lundi 29 novembre 2010

Lectures de novembre

Le bois Duncton, William Horwood.



On m’avait parlé de ce roman en me disant qu’il avait quelque chose de proche des Fedeylins. C’est vrai. Les thèmes sont différents, les ambiances aussi, mais on retrouve ce petit côté anthropologique que j’aime, cette immersion dans une culture différente de la nôtre, à une échelle différente.

Là, se sont des taupes. C’est extrêmement bien rendu, très crédible dans leurs coutumes et leurs croyances. Avec une belle histoire de Grand Amour au milieu.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, très complète, même si je ne m’attendais pas à autant de moments durs. Ce qui m’a gêné ? Le format (747 pages, ouch). Je comprends pourquoi j’ai scindé mon histoire en plusieurs tomes. Là, ça aurait très bien pu en faire au moins 3 de bonne épaisseur.

Je n’ai pas totalement accroché au style, trop ampoulé. Même si les descriptions sont belles, elles sont un peu rudes pour moi.

Les bonus amusants ? Le livre a des rabats ! Et je viens de découvrir qu’il a été écrit l’année de ma naissance.

Bref, si vous cherchez une histoire dans laquelle vous immerger un grand moment ; si vous avez envie d’odeurs de terre, de mousse, de fourrure qui crisse sous les pattes ; si vous aimez les lombrics et les chiens errants ; foncez acheter Le bois Duncton !

La loi du Désert, Franck Ferric



Ce roman a fait l’objet d’une fiche dans les dissections batraciennes de CoCyclics (un espace de partage pour valoriser les ouvrages francophones) et c’est en prenant connaissance des commentaires des uns et des autres que j’ai eu la curiosité de le lire.

C’est assez différent de ce dont j’ai l’habitude. Là encore, c’est un monde très original où les ambiances désertiques, la soif, la chaleur, sont brillamment décrites. On suit en alternance les points de vue de deux frères qui vivent des aventures très différentes et très fortes. Je suis vraiment entrée dans l’atmosphère particulière de ce monde en guerre, aux mystères qui ne demandent qu’à être découverts.

Le style est magnifique. Mon seul regret vient peut-être de la fin (pas le dénouement mais le dernier quart) qui m’a semblé être moins lié au reste de l’histoire que je l’aurais aimé. Et des interventions de personnages pour venir en aide aux héros qui, hélas, passent parfois pour des deus ex machina.

Mais dans l’ensemble je ne suis pas déçue du voyage. C’est un livre fort sur la condition humaine, la fraternité, la guerre, la nature… Plutôt de l’anticipation que de la fantasy ou de la SF… A découvrir. Vraiment.

D’un monde à l’autre, T1 de « La quête d’Ewilan », Pierre Bottero.



Bon alors à un moment, il fallait bien que je me décide à lire mon premier Bottero.

J’ai été scotchée par la maîtrise de la structure narrative (pour parler avec des grands mots) de l’auteur. En un petit chapitre, à peine 5 pages, le lecteur est accroché et plongé dans un autre monde avec une seule envie : tourner la page.

C’est très fort d’arriver à faire ça. Peu d’auteurs en sont capables. Donc dès le début j’ai compris pourquoi ceux qui avaient lu Bottero en parlaient comme d’un grand.

L’histoire en elle-même est quand même très jeunesse, mais plaisante. Le style est juste. Des petites touches d’humour bienvenues. Quelques clichés sur les personnages, mais bon, selon l’âge visé, ça passe.

Je n’aime pas la couverture, par contre. Si on enlève ma curiosité vis-à-vis de l’auteur, je n’aurais sans doute jamais ouvert le bouquin. Dommage.

Ma conclusion ? Je lirais les suivants avec plaisir et je le conseillerais autour de moi à partir de 9-10 ans.

La pâle lueur des ténèbres, A comme Association, Erik L’Homme.



Dans la foulée, je suis tombée sur ce petit roman dont la couverture m’a attiré pour une bonne raison : le nom de deux éditeurs côtes à côtes (Gallimard Jeunesse et Rageot). Je n’avais jamais vu ça. Donc, j’ai feuilleté le bouquin par curiosité, et là, je vois toute une explication sur l’association de deux auteurs (Erik L’Homme et Pierre Bottero) ainsi que de leurs éditeurs pour ce projet.

Plutôt dans un bon esprit suite à ma lecture d’Ewilan, c’est donc, là encore, avec une grand curiosité que j’ai ramené ce roman chez moi (d’autant que j’avais également beaucoup entendu parler d’Erik L’Homme sans avoir rien lu de lui, eh, oui, que voulez-vous, toute une culture à rattraper).

Et là, j’ai découvert un personnage à l’humour potache, qui s’adresse à moi directement, lycéen la journée et stagiaire pour une association qui gère les Anormaux (genre vampires, lycans, goules et autres). Avec des notions de magie en plus ! Et un code propre à l’univers, qui fonctionne bien !

Bref, un petit divertissement très plaisant. Là encore, je lirais les autres volumes avec grand plaisir. D’autant que chaque auteur se consacre à un stagiaire différent, ça promet d’être savoureux.

Ça ne révolutionne pas la littérature, mais ça fait sourire un moment et, quelque part, j’aime les livres qui rendent heureux.

Pretties, T2 de la série Uglies, Scott Westerfeld



Oui, comme j’ai bien descendu la PAL, je suis retournée à la bibliothèque ! J’ai enfin pu dévorer le tome 2 de la série des Uglies dont je vous avait parlé il y a quelques mois.

J’ai retrouvé avec plaisir le personnage principal du tome 1, Tally, pas tout à fait la même, pas tout à fait une autre ^^ mais toujours prête à se lancer dans des plans foireux.

On partait d’un thème autour de la beauté et la perception de soi, on aborde l’amitié, la trahison, l’amour, le danger… c’est un tome très rythmé (à part un petit coup de mou à 100 pages de la fin, et puis ça redémarre). On sent que ça se corse et la fin donne encore plus envie d’avoir la suite, là, maintenant !

Le fameux petit coup de mou, rebondissement auquel je ne m’attendais pas (enfin, je ne m’attendais pas aux autres non plus, mais il y a quand même rebondissement et rebondissement) m’oblige à trouver ce tome un peu mois réussi que le premier, mais il s’agit peut être de graines plantées pour éclore dans les tomes suivants. Enfin, je l’espère.

En tout cas, si vous cherchez une lecture intense… allez-y !



PS : dans mes lectures de novembre, je ne compte pas le tome 1 des fedeylins, mais il en a aussi fait partie dans sa forme reliée !


Et puis... comme je ne peux pas lire et écrire en parallèle, j'essaye de lire un maximum parce que bientôt, il sera temps de se remettre au travail. Sérieusement.

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