vendredi 31 mai 2013

Olive et Tom

Honte sur moi, quand j'ai fait mon message sur le foot (ici), j'ai complètement oublié de citer Olive et Tom ! 

Il faut dire que le dessin animé mérite bien un message entier rien que pour lui !

Donc, à peu près à l'époque de mes vignettes Panini, passait Olive et Tom à la télé. En ce temps là, on n'avait que 6 chaînes (ce qui paraissait déjà beaucoup pour nos parents qui eux, avaient connu la télé à une seule chaîne, et encore, une seule télé dans l'immeuble où tous les gamins se retrouvaient le jeudi, jours où ils n'avaient pas école *là, mon cher, nous nageons en pleine science-fiction*). Les rediffusions étaient hasardeuses, les magnétoscopes te faisaient des blagues marrantes (du genre enregistrer le son mais pas l'image, ou l'inverse), bref, quand tu avais raté un épisode, ben tu l'avais raté pour de bon.

Si on m'avait dit que vingt ans plus tard, non seulement ils sortiraient des coffrets DVD des intégrales, mais que certaines chaînent rediffuseraient carrément les séries de mon enfance, je l'aurais vécu différemment. Aparté : mes enfants ne conçoivent pas l'idée de ne pas avoir plusieurs chaînes de dessins animés, où s'ils allument à n'importe quel moment de la journée ils peuvent voir un programme pour eux ! Et puis ils trouvent normal que 4 ou 5 épisodes passent à la suite (ou d'enchaîner sur un DVD), alors que nous, on en voyait UN et il fallait attendre la semaine suivante pour la suite !
De mon temps (bouh, que j'ai l'air vieille), si ce n'était plus l'heure des programmes pour enfants, ben on se retrouvait sur la 5 à regarder "Supercoptère" ou "Shérif, fais moi peur". Bref.

Je pourrais vous parler pendant des heures des Cités d'Or (culte puissante douze mille pour moi), ou de trucs du genre Dragon Ball Z, Creamy, Gigi, Juliette je t'aime, Jem et les Hologrammes, et autre Radma 1/2, mais ce n'est pas le propos. Aujourd'hui, je vous parle d'Olive et Tom !


Alors, qu'est-ce qui était trop cool dans Olive et Tom, et pourquoi je regardais ?

D'abord, parce qu'ils faisaient des trucs trop funs et incroyables : genre, la catapulte infernale des jumeaux ! (franchement, c'était pas la classe, ça ?). Ou quand ils prenaient appui sur la barre transversale... techniquement impossible, mais tellement extra à imaginer ! Et je ne parle pas des retournés acrobatiques (que tout le monde a essayé de faire au moins une fois en se croûtant lamentablement) ou du tir de l'aigle (qui consistait en monter sa jambe à la verticale complète vers l'arrière avant de frapper fort devant).
 
J'adore, bien sûr, le ballon qui se déforme sous l'impact du pied (mais ça, c'était aussi dans Jeanne et Serge : avec les flammes dans les yeux, trop le bonheur). Et aussi quand il ondule en direction du but, voire se dédouble pour tromper le gardien !

Non, et puis bon, Mark Landers qui s'entraîne en shootant contre les vagues, quoi ! Le personnage charismatique par excellence. Le méchant qui prend la lumière du héros, et qu'on a envie de suivre plus que le gentil Olivier Aton...

Bon, j'avoue, j'étais un peu amoureuse de Ben Becker aussi.

Et je me souviens d'un moment mortel où Thomas Price, le gardien (le Tom du nom du dessin animé) se fait mal à la cheville, et Olivier doit sauver le but (sans toucher le ballon avec les mains, hein). Il y arrive de justesse mais se cogne contre le poteau et tombe la tête en sang... je n'ai pas respiré pendant au moins deux minutes à ce moment là.

D'une manière générale, les relations entre les persos, leurs évolutions, oppositions ou amitiés, fonctionnait bien (qui n'a pas tremblé pour Julian Ross, le petit brésilien malade du cœur, hein ?). Et au niveau de la tension pendant les matchs, c'était quand même mieux que "Cynthia ou le rythme de la vie" (dessin animé sur la GRS, où l'héroïne se crame le dos sur le praticable pour rattraper deux massues qui se sont heurté en l'air).

Qu'est-ce qui me plaisait moins ?

Les matchs interminables. Il fallait au moins trois épisodes par mi-temps, on n'en voyait pas la fin.

Les dessins qui nous rappellent que la terre est ronde. Quand ils courent (toujours avec la même jambe), le terrain est tellement bombé que ça en devient ridicule.

La traduction des noms (qui a causé cette horrible chanson de générique). Franchement, un dessin animé qui s'appelle "Olive et Tom", on s'attend à ce que les deux persos soient important tout le long... Surtout avec le premier épisode qui les présente comme des opposants en puissance ! Mais non, l'ami Thomas va disparaître un bon moment de la série, au point de se demander pourquoi ils ne changent pas le titre. "Captain Tsubasa", c'est quand même autre chose. [J'ai découvert récemment qu'il existe tout un pan de l'histoire que je ne connaissais pas, avec Mark Landers à la Juventus de Turin, tout ça, où Thomas Price redevient important. (une nouvelle version diffusée en 2002). Donc, bon, je ne peux pas me déclarer experte (loin de là).]

Pour abréger ce (trop long) message, je dirais simplement que depuis que j'ai découvert la vente en ligne de tenues du dessin animé, j'envisage sérieusement de m'acheter un maillot de la Newteam (ou de la Toho, à porter manches retroussées. J'hésite). D'ailleurs, si vous ne savez pas quoi m'offrir, voilà une idée de cadeau ^^




mercredi 29 mai 2013

Mon premier prix littéraire !

C'est avec beaucoup d'émotions que j'ai appris hier que "Les Aiglons", le premier tome de la trilogie "Les yeux de l'aigle" a remporté le prix Trégor Ados dans la catégorie 6ème-5ème !

J'avais été plusieurs fois nominée dans différents prix (pour le même roman, et pour les deux premiers tomes des fedeylins) mais, pour l'instant, je n'avais jamais gagné... C'est chose faite !

Merci beaucoup à tous les lecteurs qui ont aimé les aventures de Cap'taine, Princesse, Boussole et Doudou ! Et merci aux documentalistes, enseignants, libraires et passionnés qui ont sélectionné ce livre !


Je suis joie, amour, et j'envoie des pétales de fleurs en dansant !

vendredi 24 mai 2013

Mes lecteurs sont formidables


Aujourd'hui, j'ai reçu une énorme enveloppe pleine de lettres de lecteurs ! 

Une classe entière de 5ème, où chaque élève a lu les Aiglons et me donne son avis... c'est super ! Ils me disent ce qu'ils ont aimé, ce qu'ils ont moins aimé, ce qu'ils ont compris ou préféré... Il y a aussi ceux qui n'ont pas aimé, mais c'est ce qui est bien avec les enfants : ils sont sincères sans que ça puisse être blessant. On voit qu'ils se sont tous donnés du mal pour travailler leurs lettres et ça me touche beaucoup.

Ce qui me fait le plus plaisir, je crois, ce sont ceux qui avouent ne pas aimer lire, ou avoir du mal d'habitude, mais avoir beaucoup aimé le bouquin quand même. C'est une petite victoire pour moi (et, en dehors de cette classe, j'ai aussi des retours de mamans par mail qui me font savoir que leurs enfants, non-lecteurs, sont tombés dans le roman au point de le dévorer la nuit et réclamer la suite !). Ça me fait vraiment chaud au cœur. Je suis convaincue qu'il suffit parfois d'un déclic... et je serais fière de le procurer à d'autres !

J'aime aussi beaucoup quand ils m'écrivent lequel des quatre personnages ils préfèrent, et pourquoi. Leur personnalité et leur façon de percevoir le roman se révèle bien à ce moment là.

J'ai vu que certains me posent des questions, je vais donc y répondre !

Et ça m'aidera sans doute à préparer les rencontres du mois de juin avec d'autres classes de niveaux différents (les 5ème sont un peu la limite haute des lecteurs de ce livre, et je vais bientôt rencontrer des CE2 qui sont, pour le coup, les plus jeunes !).

Un énorme merci à la classe de 5ème Verte, donc, et à leur formidable enseignante ;)

samedi 18 mai 2013

Le foot et moi

Cher lecteur, 

Alors que ma vie personnelle fait exploser mon programme à la grenade (je vous passe les détails, mais il est question de passages aux urgences et de béquilles), il est temps pour moi d'avouer publiquement quelque chose : j'écris des histoires avec du foot dedans.

Oui, je sais, ça vous fait un choc. Quoi ? L'auteur des si poétiques fedeylins oserait se compromettre avec un sport populaire ??? 
Ben oui. Mais en fait, tout s'explique (et c'est l'objet de ce message ^^).

D'abord, prenons les choses chronologiquement. Je continue mon coming-out, et j'avoue un autre détail : à l'école primaire, je collectionnais les vignettes Panini des joueurs de la ligue 1 (qui s'appelait encore la D1 à l'époque). Bon, d'accord, c'était sans doute plus pour avoir un sujet de conversation avec les garçons que par réel amour du foot, mais quand même.

Et puis, comme je l'ai dit souvent en interview, moi, j'aimais pas lire : j'étais la sportive de la famille (rôle que je m'étais un peu donné toute seule pour ne pas me mettre en concurrence avec ma sœur, qui écrivait des bouquins à 14 ans, elle). J'ai fait du judo (un peu), toutes sortes de danses (mais principalement du Modern Jazz), et, surtout de la GRS (qui s'appelle maintenant de la GR). Au moins 7 ans, avec des compets en finale des championnats de France par équipe, quand même. Toute seule, mon engin préféré était le ballon (ça ne s'invente pas), et j'ai même été jusqu'en demi-finale une année ! Malheureusement, mon cœur n'était pas adapté pour ce genre de pratique, et quand j'en ai eu marre que ça me fasse plus de mal que de bien, j'ai arrêté.

Revenons au foot. Je me souviens de l'année 95, en particulier. Pour une bonne raison : ma sœur venait de partir faire ses études à Nantes, et il se trouve que c'est le club qui a gagné le championnat, juste devant l'OL (rappelons pour ceux qui n'ont pas suivi que je suis de Lyon). J'entrais au lycée, et, pour la première fois, j'avais des amis qui suivaient vraiment le championnat (écharpes de supporters au quotidien, hein). Bref, j'ai aussi suivi cette année là, à la fois pour m'intégrer mais surtout par fierté locale (l'OL n'était pas encore le club qu'on connait aujourd'hui !). [note : j'ai appris aujourd'hui que Nantes remonte en ligue 1, je suis super contente pour eux ! Affectivement, ça me ramène à cette période]

Ensuite, j'ai rencontré mon mari (qui ne portait pas d'écharpe de supporter au quotidien, mais dont la passion pour le foot m'a obligée à aller me geler les fesses à Gerland "pour voir"). Il a essayé de m'expliquer les subtilités du hors-jeu, et des trucs évidents pour toute le monde mais qui ne l'étaient pas pour moi (genre, l'ordre dans lequel on annonce les équipes qui indique laquelle des deux reçoit...). Ce n'était pas encore la passion totale pour moi, mais je me suis découvert une tolérance (que je ne soupçonnais pas) pour ce sport où des mecs en shorts courent après le même ballon.

Et puis, il y a eu la Coupe du Monde 98.
Les petits malins qui me connaissent bien (et lisent les petites lignes du blog), savent que c'est l'année où j'ai commencé à écrire. Ce que personne ne sait, c'est que je me suis "autorisée" à écrire... début juillet 98. C'est à dire la semaine qui s'est terminée par le fameux 12 juillet (où je ne vous fait pas l'affront de vous rappeler ce qui s'est passé).
Le souvenir est très clair dans ma mémoire parce que cette semaine là, j'étais en vacances à Cannes, dans l'appartement de mon Grand-Père, avec ma famille et mon amoureux (qui n'était pas encore mon mari). Je me souviens encore de notre descente dans les rues après la victoire, de cette foule en liesse, partout, des voitures de luxe aux ailerons cassés (parce que c'était un beau n'importe quoi, aussi, mais c'était FUN).
Et je sais, que c'est cette même semaine que j'ai acheté mon premier cahier dans la librairie-papeterie de la rue Meynadier, cahier dans lequel j'ai tout de suite écrit mon premier plan détaillé chapitre par chapitre de mon tout tout premier roman.

Quelque part, maintenant, je peux analyser avec un peu de recul un élément important : cette semaine-là, tout était possible. 
Moi qui avais toujours eu des histoires en tête mais ne me sentais pas assez bonne (à l'école, en orthographe, par rapport à ma famille, etc), hé bien, cette semaine là, prise par ce que faisaient "nos" bleus, j'ai oublié les barrières qui m'empêchaient de me lancer dans l'écriture. Ils y arrivaient... pourquoi pas moi ?

C'est fou, non ?
Bref, vous comprenez un peu mieux, je pense.

Mais il reste un autre point important. 
Si vous avez suivi, vous savez que j'ai écrit les Yeux de l'Aigle pour ma fille aînée, parce qu'elle râlait d'être trop petite pour lire les fedeylins. 
Alors, pourquoi j'écris des histoires avec du foot dedans, maintenant ? Pour la personne qui a actuellement les orteils qui dépassent d'un plâtre : mon fils de 8 ans.
Ce garçon est quasiment né avec un ballon dans les pieds (à 18 mois, il a passé une semaine à s'entraîner à faire des têtes, jusqu'à y arriver parfaitement. La semaine suivante, c'était des amortis de la poitrine. Vous voyez l'idée). Bref. Cet enfant ne jure que par le foot. Et il ne lit pas. Ou alors, des histoires de foot. Donc, si je voulais pouvoir lui faire partager des histoires à moi... je ne continue pas, je crois que vous avez le topo complet.

Si tout va bien, maintenant, vous trouverez ça complètement normal de ma part.
Et vous pourrez dire à vos amis qui s'étonneront : "NB ? Ben oui, attends, elle collectionnait les vignettes Panini quand elle était gamine et elle a commencé à écrire grâce à la coupe du Monde 98... Tu le savais pas ?"

samedi 11 mai 2013

La fin du premier jet d'AppliAuras

Cette fois-ci, c'est bon : j'ai officiellement terminé le premier jet d'AppliAuras. 

Comme je le craignais, il est plus court que prévu (dans les 230 000 signes), mais l'avantage *ha ha* c'est que comme j'ai beaucoup de retravail à faire pour arriver à une V2 lisible (parce que là, non), eh ben il y a des chances qu'il gonfle un peu au passage (je suis à peu près sûre qu'il manque plein de choses).

C'était assez étrange de travailler sur ce roman. Pour ceux qui n'ont pas suivi, j'avais écrit une version complètement différente en 2010, que j'avais fini par abandonner pour plusieurs raisons (d'abord, parce qu'il y avait beaucoup trop de boulot pour en faire quelque chose de bien en l'état, parce qu'il y avait deux histoires en une, que j'avais d'autres choses à écrire qui me donnaient plus envie, et, aussi - surtout - parce que je ne me faisais pas assez plaisir sur ce texte).

Il aura donc fallu trois ans pour que je m'y replonge (ce que je n'aurais peut-être pas fait si je n'avais pas trouvé cet angle d'attaque différent). Au final, ça n'a quasiment rien à voir.

Je ne sais pas si c'est mieux. En tout cas, j'y ai pris plus de plaisir !

Maintenant, je me fais une pause bouquins pour faire descendre la PAL (et vider la tête) de façon à pouvoir attaquer les corrections d'autres textes qui attendent ! Je laisse reposer les auras au moins une bonne semaine avant d'y retoucher avec un oeil (presque) neuf.

dimanche 5 mai 2013

J'ai pas fini...

Dimanche soir, 23h : je n'ai pas terminé le premier-jet des auras. 

C'est pas faute d'avoir essayé, mais alors cette semaine, c'était juste pas possible. Enfin, je ne suis pas bien loin de la fin quand même (et si je n'étais pas partie dans une mauvaise direction lors de mon avant-dernière séance d'écriture, ce serait bouclé. Mais bon, il a fallu détricoter et retricoter, alors c'est plus long).

En tout cas, je suis ravie de la séance de dédicaces à la librairie CoLibris de Meyzieu samedi ! Vraiment très sympa (c'est toujours quitte ou double, les dédicaces en librairie). Ben là, je n'ai pas vu le temps passer, j'ai échangé avec plaisir avec des lecteurs aux âges et aux envies très différentes, et j'ai beaucoup dédicacé ! (faut dire que certains se laissaient tenter et par les Yeux de l'Aigle [toute la trilogie] ET par les Fedeylins [plusieurs tomes !]). Mon poignet a bien chauffé, et mes tampons ont bien servi !

Quel bonheur de voir des libraires indépendants aussi enthousiastes et motivés ! Et je les écoutais parfois conseiller leurs clients : ça me rappelait pourquoi j'avais failli faire ce métier il y a longtemps...


jeudi 2 mai 2013

Le Dernier Prisonnier en librairie !

C'est aujourd'hui que sort "Le Dernier Prisonnier", ultime tome de la trilogie "Les Yeux de l'Aigle" !

Précipitez-vous chez votre libraire pour connaître la fin des aventures de Cap'taine, Princesse, Boussole et Doudou !


Une lecture testée et approuvée par des lecteurs exigeants !


Et n'oubliez pas la dédicace de samedi à Meyzieu !  
Rendez-vous à la librairie CoLibris entre 15h et 18h !!!


Hey ! Je le reconnais, celui-là, c'est le tome 1 !!!