mercredi 27 mai 2009

Écrire la porte fermée.

*Je ne devrais pas poster ça. Je le sais.*

En ce moment, mon esprit vagabonde sur les élémentaires.
*oui, je sais, c'est mal, j'ai du boulot avant mais je le fais hein ! J'ai déjà relu 60 pages sur 90 avec annotations et commentaires, je devrais terminer ce soir et pouvoir atteindre les 50% tout bientôt*

Donc, voilà, j'ai déjà une bonne moitié de trame (pas encore un syno, mais une trame avec une ligne par chapitre). Il y avait un truc qui bloquait, et j'ai débloqué.
Bon, j'ai encore beaucoup de boulot (creusage de persos secondaires, recherches et tout un tas d'autre trucs à poser sur le papier pour pouvoir m'y référer). Le plus dur sera de poser la seconde moitié de la trame (je ne sais pas encore comment cette histoire se termine. C'est embêtant). Et aussi, faut que je change les prénoms de travail (faut que j'arrête d'appeler toujours mes persos féminins pareil. Je ne le fais même pas exprès !).

Alors je me pose la question du challenge "premier jet" de CoCyclics (objectif : finir le premier jet avant la fin 2009). Même si ça à l'air génialement motivant et tout et tout, je crois que je n'y participerais pas.
D'abord, parce que je veux prendre mon temps pour le faire bien, pas me stresser avec des délais (et que je ne commencerais pas la rédaction pure avant septembre donc, c'est chaud).
Ensuite, parce que je me rends compte de la liberté que j'avais quand j'écrivais dans mon coin pendant mon congé parental : pas de pression, personne à me demander "combien de signes écrits aujourd'hui ?". J'écrivais pour moi d'abord (et Huggy en deuz').

C'est ce que Stephen King appelle "écrire la porte fermée" : grosso modo, il conseille d'écrire seul (porte fermée, donc), de laisser reposer, puis de faire lire (on va dire à des bêta-lecteurs) pour attaquer la seconde version porte ouverte (où là, les questions et le dialogue avec les autres ont leur place pour améliorer).
Extraits de "Écriture" :
"[pour] Cette première mouture (...) Gardez la pression, ne
la faites pas baisser en exposant ce que vous écrivez aux doutes, aux louanges
ou même aux questions bien intentionnées de quelqu'un du Monde Extérieur. Que
votre espérance dans le succès (ou votre peur de l'échec) vous porte de l'avant,
aussi difficile que cela puisse être.
(...)
Si personne ne vous dit : Oh Sam ! (ou, Oh, Mary !),
c'est merveilleux !
vous aurez moins tendance à relâcher votre effort, ou à
vous attarder sur des aspects secondaires... à jouer les épatants, par
exemple, au lieu de raconter votre foutue histoire."


Bref, voilà. Je trouve l'idée du challenge super, et je souhaite bonne chance, bon courage et bons livres aux grenouilles qui y participent. Mais moi je vais faire mon truc dans mon coin, laisser reposer, relire, peaufiner, et puis après je verrais si c'est lisible.


J'ai fait l'erreur pour "Les couleurs de l'aura" : j'ai posté le début pour avoir un retour. Bilan : j'ai cru que c'était vachement bien et je me suis relachée. Puis je me suis forcée. Pour finir par bâcler en neuf jours. Aujourd'hui, je vois ce roman (novella ?) comme un exercice pour travailler les points de vues multiples.
Pas deux fois la même erreur. Repartons sur de bonnes bases car, je vous le rappelle, je veux que "Les élémentaires" soit d'un niveau supérieur aux Fedeylins.
C'est vous dire la pression.

lundi 25 mai 2009

2nd pause compteur

Après les corrections du chapitre 13 bis (!) je fais une seconde pause compteur : je relis de nouveau une centaine de pages pour ajuster et faire de nouvelles modifs au besoin avant d'attaquer les 4 derniers chapitres de la première partie (note : la seconde partie devrait avoir moins de boulot de fond, donc ça ira vite. J'espère).
Je me rends compte que depuis mon retour d'Epinal, je n'ai fait presque que des corrections de forme alors que j'avais pris des notes pour modifier le fond. C'est mal. Donc, je reprends ça.
(ce n'est pas le tout d'être à 43.8 %, il faut qu'ils soient bien quand même).
Donc, pause compteur à 428 716 signes.

samedi 23 mai 2009

Faut s'y remettre

Que c'est dur de corriger.
Surtout après près de 15 jours de pause.
Surtout après des tas de compliments (ou du coup, tout semble bien bien mauvais).
Surtout quand une partie d'un fichier qu'on avait déjà corrigé a été mangé par l'ordinateur et qu'il faut recommencer (c'est fait mais j'ai perdu un super dialogue dans la bataille).
Surtout quand on a envie de travailler sur le roman suivant.

Allez, je fais un peu monter le compteur. Normalement, je devrais arriver à 40% ce week-end.

mercredi 20 mai 2009

Un refus plus sympa que les autres...

Je ne résiste pas : je vous mets un bout de ma lettre de refus de chez Mnémos (les précédentes était du genre "hors ligne éditoriale point" donc ça fait plaisir d'avoir plus détaillé !) :

"Après examen, votre idée nous a semblée originale et intéressante. Cependant elle nous semble trop éloignée de notre ligne éditoriale actuelle. Le sujet relève plutôt de l’édition jeunesse même si le traitement est très mature. Nous tenons d’ailleurs à vous féliciter pour la grande évolution du style de votre dernière version, le travail effectué a été très efficace, l’écriture a été affinée et elle est prometteuse.

Nous vous prions de recevoir toute notre estime et tous nos encouragements. "

L'un de mes objectif était de recevoir un lettre de refus plus détaillée (à défaut d'un contrat) : donc cet objectif là est atteint !

mardi 19 mai 2009

Les différentes versions

Je parle beaucoup en numéro de versions, alors voilà à quoi ça correspond (pour le tome 1 des fedeylins) :

Version 1 : premier jet relu et corrigé par mes soins + relu par Huggy et ajusté en fonction de ses commentaires (souvent au fur et à mesure de l'écriture, chapitre par chapitre).

Version 2 : après les retours de mes premiers bêtas-maison : ma soeur, mes parents, mon cousin Marc... ouais, ça fait très "ma maman aime beaucoup ce que je fais" [ce qui n'est pas forcément vrai puisqu'elle s'en fiche un peu] mais si je vous dis : une réalisatrice de talent qui écrit ses propres scénarios, des nouvelles et de la blanche ; une correspondante de presse à la retraite [qui a écrit une demi page de journal tous les jours pendant plus de 15 ans] ; l'homme-le-plus-cultivé-du-monde dont l'immense bibliothèque déborde de bouquins [dont un bon millier SF] ; et THE lecteur qui ne laisse rien passer [les seules de ses remarques que je n'ai pas corrigées ont été reprises sur ma fiche de lecture CoCy... et c'est grace à lui que mon tome 2 déchire], tout de suite, ça le fait plus.

Version 3 : Une amie prof de français m'a fait le cadeau de tout revoir au niveau de l'orthographe et la grammaire. C'est cette version qui a été soumise en 2007 à plusieurs éditeurs (refus basique "hors ligne éditoriale"). A l'époque, livre I = Tome 1.

Version 4 : suite à des réflexions pendant l'écriture du tome 2, je décide de couper tle livre I (le plus lent, celui qui fait TRES jeunesse) et d'insérer l'essentiel de tout ça en flash-back dans le livre II.

Version 5 : je découvre CoCyclics et soumets le début : verdict "c'est bien mais il manque quelque chose". A force de discussions, je remets ce que j'ai coupé et essaye de remplacer tout les verbes faibles (massacre). Livre I + II = Tome 1.

Version 6 : Peaufinage, essentiellement sur les répétitions et la typographie (quel carnage !).
C'est cette version que j'ai soumis au collectif CoCyclics pour un cycle de bêtas.

Version 7 : En cours... c'est donc la version post-phase I CoCy.

Donc, si tout va bien, il y aura une version 8 (post-phase III CoCy)... sans compter toutes les suivantes.

Depuis que je sais que Tolstoï a réécrit 12 fois "Guerre et Paix" avant d'être édité, je relativise.

Plan de bataille.

Alors, d'abord, merci à tous pour les commentaires, ça fait plaisir !
Ensuite, rassurez-vous, si j'ai dit "C'est mort pour les fedeylins" c'était bien uniquement au sujet de Mnémos et Bragelonne : il y a d'autres maisons d'éditions dans l'océan ! Je n'ai pas du tout l'intention de laisser tomber.
Si jamais mon plan B (attendez un peu, je vous explique) et mon plan C échouent, il me restera le plan D (qui demande plus d'énergie).

=> Plan B : au moins 6 à 8 maisons d'éditions succeptibles d'être intéressées par les fedeylins.
J'en ai déjà contacté 3 à Epinal (dont Mille Saisons, suite aux conseils de Xavier Mauméjean, même si je comptais le leur envoyer de toute façon) : je leur ai donné mon syno et mes trois premiers chapitres.

=> Plan C : le concours organisé par les éditions Michel Lafon : roman ciblé jeunesse/ados/jeunes adultes : maxi 1 millions de signes. (http://larancondespirates.fr/reglement.html) Je colle. Le seul bémol, c'est qu'ils cherchent peut-être un one-shot. Ça ne va pas m'empêcher de tenter.
Le tout, c'est que les corrections soient terminées en septembre. Ça me fait une dead-line, c'est bien.

=> Plan D : l'auto-édition. En ligne ou pas, à voir. Je n'exclu pas cette possibilité. Le plus dur sera d'avoir de bonnes illustrations (sans vraiment de budget). Un illustrateur travaillait sur mon histoire mais je n'ai plus de nouvelles depuis un moment, il faut que je le relance.

Bon, pour l'instant, faudrait que je me remette à corriger !

dimanche 17 mai 2009

Compte rendu du speed-dating

(d'avance, pardon aux grenouilles, c'est un copié-collé du compte rendu que j'ai posté sur la mare)

D'abord, comme vous vous en doutez, je n'étais pas du tout stressée, mais alors la, pfuu, pas du tout !
Comme j'avais rendez-vous à 18h à l'accueil pour savoir ce qui allait se passer, je n'ai pas du tout regardé ma montre toutes les 5 minutes pendant l'heure précédente. Soutenue par Blacky (et en stress après le coup de fil de Tsumïre qui nous fait supposer qu'elle risque de ne pas arriver à temps), je vais donc demander à la dame à quelle sauce je vais être mangée.
Là : une vague glacée coule entre mes omoplates : mon nom n'est pas sur la liste. Pourquoi n'ai-je pas imprimé le mail qui disait "retenue" ??????
Ni une, ni deux, la dame inscrit mon nom. Ouf. On lui dit pour le retard de Tsumïre, elle le note et nous rassure, ouf. On va à la conférence qui précède la rencontre.
Ensuite, à l'heure dite, je retourne à l'accueil. Tsumïre vient d'arriver !!! Tout va bien, à deux, on affrontera toutes les épreuves !
Là, on rencontre les autres participants au speed-dating (on est 8 au lieu de 12, certains ne sont pas venus...). On propose tous des choses différentes, c'est intéressant. Les organisateurs du festival nous embarquent dans des mini-bus pour nous emmener au "lieu secret" Pas de bol, on se retrouve dans les dernières donc on passera à la fin (ils font 2 groupes de 4). Pas grave, on attend (1h dans un escalier, heureusement, ils ont prévu une boisson mais bon). Là le stress monte pour les uns, se calme pour d'autres (si si). On se dit que vu le temps qu'ils mettent, les autres, ça fait plus de 10 minutes chacun. Si ça se trouve, ils vont nous expédier.
Alors qu'on désepère un peu, enfin, c'est notre tour.
Ambiance resto zen, table basse petits tabourets. Les quatres éditeurs sont là : Stéphane Marsan pour Bragelonne, Claire Couturier pour Mnémos, Xavier Mauméjean pour Mango et Isabelle Lerein pour Le Pré au Clerc.
* Je zieute les tables qui se libèrent sans savoir par qui se serait mieux de commencer. Xavier Mauméjan me fait de grands signes, j'y vais.Là, 15 secondes de blanc. Je lui dit que mon livre ne correspond pas à sa collection (maxi 250 000 signes alors que mon tome 1 frôle le million), il me dit que c'est pas grave : il n'est pas là pour trouver un livre pour lui mais pour donner des conseils aux jeunes auteurs. OK.
Je sors mon syno et mes chapitres reliés. Il ouvre et entoure le mot "Les" puis repose le tout et me dit "vous avez vu toutes les répétitions ?" Argh, poignard en plein coeur, sauvez-moi. Les répétitions de "Les" ??? Sur le syno ??? Il me demande de raconter mon histoire, je m'execute. Il feuillette, sans me regarder, en même temps.
Et puis il pose le petit dossier et me dit :
"Vous écrivez bien. Vraiment bien. Vraiment très bien."
Je bredouille un merci.
"Ne me remerciez pas, c'est vrai."
Il me demande ce que j'écris d'autre, (des nouvelles ?) si j'ai été publiée, tout ça. Je sors la carte "Borderline". Ses yeux s'allument, et il me lance :"Ah, donc vous n'êtes pas une novice !"
Je me détends et lui parle de cocy, du partenariat, de mon parcours d'écriture, des autres nouvelles qui vont être publiées... Et il me conseille d'envoyer mon manuscrit à Mille Saisons ("dites leur que c'est moi qui vous le conseille"). Glups.
Ensuite il me donne des conseils (l'importance de l'identification du lecteur dès les premières lignes, l'importance des dialogues [critère de jugement éditorial confirmé plus tard]). Tout ça, toujours en feuilletant mes chapitres. Il s'arrête de nouveau et met une phrase entre crochets.
"Vous voyez, cette phrase est vraiment bien.
— Je ne vais pas dire le contraire, c'est moi qui l'ai écrite.
— Non, mais vraiment bien.
— Merci.
— Ne me remerciez pas, c'est vrai."
Voilà, tout ça pour dire qu'il est super sympa, qu'il m'a fait des compliments, qu'il m'a encouragé à persévérer (et à lui envoyer un bouquin dans les années à venir, pourquoi pas). Tout le reste du salon, il m'a fait de grand sourires quand je le croisais.
* Stéphane Marsan frappe dans ses mains, tout le monde change de place. Je vais vers Isabelle Lerein.
Elle n'ouvre pas le dossier tout de suite mais me laisse exposer mon histoire en me regardant. Je lui sors le grand jeu, la passion des gestes dans tous les sens... Je la sens qui vit l'histoire. Ses yeux s'allument quand c'est bien. S'éteignent quand elle croit déceler un cliché. Se rallument deux fois plus quand elle voit que je l'explose - le cliché - bref, j'ai l'impression que ça l'interesse.
Elle me prend mon dossier et me dit qu'elle me répondra vite. Me précise quand même qu'elle ne s'engagera pas sur les deux tomes, mais sur un seul (et si ça marche voir pour le suivant) et me demande si le tome 1 se termine quand même de façon à tenir seul. Je lui ai dit que oui mais que le 2 était vraiment bien (et j'ai failli citer Syven Une histoire de genoux et de mémés... mais j'ai gardé la citation pour plus tard ). Bref, à suivre !
* J'arrive devant Stéphane Marsan. Je lui fais le même grand jeu, mais lui ne réagit pas du tout. Mini mini riquiqui sursaut de sourire dans ses yeux parfois, mais c'est dur. Du coup, je suis destabilisée. Pis je fatigue.
Et là, douche froide."C'est clairement jeunesse". Euh... ben non.
On a débattu un peu, mais pour lui petits êtres ailés = fées = jeunesse.
Il a quand même reconnu qu'aucun gamin de 9 ans ne s'identifiera à mes problématiques (adultes).
Pis, il m'a fait des compliments quand même. Grosso modo : "quand on vous écoute, on a envie que vous nous racontiez des histoires".
Plus tard dans le salon, il me fera aussi des tas de sourires (moins qu'à Garulfo) et dira qu'on sent le boulot effectué et il dira aux autres grenouilles qu'il m'a fait des compliments pendant le speed-dating, donc pas trop mal même si c'est mort pour les fedeylins.
* Ne reste plus que Claire Couturier. J'arrive avec un super a priori positif (après tout, ils m'ont demandé de renvoyer les 3 premiers chapitres il y a 15 jours pour voir la différence avec la version de 2007 qu'ils avaient...) et là, re-douche froide.
"Vous avez-reçu votre lettre ?
— ???? Quelle lettre ? Elle disait quoi ???
— Ben, on ne peut pas prendre, c'est jeunesse."
ARRGH."Mais non ! Pas du tout ! La douleur tout ça !
— Mais si, c'est des fées, c'est tout mignon."
ARRRRRRGGGGHHHHHHHOK. Au moins, je sais que c'est mort.
"Mais je ne peux pas publier en jeunesse vu qu'il y a 1 million de signes !
— Mince. Ben oui. Et puis ton (ouais, trop sympa, elle tutoie vite) écriture n'est pas jeunesse mais adulte. Il faut que tu choisisses ton camp."
Là, au lieu de me laisser gagner par le désespoir, je rebondis sur CoCyclics et lui parle du partenariat (tant qu'à faire...). Ça l'intéresse drôlement (elle a vu Tsumïre juste avant moi, donc a vu la qualité du boulot, et puis a vu l'énorme différence entre ma version 3 de 2007 et mes premiers chapitres post-phase 1 Cocy).
Je ne sais plus trop comment, j'essaye de ne pas fermer la porte et lui dire, "bon, ben si ce n'est pas ce roman là, peut-être le prochain ?"Et là, elle me lance "il parle de quoi le prochain ?"
Ni une, ni deux, je me lance dans une présentation des "élémentaires" (qui n'a même pas encore un syno, à peine un univers et deux persos... hum.) Le peu que je lui dis l'interresse (ouais !!) mais elle me tempère :
"D'après ce que vous me dites, ça ne fait pas lourd, vous êtes sûre que ça fera le volume d'un roman ?
— Je me connais, je connais mon écriture. A vue de nez : one shot, 500 000 signes.
— Super ! Mais attention, vous risquez de ne cibler qu'un lectorat féminin (parce que j'ai présenté le perso féminin, forcément). Pensez-y pour que les hommes s'y retrouvent aussi.
— OK.
— Mettez de l'action dès le premier chapitre. Et des dialogues : on juge sur les premières pages et la qualité des dialogues. Un peu de sexe aussi. Des touches d'humour.
— D'accord. (c'est une commande ou quoi ? )"
Bref, un moment sympa, j'ai ma réponse pour les fedeylins (c'est mort) mais j'ai une porte ouverte pour le prochain et je ne vais pas la rater (ça tombe bien, dedans il y aura du sexe, de l'humour et de l'action. Vais devoir me forcer un peu pour les dialogues, mais je devrais y arriver. Ah, et un perso masculin fort. Pas de souci.)
Voilà, je vous passe les portables qui sonnent (et donc les éditeurs qui vous laissent en plan pour répondre), Xavier Mauméjean qui frappe dans ses mains pour qu'on change de place mais ça ne marche pas : il n'y a que Stéphane Marsan qui y arrive. Je vous passe aussi le mini-bus censé nous ramener au salon et qui était parti depuis longtemps parce qu'on a fini super tard. L'arrivée au resto vers 22h / 22h30 donc tout raté, heureusement mon mari avait gardé un gateau pour que ma fille souffle ses bougies quand j'arrive. Je vous passe aussi la nuit à ressasser que je suis une merde et que mon bouquin ne sera jamais publié jusqu'à ce que tous les autres éditeurs suceptibles d'êtres intéressés forment une liste claire, un plan de bataille à suivre, dans ma tête. (Plan mis à execution dès le lendemain avec l'aide de Blacky notamment).
Bon, j'arrête là pour ce soir. Vous aurrez compris que c'était une expérience intéressante, que les éditeurs rencontrés me reconnaissent et me sourient maintenant, et qu'ils savent que j'existe dans le paysage littéraire SFFF. Donc, c'est chouette. Et en plus, j'ai fait de la pub à CoCy.

jeudi 14 mai 2009

I'm so excited, and I just can't hide it, I'm about to loose control and I think I like it !

Je suis prise pour le speed-dating !

Je suis dans les 12 !!! (Et Tsumïre aussi !!! Youhou !)

Un peu (beaucoup) de stress mais ça va être sympa. J'ai des collègues qui m'ont demandé de leur raconter mon histoire : j'ai dépassé les 10 minutes, donc j'ai peur que ce soit vraiment court si je veux poser des questions en plus.

Je vous raconterais au retour !
A lundi !!

mardi 12 mai 2009

Epinal : J-3

Alors, j'ai fait un topo des éditeurs pour ne pas oublier les questions à leur poser, ça c'est fait.

J'ai lu la moitié des "Contes Myalgiques" de Nathalie Dau (bonne adresse), j'espère avoir terminé avant de la rencontrer.

J'aimerais voir mon compteur avancer mais je ne corrige pas du tout cette semaine. Tant pis, je m'y remettrais lundi (gonglée à bloc après le week-end, si tout va bien). On ne peut pas tout faire non plus.

J'ai envoyé ma candidature pour le speed-dating. On verra bien. C'est étrange comme le stress est tombé tout de suite. Maintenant, je ne peux plus rien y faire, juste attendre. L'avantage, c'est que je saurai vite !

lundi 11 mai 2009

Rêve symbolique

Bon, je n'ai pas trop l'habitude de raconter mes rêves. Comme je les dirige souvent, ils sont plutôt une aide pour mes écrits qu'une interprétation inconsciente (subconsciente ?) de ma vie et de mes peurs.
Sauf que là, je ne peux pas nier, il y a un truc.

La nuit dernière, j'ai rêvé qu'on était au bord d'une mare avec ma famille (ça ressemblait au plan d'eau, là où j'habitais avant). Ma Poucinette était sur un ponton en bois. Elle enlevait sa robe et je la disputait parce qu'elle faisait exprès de la tremper dans l'eau. J'approchais en parlant, je tendais le bras pour l'empêcher de tomber et là... Je n'avais pas le temps de finir ma phrase, je me retrouvais au fond de l'eau. Je ne pouvais pas remonter, j'étais engluée dans la vase. Mais je n'avais pas peur.
Quelque part, je savais qu'Huggy plongerait pour me sortir de là si j'y restais trop longtemps.
Pendant un moment, je ne bougeais pas. Je regardais la lumière floue à travers l'eau verte. Des particules de vase dansaient entre moi et la surface. Mais j'ai fini par remonter.

[Le passage sur ma Poucinette est expliqué par la récente fracture de la clavicule qui visiblement m'angoisse plus que je ne le croyais.]

Pour tout le reste, hum. Y a-t-il vraiment besoin d'explication ?
J'ai la tête sous l'eau mais je vais m'en sortir.

dimanche 10 mai 2009

To do list avant Epinal

Bon, que me reste-t-il à faire avant les Imaginales (vendredi) ?

* Terminer et envoyer mes 30 lignes de présentations + 3 premières pages pour le speed-dating (avant mardi minuit)
J'ai encore une dizaine de lignes de marge, et des pistes sur quoi ajouter. Si je n'y arrive pas, j'envoie comme ça, et puis zut.
* Imprimer et relier mon syno détaillé et mes 3 premiers chapitres au cas ou histoire d'avoir quelque chose à donner aux éditeurs si le courant passe (au speed-dating ou dans le salon)
*Mettre à jour mon tableau de prospection pour voir avec quels éditeurs j'aimerais papoter.
* Préparer des fiches sur les éditeurs que je vais peut-être rencontrer (avec du détail sur ce que je leur ai déjà envoyé, et quand, histoire d'aider ma mémoire de poisson rouge quand je serais submergée par le stress + préparer les questions à leur poser + noter les titres de leurs collection que j'ai déjà lu).
* Aller chez le coiffeur ? Non, je n'aurais pas le temps. Tant pis. Refaire ma couleur ? Ouais, c'est jouable. [réflexion superficielle de base, mais j'aime autant éviter de penser à mes cheveux blancs, tant qu'à faire]
* Faire les courses pour préparer le nénudry.
* Vérifier les piles de l'appareil photo.
* Faire les valises. Ne pas oublier les surprises (terminées hier, je suis trop fière, j'ai hâte que les grenouilles les voient) et mon badge.
* Ne pas oublier ma liste des conférences auxquelles je veux assister. Et le plan pour trouver l'hôtel.
* Lire mes novellas griffe d'encre en retard pour pouvoir discuter avec les auteurs. Attaquer Les perles d'Allaya ? Je crois que je n'aurais pas le temps. Tant pis.

C'est tout ? J'en oublie sûrement.
Arrêter de stresser ? Mouais, ça c'est pas gagné.

vendredi 8 mai 2009

L'art de speed-dater

Vous le savez sûrement déjà, mais le week-end prochain, c'est road-trip vers Epinal où se déroulent les Imaginales.

J'ai super hâte de rencontrer / retrouver les grenouilles de CoCyclics, ça va être vraiment sympa !
Par contre, j'ai un budget serré, donc il faudra que je sois hyper raisonnable pour mes achats de livres.

Mais l'évènement ce sera le speed-dating organisé par le festival pour permettre à 12 auteurs de rencontrer 4 éditeurs pour présenter leur roman !
http://www.imaginales.com/2009/spip.php?article406

J'aime autant le dire tout de suite, entre ma fan-absolue-de-Sperare et ma coach-qui-écrit-des-chansons-sur-moi-sur-l'air-d'albator, ben je vais tenter ma chance sinon je vais me faire taper dessus.

Etape 1 : envoyer avant le 12 mai les trois premières pages du roman et une présentation (ou un résumé ?) de moins de 30 lignes.

Pour l'instant, tout ce que je réussis à pondre est très très mauvais, ne donne pas envie de me choisir et n'est pas représentatif de mon roman (vas-y, toi, là-bas, présente-moi 800 pages en 30 lignes !).
Je ne désespère pas d'y arriver.

D'un autre côté, j'ai l'impression que les éditeurs seront de tout façon plus "accessibles" qu'à Paris. Donc, même si je ne suis pas dans les 12, ce sera un moment sympa pour ça.
Faut que je re-bosse mon synospis.
Argh.

En tout cas, j'espère que Tsumïre sera sélectionnée. Je suis super fière du boulot de correction et réécriture qu'elle a accompli sur son roman, elle mériterait un coup de pouce.

jeudi 7 mai 2009

Marques des castes

Comme vous le savez, les Fedeylins naissent tous avec une marque derrière l'oreille gauche qui détermine la caste à laquelle ils appartiennent.
Voilà leurs symboles :


Un œil fermé entouré de deux bras dansants pour les créateurs.




Le carré dont les coins s’étirent pour les bâtisseurs.




La pointe d’un scriptoir ou l’extrémité d’une plume taillée pour les transmetteurs.




Deux collines sous la voûte du ciel pour les récolteurs.



Les deux lunes, Olyne la rousse et Nooma la blanche, entrelacées, pour les prieurs.


Je me demande souvent dans quelle catégorie je classerais mes proches. Je me suis toujours imaginé être créatrice.


Et puis, Blackwatch m'a dit (et je la cite ;p ) : "Tu as un don certain pour construire, imaginer, tu es une bâtisseuse d’univers."


C'est pas faux (en toute modestie, hein, toujours). Du coup, je trouve ça évident.
Je suis bâtisseuse.

mardi 5 mai 2009

Blacky make my day

Il y a des jours comme ça, où on est fatigué, où on ne sait pas si ce qu'on fait en vaut la peine. Où nos enfants demandent quand est-ce qu'on arrête de faire de l'ordinateur ("quand elle est finie ton histoire après t'en fais plus jamais, s'il te plaît ?"). Où notre mari tire la gueule parce que bon.
Et puis là... Arrive LE mail. Celui qui fait du bien. Qui touche vraiment.

Aujourd'hui, je le dois à Blackwatch. C'est l'une des deux bêta-lectrices de CoCyclics qui a décortiqué mon tome 1 et elle m'a fait l'amitié de lire et commenter le 2. [en plus, ce n'est pas la moitié de quelqu'un, j'aime autant vous le dire].
Des compliments comme les siens, j'en ai rarement eu.
Elle a compris exactement ce que j'ai voulu faire et ça l'a touchée.

Je vais garder précieusement son mail et conserver cette impression dans ma mémoire sensorielle, juste à côté du coup de fil de Syven [qui n'est pas non plus la moitié de quelqu'un !] après ce même tome 2.
Je me rends compte qu'il y a, pas très loin, l'expression de mon cousin Fabien, à Noël dernier, qui m'a dit "le tome 1 était bien, mais le tome 2, il déchire !".
Les commentaires de Bleuette, annotés dans les marges, plein de philosophie et d'émotions touchantes.
Le coup de fil de ma soeur après la lecture du livre I : "en tout cas, c'est moi qui l'adapte au cinéma !"
Si je me promène dans les tiroirs de mon esprit, je remonte jusqu'à cette phrase de ma mère après la lecture de mon tout premier roman [pas les fedeylins, hein, le premier roman que j'ai écrit] : "C'est un vrai livre". Beau compliment pour moi qui doutais et cherchais une certaine reconnaissance.


Bref, il y a des jours comme ça où on corrige comme on peut, tout seul dans son coin, et on comprend qu'en fait, nos écrits vivent déjà à travers les autres.
J'espère que cette sensation durera longtemps.

Merci Blacky.

lundi 4 mai 2009

Un tiers !!!

Ça y est, j'ai (plus ou moins péniblement) corrigé un tiers ! Je suis contente !

Ce n'est pas évident, j'ai parfois peur de faire plus de mal que de bien mais on verra.

Le petit rêve du jour, c'est un stylo :

Il permet d'écrire sur papier normalement, mais enregistre les données dans son socle que l'on connecte en USB sur son ordi et... magie ! Plus besoin de tout retaper !

Ça me serait bien utile car je n'arrive pas à écrire directement sur ordinateur. Enfin, comme j'expliquais dans la mare, dès que les mondes sont technologiquement moins avancés que mon ordinateur, ça bloque !!

Y a pas la fête des mères bientôt ? :D

vendredi 1 mai 2009

La prochaine histoire

Ça y est, mon prochain roman se met doucement en place dans ma tête. J'avais peu de choses (un univers développé pour une nouvelle [que j'avais quand même travaillé comme pour un roman, donc pas mal], deux personnages (dont un flou. À vrai dire juste une image tirée d'une scène précise) et un embryon de thème).
À l'occasion d'un long trajet en voiture, j'en ai parlé un peu à Huggy pour savoir ce qu'il pensait de tout ces petits bouts. Ça marche bien en général de formuler à voix haute pour expliquer à quelqu'un d'autre. Ça aide à faire des liens. Surtout qu'Huggy est toujours de bon conseil et qu'il aime chercher les failles et les faiblesses pour me pousser à aller plus loin.
(Au passage, clin d'oeil au blog de Bénédicte et à son post sur les autoroutes : ça marche aussi quand on ne conduit pas !)
Bref, forcée à expliquer de plus en plus de choses que je savais déjà mais dont je n'avais pas conscience, je me suis rendue compte que je savais de quoi parlait cette histoire.
Il ne me reste donc qu'à faire ma première trame !
Mon personnage flou est maintenant très clair dans mon esprit (je l'adore, j'ai hâte d'écrire sur elle. Oui, c'est une fille). J'ai 2 nouveaux personnages aux motivations intéressantes et mon perso principal a trouvé une facette de plus.
Je sais d'où ils viennent, où il vont et pourquoi. Je sais grosso-modo comment ça va se terminer.

Bref, je suis contente.
J'ai même un nouveau cahier, autant dire que je suis prête !

Sauf que... ben j'ai quand même du boulot de correction avant, et pas qu'un peu. Comme je n'arrive pas à travailler sur deux choses à la fois (enfin, ça dépend) j'ai peur de commencer : je ne veux pas faire traîner les fedeylins encore un an.
Et puis, ma conclusion par rapport au travail que j'ai fait sur les auras, c'est qu'il faut que je laisse maturer même quand je crois que c'est bon.

Le nom de code de travail de ce roman sera "Les élémentaires". L'univers est celui de la nouvelle "Les rats de Glace" (je vous en reparlerais sûrement bientôt de celle-là !) mais le roman se passe avant. Ce sera un one-shot fantasy. Et je vise le même niveau (voir meilleur parce que je m'améliore de jour en jour) que les fedeylins.
Ça va déchirer grave !

Ah, et pour ceux qui se posent la question, je risque de m'y mettre avant la correction des auras. Tout simplement parce que je prends beaucoup plus de plaisir à écrire de la fantasy que du fantastique.