mardi 14 septembre 2010

[résumé] Les couleurs de l'aura

Puisque je me suis prêtée au jeu du résumé de ma novella "Les couleurs de l'aura" pour le nouveau site de CoCyclics (en cours de réouverture), je le poste aussi ici (des fois que des gens seraient curieux...).

Je pensais que ça se classerait dans la large case "fantastique". On me dit que ça oscille entre anticipation, ou peut-être SF-magique... encore un texte à l'étiquette effacée !

Suite à une étude menée en prison, René Debon identifie les couleurs de l’aura dégagée par chaque individu. En dissociant les auras rouges, criminels potentiels, du reste de la population à l’aura bleue, ce médecin pense apporter au monde une garantie de paix.
Il convainc des auras bleues d’emménager sur l’île Coquille pour créer un état modèle.


Après quatre-vingt ans d’autarcie, l’utopie n’est plus qu’un souvenir. Certaines auras bleues ont viré au rouge et ces dernières sont de plus en plus nombreuses. Le gouvernement durcit ses mesures préventives. Les discriminations se creusent.


Malgré la ségrégation qui fait rage, Ferdinand, un jardinier à l’aura rouge, est engagé au palais présidentiel. Doit-il cet honneur à ses seules capacités à entretenir le précieux verger ? Et pourquoi l’étrange fils du président l’observe-t-il depuis sa fenêtre ?

10 commentaires:

Amibe_R Nard a dit…

Un peu (trop) manichéen l'aura rouge (alerte : personne dangereuse) et l'aura bleu (personne cool et pas dangereuse) de la grande majorité des gens...

Hum, hum...

Problème, d'où sortent donc les criminels ?

Sont-ils criminels avant d'avoir commis le crime ou après.

L'aura déteint-elle au lavage... ;o)) au bout d'un certain temps.

Il me faudra un peu plus que du rouge et du bleu (azur et pur) pour me convaincre vraiment.

Surtout que l'aura rouge, on la retrouve dans/après l'acte sexuel. (d'après les significations de l'aura : cf. couleurs de l'aura sur un moteur de recherche. Et ce ne sont pas les seules couleurs de l'aura.)

Ceci dit, l'aura peut se transformer en un autre mot, ou se montrer comme une empreinte éthérique durable dans le temps. (comme pourrait l'être la personnalité profonde d'un individu, sa façon d'être au quotidien)

Ce qui donne à ton texte plusieurs possibilités.

Réaliste et mainstream (comme peuvent l'être les textes de Robert Merle, Malevil par exemple)

ou anticipation.

Tout dépend aussi si ton histoire dévie de la normalité en cours de route, pour rentrer en plein dans le fantastique.


Tout dépend encore de ton interrogation sur ce qui fait qu'un homme à l'aura rouge est dangereux, problématique voire inutile à la société des auras bleus.
Ou si, au contraire...

Bref ! L'histoire dépend de ton angle de recherche. De la façon dont tu vas creuser le sujet, pour t'éloigner du côté (un peu facile) de cette opposition bleu vs rouge.

Méchants indiens (rouges) contre tuniques bleues. (si tu veux savoir d'où vient l'opposition ado que je ressens très fort à la lecture de ton résumé)

Mais, tu le sais, je suis bien plus gourmand que les autres bêta-lecteurs. ;-))

Bien Amicalement
l'Amibe_R Nard

Amibe_R Nard a dit…

et j'aurais aussi dû me relire pour les auras féminines.
l'Amibe_R Nard (qui ne s'est pas relu)

Black a dit…

Très chouette 4e de couv'.

Benedict Taffin a dit…

Ca donne envie d'en savoir plus, même si, comme le dit Bernard, au premier coup d'oeil, ça semble un brin manichéiste. :)

Macada a dit…

Je veuuuuuuux lire !

N.B. Coste a dit…

@ Bernard : c'est bien que le lecteur se pose ces questions à la lecture de la 4ème de couv', ça risque de lui donner envie de lire pour voir justement comment c'est traité. C'est le but de ce résumé (et surtout pas d'apporter toutes les réponses !)

@ Blacky : Merci ;p

@ Bénédicte : Pas facile comme exercice, hein !

@ Macada : oh ben ça, ça me fait drôlement plaisir ! Vraiment très fort beaucoup !

Amibe_R Nard a dit…

Oui, cependant le problème, c'est que ça renifle le gros "déjà vu" présenté ainsi.

Tu m'aurais mis un peu de "communiste" (rouge) vs américain (au drapeau bleu), on aurait pu loucher vers de l'espionnage :o)

Non, je rigole.
N'empêche, l'idée est là : on est en plein dans l'archétype pur avec cette présentation de résumé. Qui débute par l'opposition rouge / bleue, méchant vs gentils.

En plus tu me donnes un jardinier (rouge ? Waouh, ils sont hyper-violents les jardiniers de ton utopie :-) ) en guise de condiment.

Bref, en décodé, là, d'entrée je n'ai pas envie de lire la suite. Sauf, à la rigueur, pour une collection ado... le fils du président semble indiquer cette voie. Le "jeune" Ferdinand pourrait la conforter.

Car, on ne lit que des faits bruts et aucune annonce de mouvement.

Deux paragraphes de faits bruts.

Et une faible mise en bouche. (avec un malgré de canard boiteux)

Malgré la ségrégation qui fait rage, Ferdinand, un jardinier à l’aura rouge, est engagé au palais présidentiel. Doit-il cet honneur à ses seules capacités à entretenir le précieux verger ? Et pourquoi l’étrange fils du président l’observe-t-il depuis sa fenêtre ?

Une réflexion indirecte (du président ?) sur l'avenir de l'utopie pourrait donner cette piste qui manque pour moi.

Pour contrer la ségrégation qui fait rage, Ferdinand, un jardinier à l’aura rouge, est engagé au palais présidentiel. Doit-il cet honneur à ses seules capacités à entretenir le précieux verger (de l'Utopie) ? Et pourquoi l’étrange fils du président l’observe-t-il depuis sa fenêtre ?


Verger de l'Utopie me semble nécessaire ici, sinon on se pose la question de savoir quel verger (toi, auteur, tu sais, le lecteur neuf, non), et pourquoi lui ? (et surtout qui remplace-t-il, ou alors est-ce un jardin présidentiel sorti du chapeau de l'auteur pour la circonstance. :-) )

"Pour contrer" est aussi là pour montrer au lecteur que quelqu'un a décidé de changer les choses, que le monde va bouger. (on a donné l'historique, la situation, on donne le mouvement... sinon, pourquoi la situation ne perdure-t-elle pas. Déjà 80 ans d'Utopie, pourquoi pas 100 ou 200 ans de plus ?)


Maintenant, ce n'est peut-être pas ce que tu vas dire dans le roman.
A toi de voir par quoi remplacer ce malgré.

Bien Amicalement
L'Amibe_R Nard

N.B. Coste a dit…

Bernard, d'une part je ne suis pas censée être capable d'écrire un résumé type 4ème de couverture parfait. Ce n'est pas mon métier et tout le monde te dira qu'essayer de présenter ses propres histoires est un exercice difficile.

D'autre part, ce blog n'a pas vocation à la bêta-lecture. Si tu t'amuses à décortiquer tout ce que j'écris ici, ça va vite me lasser. A vrai dire, ça m'agace déjà.

Je ne te demande pas d'aide à ce sujet (si j'en voulais, je saurais comment te trouver, ne t'en fais pas).

Gabrielle a dit…

L'Amibe, je te trouve un peu dur : moi au contraire, j'aime bien le résumé de NB parce qu'on sent qu'elle va aller plus loin que ce stéréotype dans son roman. Qu'elle va justement en faire quelque chose de nouveau. La fin le laisse présager : tout n'est pas rouge (noir) ou bleu (blanc) : ça dépend des nuances entre deux. ^^

Enfin, c'est comme ça que j'ai interprété ce résumé, hein. Il fait se poser plein de questions, je trouve que ça interpelle, et c'est bel et bien le but d'une 4e de couv : apâter, donner envie au lecteur de trouver les réponses qui lui manquent ;)

Amibe_R Nard a dit…

Effectivement, tu as raison.

Deux fois.

Ah non, tiens trois. :-)

Bonne continuation à toi.
l'Amibe_R Nard