mercredi 2 septembre 2009

Jesus Clones

Je sais que beaucoup d'écrivains (et pas mal de grenouilles) ont une muse qui leur murmure des idées (et les harcèle parfois). Moi, je n'ai pas de muse.
Il y a des fois des tilts dans mon cerveau, des fois des twist dans mon ventre et des fois des bouffées qui me font trembler en entier, mais ce ne sont que des frissons et des vertiges qui annoncent que l'idée qui me traverse peut être exploitée (jamais seule).
Parfois, après l'avoir laissée mûrir, je me rends compte que non, en fait, c'est nul/cliché/tout pourri. Mais parfois ça amène du bon.

Il me manque encore un tilt et un twist pour la fin du syno des élémentaires mais JE SAIS qu'il viendra quand je m'y pencherais sérieusement. Début octobre, je me poserai à mon bureau, relirai mes notes et le syno écrit aux 3/4 et chercherai ce qui me manque. C'est rare que je laisse venir. En général, je fouille jusqu'à créer le frisson qui va bien.

L'autre jour, je ne sais plus exactement pourquoi, j'ai évoqué un projet qui avait émergé dans mon petit cerveau et qui y est logé dans un coin en attendant son tour : Jesus Clones.
Oui, bon tout de suite, avec un titre pareil, forcément, ce n'est pas de la fantasy médiévale ! D'après mes premières impressions, je m'oriente vers une grosse nouvelle, ou une novella.
Problème : c'est du FANTASTIQUE.
Et moi, je ne suis pas très forte à ça. Enfin, plus exactement, je prends moins de plaisir qu'à écrire de la fantasy (donc, ça se voit). Je me dis que je l'écrirais sûrement pour m'en libérer (un peu comme les auras). Peut-être au cours d'un NaNoWriMo ?
Mais pas cette année. Là, j'attends avec impatience les élémentaires et pouvoir prendre mon temps.

PS : je suis super touchée par les retours sur la nouvelle version des fedeylins. Ça fait plaisir. Lors de mes premiers envois aux éditeurs, je me suis demandée si ce que je faisais était si différent de mes envois d'il y a deux ans. La réponse est "oui", définitivement. Je ne suis plus complètement anonyme et je crois que j'ai ma place dans ce paysage.

5 commentaires:

Benedict Taffin a dit…

Je n'ai lu que le premier chapitre des Fedeylins et une chose est sûre, je n'ai jamais rien lu de tel ! Et j'attends avec impatience que ton roman sorte pour le dévorer. Vivement que les éditeurs se décident. ^^

Black a dit…

hé bien, tes frissons ont du bon ;-) Pour le fantastique, je ne crois pas que tu doives t'arreter au genre. Ce n'est pas grave si ton projet traverse certaines frontières. A la limite, ca sera d'autant plus savoureux ^^

Syven a dit…

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!

Non mais c'est complètement différent, ça c'est sûr. Tu as carrément bien replacé le larvelyn de sorte à ce que son isolement paraisse naturel avec ce qu'il vit. et puis il a l'air beaucoup plus crédible notre Cahyl. Il reste assez mesuré dans ce qu'il entreprend, mais par contre, même s'il subit, il porte son regard sur les choses, avec ses interrogations et tout, et c'est vraiment du très beau boulot! Je te dis, je ne le reconnais pas :D
Enfin si, mais pas c'est vraiment autre chose!

Samantha a dit…

Vivement les réponses des éditeurs :)
Je suis d'accord pour les "tilts", le fait de SAVOIR que ça viendra... je me retrouve beaucoup dans ce que tu décris :)

N.B. Coste a dit…

@ Bénédicte & Syven : ça me touche beaucoup. Vraiment. Sincèrement.

@ Samantha : ah, enfin quelqu'un d'autre qui a des tilts ! Ouf, je me sens moins seule malgré que je n'ai pas de muse...

@ Black : hum, le fantastique, j'ai déjà testé et j'avoue que — pour l'instant — ça a donné du moyen bof à mauvais. Donc j'appréhende !