son rapport à sa famille (mère, sœur et surtout frère) est important (inexistant dans le film).
* Le père aveugle de Lestat est un personnage intéressant (pour ce qu'il apporte à l'histoire) et, même si je comprends pourquoi ils l'ont coupé dans le film, il aurait justifié certaines choses de manière logique.
* L'âge de Claudia : 5 ans ! Alors que dans le film (où elle est jouée par la super Kristen Dunst), elle a l'air d'en avoir plus de 10...
* La seconde partie dans les Carpates, qui n'existe pas du tout dans le film (là encore, une coupe compréhensible, mais un passage sympa).
* Lestat à Paris ! J'en suis restée bouche bée.
* Louis et Armand ensemble... idem.
* Louis qui croque le "jeune homme" ! Dommage qu'ils l'aient coupé dans le film...
* Le "jeune homme" qui va chercher Lestat (et pas lui qui lui tombe dessus dans la voiture...)


Bref, de belles scènes dans le livre qui n'existent pas dans le film... et inversement (je m'attendais à trouver certaines scènes, mais non, elles n'étaient que dans l'adaptation !).

Enfin, je ne regrette pas cette lecture instructive (ne serait-ce que par rapport aux choix des coupes dans une adaptation ciné).


jeudi 23 août 2012

[Lecture] Fahrenheit 451, Ray Bradbury

Résumé : 
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. 
Le pompier Montag se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Mon avis :  Autant j'avais du remettre "Le meilleur des mondes" dans le contexte de son époque pour en apprécier l'intérêt, autant j'ai été complètement happée par "Fahrenheit 451" dès le début. Il faut dire que, cette fois-ci, j'ai lu la préface après ^^ (j'ai bien fait, sinon j'aurais encore su la fin !). Est-ce lié à la traduction, qui date de 1995 pour la version que j'ai lue, et qui rend le style très moderne ? (ou alors, il était déjà moderne pour l'époque ?). Dans tous les cas, les thèmes, le style, les personnages, le rythme, les révélations progressives, la tension jusqu'au dénouement... tout m'a convaincu. Un roman intemporel, donc !
Une belle surprise car je n'avais pas gardé un souvenir grandiose des "Chroniques Martiennes" (du même Bradbury), lues à l'école (collège ? Je ne sais plus).
Encore un classique rattrapé dans ma longue liste !

Ma Pile à Lire diminue, peut-être même que j'ai terminé les 3 bouquins emmenés en vacances à l'heure où vous lisez ces lignes ! (Eh oui, par la magie de la technologie, vous devez lire ce billet alors que je l'ai préparé il y a une semaine : depuis que j'ai découvert la planification, le blog revit régulièrement ^^). 
Ce qui veut dire que ce n'est qu'une question de jours avant que je ne me remette à écrire ! (pour ceux qui l'ignorent, je suis incapable de lire et écrire pendant la même période, alors j'alterne !)

lundi 20 août 2012

[Lecture] Le meilleur des mondes, Aldous Huxley


Résumé : Bienvenue au Centre d’Incubation et de Conditionnement de Londres-Central. A gauche, les couveuses où l’homme moderne, artificiellement fécondé, attend de rejoindre une société parfaite. A droite : la salle de conditionnement où chaque enfant subit les stimuli qui plus tard feront son bonheur. Tel fœtus sera Alpha -l’élite-, tel autre Epsilon -la caste inférieure. Miracle technologique : ici commence un monde parfait, biologiquement programmé pour la stabilité éternelle…
La visite est à peine terminée que déjà certains ricanent. Se pourrait-il qu’avant l’avènement de l’Etat Mondial, l’être humain ait été issu d’un père et d’une mère ? Incroyable, dégoûtant… mais vrai. Dans une réserve du Nouveau Mexique, un homme sauvage a échappé au programme. Bientôt, il devra choisir : intégrer cette nouvelle condition humaine ou persister dans sa démence…

Mon avis :  Bon, comme vous l'aurez noté, je rattrape mes classiques en retard (j'en ai d'autres sous le coude ^^ Faut pas me laisser sur un marché des bouquinistes). 

Ma première erreur : lire la préface écrite par Aldous Huxley en 1946 (alors que le livre date de 1931) : autant, il dit des choses intéressantes sur son envie de modifier le livre, et sa volonté de ne pas le faire... autant... ben, il raconte la fin ! Moi qui ne connaissais que le thème d'une façon générale, j'étais dégoûtée de ne pas pouvoir complètement me laisser prendre sans savoir où il allait aller. Bref, un conseil : lisez la préface APRÈS.

À part ça, j'ai essayé de remettre ma lecture dans le contexte de l'époque pour l'apprécier (parce que, objectivement, pour 2012, ni le style ni le rythme ne sont très transcendants. Mais pour l'époque, c'est super fort !). J'ai retrouvé quelques façons d'utiliser certains mots qui m'ont fait penser à Uglies (une des héroïnes est très "pneumatique", par exemple, et ça aurait tout à fait pu être employé dans Pretties ^^). 

Il y a une scène où la construction est particulièrement bien faite (alternance de trois ou quatre lieux, où des personnes discutent, et les dialogues s'imbriquent en s'accélérant, sans qu'on ne nous dise jamais qui dit quoi, et pourtant c'est limpide. Une impression de tourbillon très fort).

Quelque part, je pense que c'est un livre qui doit faire encore plus d'effet quand on connaît Shakespeare par cœur (ce qui n'est pas mon cas, même si j'ai lu pas mal de ses pièces). 

Sinon, la description de cette société hyper hiérarchisée, standardisée, conditionnée pour penser, est bien rendue et fait froid dans le dos. Quelques beaux moments de réflexion. 

Bref, une lecture intéressante à défaut d'être transcendante.

jeudi 16 août 2012

L'influence des saisons

Je me faisais la réflexion, l'autre jour, que ma façon d'aborder l'écriture était très cyclique. Vous me direz, de base, c'est normal : la préparation d'un roman, l'écriture, les corrections, etc, jusqu'à la préparation d'un nouveau roman... c'est FORCEMENT cyclique ! 
Mais en fait, c'était plus par rapport aux saisons (je vais vous expliquer). 

Bien sûr, je ne pouvais m'en rendre compte que maintenant, après plusieurs années à fonctionner de la même façon... 

Donc, voilà. J'ai remarqué que : 

* L'été est une saison propice à la réflexion, à la préparation de nouveaux projets. En général, j'ai mes enfants dans les pattes, donc moins de temps pour écrire, et pourtant, l'imagination carbure à fond. Donc, je note, je gribouille, je me fais une phase de "et si..." pour creuser peu à peu l'histoire qui me trotte en tête (mais je n'écris pas beaucoup). 

* En automne, par contre, j'écris à fond. Il y a une espèce d'impulsion de "nouvelle année", "rentrée scolaire", une promesse de renouveau... bref, j'ai de nouveau un peu plus de temps, et ce que j'ai laissé mijoté pendant l'été est mûr à point : donc, j'écris. En général, ça avance tellement bien que je tombe toujours à côté du NaNoWriMo en novembre, et donc, je ne le fais jamais.

* En hiver, il fait nuit, gris, moche... pas de barbecue à l'horizon qui me détournerait d'un travail le soir : c'est la phase de corrections. Et, si c'est un projet en plusieurs tomes courts, parfois, avec le mois de janvier (idem sur le renouveau/nouvelle année), j'enchaîne avec l'écriture de la suite. 

* Le printemps est la pire saison pour écrire (pour moi) : des salons, des tas de spectacles de fin d'année divers et variés, toutes les séries sympas qui recommencent et mettent à mal ma motivation... Bref, j'arrive à corriger un peu, avec toute ma détermination, mais moins que pendant les autres saisons (on note que des deadlines à tenir aident à ne pas lâcher l'affaire). 

Cette année se déroule visiblement selon le plan : un peu d'écriture en début d'année, des corrections jusqu'à cet été, une grosse phase de recherches/préparation en juillet-août, et, si tout va bien, l'écriture d'un nouveau roman à partir de septembre (j'ai hâte).
Mais, cette fois-ci, c'est un projet un peu plus important que les précédents ("Les Yeux de L'Aigle", c'est une trilogie où chaque tome fait entre 100 et 150 000 signes, "Ascenseur pour le Futur", un one-shot de 150 000 signes... "Le Premier", c'est un one-shot YA qui devrait faire entre 400 et 450 000 signes à vue de nez. Donc, plus long à écrire... et à corriger !).

Ce sera amusant de voir si mes impressions saisonnières se confirment, cette année encore !

lundi 13 août 2012

[Lecture] Des milliards de tapis de cheveux, Andreas Eschbach


Résumé : Nœud après nœud, jour après jour, toute une vie durant, ses mains répétaient les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, comme son père et le père de son père l'avaient fait avant lui...
     N'est-ce pas étrange qu'un monde entier s'adonne ainsi au tissage de tapis en cheveux ? L'objet en est, dit-on, d'orner le Palais des Étoiles, la demeure de l'Empereur. Mais qu'en est-il de l'Empereur lui-même ? N'entend-on pas qu'il aurait abdiqué ? Qu'il serait mort, abattu par des rebelles ?
     Comment cela serait-il possible ? Le soleil brillerait-il sans lui ? Les étoiles luiraient-elles encore au firmament ?
     L'Empereur, les rebelles, des milliards de tapis de cheveux ; il est long le chemin qui mène à la vérité, de la cité de Yahannochia au Palais des Étoiles, et jusqu'au Palais des Larmes sur un monde oublié...
Mon avis : J'avais entendu parler de ce roman comme d'un classique de la SF à lire absolument (donc, comme chaque fois qu'on me dit "chef d’œuvre !" j'ai eu tendance à n'en faire qu'à ma tête et à repousser le moment de ma lecture). J'ai fini par me laisser gagner par la curiosité au détour d'un rayon de la médiathèque, et donc, je viens de le terminer. 
La construction est particulière. Étrange. C'est... un canevas. Voilà, je ne trouve pas de meilleur mot. Un canevas où s'entremêlent des dizaines de personnages et où aucun n'est vraiment le personnage principal de l'histoire. Chaque chapitre est presque construit comme une nouvelle, et c'est en mettant toutes les informations bout à bout qu'on comprend petit à petit le mystère des tapis de cheveux. Et c'est passionnant. Le lecteur mène l'enquête, en quelque sorte, à travers les différents moments de vie des personnages rencontrés. Il y a des résonances d'un chapitre à l'autre qui donnent l'unité à l'ensemble, au delà de l'histoire, et, en fait, se sont les tapis de cheveux, les héros à suivre.
J'ai eu peur, à un moment, que la fin ne soit pas à la hauteur du roman (peur d'une impression de "tout ça pour ça") mais en fait, pas du tout. Les révélations fonctionnent et sont bien amenées, donc on y croit.
Vraiment une très belle lecture.

samedi 11 août 2012

La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse

Je crois que je ne l'ai pas encore dit ici (ou alors je n'ai plus de cerveau) mais je suis maintenant adhérente de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse !

Ma fiche est

C'est un nouveau cap dans ma perception du travail d'auteur professionnel. 
Et c'est très rassurant de trouver d'autres personnes qui partagent les mêmes questions (ou d'autres que je me poserais peut-être dans quelques années). C'est un métier où on se sent parfois isolé, seul face à ses questions, et un organisme comme la Charte donne une force à toutes ces individualités séparées.

Bref : je suis ravie d'avoir franchi le pas.



mercredi 8 août 2012

[Lecture] Chronique du soupir, Mathieu Gaborit





Résumé : Lilas, une naine flamboyante, a choisi de prendre sa retraite de Chef de la garde du palais de la Haute Fée pour ouvrir une auberge au bord de la mer, à l'endroit même où Frêne, son époux, s'est "ancré" pour l'éternité. Entourée de quelques amis et de son amant Errence, un elfe, elle mène une existence un peu trop paisible à son goût. 

Alors qu'elle s'interroge avec angoisse sur son devenir, son fils Saule, pourchassé par un groupe de miliciens au service de la Haute Fée, fait irruption dans l'auberge. Il serre dans ses bras une jeune fille de seize ans, Brune, qui est à l'agonie. 
Après quelques d'hésitation, et bien que pressentant l'immense danger qui émane de façon indicible de la personnalité de Brune, Lilas décide de les protéger envers et contre tous.

Dans un monde dominé par les fées, nains, elfes et sirènes affrontent leur destin. Arriveront-ils à conquérir leur liberté ? C'est tout l'enjeu de leur quête.

Mon avis : J'avais beaucoup entendu parlé de Mathieu Gaborit sans avoir eu l'occasion de lire un de ses romans. C'est chose faite. J'ai plutôt aimé le style, riche et poétique, les scènes d'action dynamiques, et l'univers original. Mais j'étais parfois confuse (des transitions trop brutales, ou des liens qui semblent manquer m'ont gênée). 
Au niveau de l'histoire en elle-même, j'ai trouvé que c'était une jolie idée. Voilà. Sans plus. J'ai passé un bon moment, mais un peu court (l'univers riche aurait permis une grande et belle quête, des rebondissements, plus d'obstacles à surmonter avant la fin... du coup, c'est moi qui suis restée sur la mienne (de faim)). Mais bon, il faut dire que j'aime les cycles longs, les gros pavés et les trilogies... donc en "one-shot", je suis plus exigeante pour plonger complètement dedans.

lundi 6 août 2012

[Lecture] Extras et Secrets, Scott Westerfeld

Résumé : Plusieurs années se sont écoulées depuis que la rebelle Tally a renversé le système des Uglies, des Pretties et des Specials. Débarrassé de ces castes, le monde connaît une véritable renaissance, sous le regard permanent de mille millions de caméras. La société n'est plus qu'une gignatesque émission de télé-réalité. La célébrité règne sur le monde...

Une chose pourtant n'a pas changé : les moins de seize ans ne sont pas censés se montrer en ville. Surtout quand on est une Extra comme Aya, une anonyme au rang facial ridicule. Sa seule chance de s'arracher à la médiocrité : claquer sur le nouveau réseau une histoire inouïe et... dangereuse.

Mon avis : J'avais adoré, dévoré les 3 premiers tomes (lire mes avis sur Uglies, Pretties et Specials en suivant les liens). C'est typiquement la littérature Young Adult que j'aime (et que j'aimerais écrire !). Là, on repart à zéro : une nouvelle héroïne, une nouvelle ambiance. Ce n'est plus notre perception de la beauté qui est en jeu, mais celle de la célébrité. Comme d'habitude, c'est extrèmement bien mené, bien rythmé. Les personnages sont justes et le vocabulaire parfait (Scott Westerfeld a le don de trouver le bon mot qui colle à chaque tome. On avait "foireux" dans le tome 1, "intense" dans le tome 2... là, ça "claque" !).
J'en viens presque à me poser des questions sur mon rapport à ce blog (comme le site d'Aya) ou à cette recherche "d'être connu" que peuvent éprouver certains wanabee-auteurs (quand on veut écrire pour passer à la télé, c'est qu'il y a comme un problème... et, malheureusement, on en rencontre aussi, des gens qui écrivent pour ça).

Bref, une trilogie plus un quatrième tome différent, mais dans la continuité que j'ai vraiment apprécié.
Du coup, j'ai enchaîné tout de suite avec "Secrets" que je pensais être un cinquième tome... et qui est en fait un guide de l'univers !



Résumé : Après la série culte "Uglies," ce guide indispensable de Scott Westerfeld vous dévoilera, entre autres: tous les secrets des Pretties, des Specials, des Extras et de leurs bandes; tous les accessoires ultra-sophistiqués de Tally et de ses amis; ainsi que l'histoire de leur monde et de l'étrange maladie du pétrole qui ravagea l'humanité... 

Mon avis : c'est vraiment sympa ! Il y a plein de shémas, des prolongements de détails vu dans les différents tomes... c'est d'autant plus agréable quand on a un peu oublié qui est qui et qui fait quoi quand, ça permet d'avoir du recul sur l'histoire globale et d'apprécier d'autant plus la richesse de l'univers.
Un vrai volume de bonus très riche, qui se dévore pour rester encore un peu avec les personnages rencontrés.

Le truc qui m'a fait sourire ? Scott Westerfeld remercie (en les citant) toutes les personnes qui ont laissé des commentaires sur son blog/site lorsqu'il posait des questions lors de l'élaboration de ce guide ! C'est chouette de voir les différents pseudos et imaginer le rapport qu'il peut entretenir avec ses fans (surtout après un bouquin qui traite de la célébrité ^^).

samedi 4 août 2012

L'Ombre des Pères : la couverture !


Voilà le visuel du 4ème et dernier tome des Fedeylins !


 J'adore !

David Revoy est toujours aussi talentueux !


mercredi 1 août 2012

"Pourquoi il n'y a pas de canards ?"

On m'a posé récemment cette question à propos des fedeylins. Pourquoi n'y a-t-il pas de canards dans le Monde de Cahyl ? 

J'avoue que c'est une très bonne question, et j'y répondrai sans doute un jour ! Peut-être même que je m'amuserai à ajouter des infos sur les canards, en faire une vieille légende ou quelque chose du genre, si jamais j'écris encore dans le même univers... mais ce ne sera pas dans le tome 4 car j'ai enfin terminé les corrections éditoriales de "L'Ombre des Pères". Le texte doit être en train de subir le passage d'un dernier correcteur quelque part... il sera donc prêt pour le mois d'octobre !

Pour les corrections : quand il n'y en a plus... il y en a encore : après le tome 4 des fedeylins, il a fallu passer au tamis les dernières bricoles sur "La reine des nuages", le tome 2 des Yeux de l'Aigle. Mais, maintenant, c'est fait.

Je bouquine, donc (comme vous pouvez le constater aux fiches qui viennent alimenter régulièrement le blog). Soit pour le plaisir, soit pour préparer ma prochaine histoire (entre autre, je lis "Anatomie du scénario" de John Truby). Je ne pense pas écrire réellement (au sens de rédiger) avant le mois de septembre, comme ça, j'ai tout le mois d'août pour faire mes recherches et structurer le prochain roman [peu d'infos à vous donner dessus à part que c'est un roman autonome destiné à un public de grands ados et adultes, à priori. Allez, je vous donne quand même son nom de code : "Le Premier". Oui, comme ça, vous n'êtes pas beaucoup plus avancés, je sais ^^]