Fastoch, brioche ! Des romans pardis !
J'ai essayé les nouvelles un peu, mais ce n'est pas mon format préféré. J'ai du mal à faire court. Je veux mettre trop de choses. Du coup, quand je tente une nouvelle, elle efleure souvent la surface du sujet. J'essaye de me concentrer sur une seule idée, mais ça me frustre. Et puis ça ne dure pas assez longtemps.
Bon, il y a des nouvelles que j'ai pris plaisir à écrire ("un nuit au 69, bd des Piments", je me suis bien amusée ; "Chérubins", cette histoire faisait partie de moi depuis tellement longtemps que ça c'est fait naturellement ; "Les rats de glace", je l'ai travaillée comme un roman, d'ailleurs, je ne me serais pas lancée dans "les élémentaires" sans ça ! ; "Anophèles des bords de la Nierbe", une préquelle aux fedeylins, écrite dans le cadre d'un appel à textes sur le paludisme... et qui m'a permis de prolonger l'univers au delà des quatre tomes...). Donc, voilà, ça se compte sur les doigts d'une main de lépreux.
Pour les romans, le plaisir de l'écriture est plus long : les phases de réflexion, de recherche, le temps de poser le synopsis... puis la phase de rédaction (la plus jubilatoire), puis les relectures, le temps de repos, les corrections (là, c'est moins de plaisir, mais la satisfaction de façonner le texte pour qu'il corresponde à l'idée qu'on s'en faisait au départ)... puis les bêtas, les premiers retour, les remises en questions de points évidents, le retravail... jusqu'à ce que le roman soit prêt à affronter le monde extérieur. Bref, malgré les difficultés, je préfère écrire des romans pour tous ces moments.
Sur des nouvelles, si les retours des bêtas ou les corrections sont difficiles, la tentation de laisser tomber peut être grande (et ça peut être le cas si le texte n'en vaut pas la peine). Ou alors, de laisser en l'état en ce disant que ça suffit bien... Pour un roman, l'investissement de temps et d'énergie est supérieur, donc on hésite plus avant de laisser tomber, on se motive pour continuer, à pousser plus loin le travail... c'est une démarche différente.
Et je préfère celle-là.
La liste des questions du mème :
01. Qu’écrivez-vous en ce moment ?
02. Quel est le registre d’écriture (comique, tragique, horreur, humour, etc.) dans lequel vous êtes le plus à l’aise ?
03. Thé, café, jus d’orange, de carotte, chocolat chaud… buvez-vous quand vous écrivez ?
04. Vers quel genre de récit (imaginaire, polar, épistolaire) vous tournez-vous le plus naturellement, lorsqu’une idée vous vient ?
05. Avez-vous un moment privilégié pour écrire dans la journée ?
06. À quelle vitesse écrivez-vous ?
07. Qu’est-ce que vous ne pouvez vous empêcher de mettre dans vos textes ?
08. Papier-stylo ou Word-clavier ?
09. Quel thème ressort de l’ensemble de votre production écrite ?
10. Que corrigez-vous en ce moment ?
11. En tant qu’auteur (et non lecteur), préférez-vous écrire des nouvelles ou bien des romans ?
12. Avez-vous des épiphanies créatives ?
13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?
15. Si l’un de vos textes venait à être publié, et à avoir un succès fou, verriez-vous les fanfictions inspirées de votre récit d’un bon œil ?
16. Pouvez-vous écrire plusieurs textes à la fois ?
17. Avez-vous des bêta-lecteurs « attitrés » ?
18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?
19. Pouvez-vous écrire partout ?
20. Est-ce que vos lectures influencent votre manière d’écrire ?
21. Êtes-vous du genre à partir d’une idée, écrire, et prévoir le scénario en chemin, ou à tout planifier avant de commencer l’écriture, même si par la suite vous devez dévier de votre synopsis ?
22. L’endroit le plus insolite où vous avez eu une idée géniale qu’il vous était impossible de noter ?
23. Lorsque vous écrivez, revenez-vous sur vos phrases pour les corriger au fur et à mesure, ou êtes-vous plutôt du genre à ne pas revenir en arrière tant que l’inspiration est là ?
24. Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ?
25. Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?
26. En moyenne, combien de fois revenez-vous sur un texte pour le corriger ?
27. Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo (www.nanowrimo.org) ?
28. Parlez-vous de ce que vous écrivez à vos proches et amis non écrivant ?
29. Bêta-lisez-vous ? Si oui, cela influence-t-il votre manière d’écrire ? Si non, pourquoi ?
30. Quel a été votre premier texte abouti ?
31. Qu’écrivez-vous en ce moment ? (c’est la même question que la 01, mais votre réponse est peut-être différente…)
J'ai essayé les nouvelles un peu, mais ce n'est pas mon format préféré. J'ai du mal à faire court. Je veux mettre trop de choses. Du coup, quand je tente une nouvelle, elle efleure souvent la surface du sujet. J'essaye de me concentrer sur une seule idée, mais ça me frustre. Et puis ça ne dure pas assez longtemps.
Bon, il y a des nouvelles que j'ai pris plaisir à écrire ("un nuit au 69, bd des Piments", je me suis bien amusée ; "Chérubins", cette histoire faisait partie de moi depuis tellement longtemps que ça c'est fait naturellement ; "Les rats de glace", je l'ai travaillée comme un roman, d'ailleurs, je ne me serais pas lancée dans "les élémentaires" sans ça ! ; "Anophèles des bords de la Nierbe", une préquelle aux fedeylins, écrite dans le cadre d'un appel à textes sur le paludisme... et qui m'a permis de prolonger l'univers au delà des quatre tomes...). Donc, voilà, ça se compte sur les doigts d'une main de lépreux.
Pour les romans, le plaisir de l'écriture est plus long : les phases de réflexion, de recherche, le temps de poser le synopsis... puis la phase de rédaction (la plus jubilatoire), puis les relectures, le temps de repos, les corrections (là, c'est moins de plaisir, mais la satisfaction de façonner le texte pour qu'il corresponde à l'idée qu'on s'en faisait au départ)... puis les bêtas, les premiers retour, les remises en questions de points évidents, le retravail... jusqu'à ce que le roman soit prêt à affronter le monde extérieur. Bref, malgré les difficultés, je préfère écrire des romans pour tous ces moments.
Sur des nouvelles, si les retours des bêtas ou les corrections sont difficiles, la tentation de laisser tomber peut être grande (et ça peut être le cas si le texte n'en vaut pas la peine). Ou alors, de laisser en l'état en ce disant que ça suffit bien... Pour un roman, l'investissement de temps et d'énergie est supérieur, donc on hésite plus avant de laisser tomber, on se motive pour continuer, à pousser plus loin le travail... c'est une démarche différente.
Et je préfère celle-là.
La liste des questions du mème :
11. En tant qu’auteur (et non lecteur), préférez-vous écrire des nouvelles ou bien des romans ?
12. Avez-vous des épiphanies créatives ?
13. La question maudite : et vos tics d’écriture, pouvez-vous nous en parler ?
14. Êtes-vous auteur de fanfictions ? Si oui, quels fandoms ? Si non, pourquoi ?
15. Si l’un de vos textes venait à être publié, et à avoir un succès fou, verriez-vous les fanfictions inspirées de votre récit d’un bon œil ?
16. Pouvez-vous écrire plusieurs textes à la fois ?
17. Avez-vous des bêta-lecteurs « attitrés » ?
18. Lorsque vous écrivez, écoutez-vous de la musique ?
19. Pouvez-vous écrire partout ?
20. Est-ce que vos lectures influencent votre manière d’écrire ?
21. Êtes-vous du genre à partir d’une idée, écrire, et prévoir le scénario en chemin, ou à tout planifier avant de commencer l’écriture, même si par la suite vous devez dévier de votre synopsis ?
22. L’endroit le plus insolite où vous avez eu une idée géniale qu’il vous était impossible de noter ?
23. Lorsque vous écrivez, revenez-vous sur vos phrases pour les corriger au fur et à mesure, ou êtes-vous plutôt du genre à ne pas revenir en arrière tant que l’inspiration est là ?
24. Écrivez vous « porte ouverte » (en montrant tout au fur et à mesure à vos lecteurs), ou « porte fermée » (en ne montrant rien tant que le point final n’a pas été posé, et la relecture effectuée) ?
25. Avez-vous un planning d’écriture où vous échelonnez votre production à venir ?
26. En moyenne, combien de fois revenez-vous sur un texte pour le corriger ?
27. Avez-vous déjà participé à un NaNoWriMo (www.nanowrimo.org) ?
28. Parlez-vous de ce que vous écrivez à vos proches et amis non écrivant ?
29. Bêta-lisez-vous ? Si oui, cela influence-t-il votre manière d’écrire ? Si non, pourquoi ?
30. Quel a été votre premier texte abouti ?
31. Qu’écrivez-vous en ce moment ? (c’est la même question que la 01, mais votre réponse est peut-être différente…)
1 commentaire:
J'ai beaucoup aimé Chérubins. J'en ai encore les larmes aux yeux en y pensant. Tant de tendresse et d'amour dans un renoncement, dans le temps qui passe. Avec des mots justes, sans l'air d'y toucher.
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