jeudi 6 juin 2013

Pourquoi j'écris ?

J'ai vu la question passer sur plusieurs blogs, alors j'y réponds aussi. 

De mon côté, c'est assez simple, ça tient en une phrase : parce que je n'ai pas le choix.

C'est à dire que quand je rencontre quelqu'un qui me dit "j'aimerais bien écrire, mais..." j'ai envie de lui dire (façon Yoda) "stop, stop, stop. Soit tu le fais, soit tu ne le fais pas, mais si tu as encore le choix : sauve-toi vite !". Parce qu'à un moment, ça devient tellement une évidence, une partie de soi, que la question du "pourquoi ?" semble totalement étrange.

Si j'avais le choix de ne plus écrire, je ferais autre chose. Je me réinscrirais au sport, je bouquinerais plus, je passerais plus de temps avec mes enfants, je reprendrais des études, je ferais des voyages ou je glanderais devant la télé.
Bien, sûr, je peux déjà faire tout ça. Mais EN PLUS de l'écriture. Pas à la place.

Parce qu'il n'y a pas de mystère : si je n'écrivais pas, je deviendrais folle. Point. Pas plus compliqué que ça.
Non, mais sérieusement, vous savez le nombre d'histoires que j'ai dans la tête ? Et vous croyez vraiment que quelqu'un de sain d'esprit peut laisser son cerveau mouliner comme ça en laissant simplement la vapeur s'écouler par une oreille ?

C'est au delà du besoin. C'est au delà de l'envie ou même de la passion (ça me fait toujours bizarre quand les gens me disent "c'est chouette que tu puisses vivre ta passion" heu... j'ai une passion pour bricoler des déguisements, faire des muffins aux myrtilles ou du caramel au beurre salé, mais l'écriture n'est pas ma passion).

À un moment dans ma vie, j'ai fait le choix de plonger dedans, et d'y plonger vraiment.
Ceux qui ont lu les fedeylins savent à quel point la notion de choix est importante pour moi.

Maintenant que le choix est fait, je sais qu'aucun retour en arrière n'est possible, tout simplement parce que les histoires dans ma tête étaient déjà là avant l'écriture, et qu'elles seront toujours là. Sauf que maintenant, il n'y a plus la place pour les garder toutes ensemble dans mon cerveau ^^


Tout le reste (publier ou pas, en vivre un jour ou pas...) n'est pas le cœur du problème. Je sais que j'écrirai toujours, même si plus d'une histoire sur deux reste dans un tiroir. 
La question du "quoi ?" me semble plus importante que le "pourquoi ?", maintenant.

1 commentaire:

blackangel a dit…

Eh bien, c'est un véritable cri du coeur là ^^.

Si je n'avais qu'une chose à dire, c'est ne t'arrête pas d'écrire hein ^^.

Bise.