samedi 8 juin 2013

Nouveau blog

Il y a pas mal de changements en ce moment côté écriture.

Le plus important, c'est que tout ne tourne plus autour des fedeylins (et c'est bien normal). Le nom et l'adresse de ce blog ne me semblent donc plus correspondre au contenu des jours/mois/semaines/années à venir...

J'ai donc décidé d'ouvrir un nouveau blog ! (oui, je sais, j'aurais pu migrer celui-là, mais rien qu'à l'idée des bidouilles à faire, j'ai mal à la tête. Laissons-le donc comme ça, et continuons ailleurs).


Voilà la nouvelle adresse :
http://nbcoste.blogspot.fr/

N.B. Coste ? Comment ça ? Qu'est-ce que ça veut dire ???

Rendez-vous là-bas pour tout savoir ! (le premier message en parle un peu :
 http://nbcoste.blogspot.fr/2013/06/notez-bien.html)

Et n'oubliez pas de mettre vos liens à jour, ça vous évitera de repasser pas ici chaque fois ^^

Je garde quand même celui-ci comme un blog d'archives... on ne sait jamais, il y a des articles qui peuvent être sympas, même longtemps après leur rédaction !

jeudi 6 juin 2013

Pourquoi j'écris ?

J'ai vu la question passer sur plusieurs blogs, alors j'y réponds aussi. 

De mon côté, c'est assez simple, ça tient en une phrase : parce que je n'ai pas le choix.

C'est à dire que quand je rencontre quelqu'un qui me dit "j'aimerais bien écrire, mais..." j'ai envie de lui dire (façon Yoda) "stop, stop, stop. Soit tu le fais, soit tu ne le fais pas, mais si tu as encore le choix : sauve-toi vite !". Parce qu'à un moment, ça devient tellement une évidence, une partie de soi, que la question du "pourquoi ?" semble totalement étrange.

Si j'avais le choix de ne plus écrire, je ferais autre chose. Je me réinscrirais au sport, je bouquinerais plus, je passerais plus de temps avec mes enfants, je reprendrais des études, je ferais des voyages ou je glanderais devant la télé.
Bien, sûr, je peux déjà faire tout ça. Mais EN PLUS de l'écriture. Pas à la place.

Parce qu'il n'y a pas de mystère : si je n'écrivais pas, je deviendrais folle. Point. Pas plus compliqué que ça.
Non, mais sérieusement, vous savez le nombre d'histoires que j'ai dans la tête ? Et vous croyez vraiment que quelqu'un de sain d'esprit peut laisser son cerveau mouliner comme ça en laissant simplement la vapeur s'écouler par une oreille ?

C'est au delà du besoin. C'est au delà de l'envie ou même de la passion (ça me fait toujours bizarre quand les gens me disent "c'est chouette que tu puisses vivre ta passion" heu... j'ai une passion pour bricoler des déguisements, faire des muffins aux myrtilles ou du caramel au beurre salé, mais l'écriture n'est pas ma passion).

À un moment dans ma vie, j'ai fait le choix de plonger dedans, et d'y plonger vraiment.
Ceux qui ont lu les fedeylins savent à quel point la notion de choix est importante pour moi.

Maintenant que le choix est fait, je sais qu'aucun retour en arrière n'est possible, tout simplement parce que les histoires dans ma tête étaient déjà là avant l'écriture, et qu'elles seront toujours là. Sauf que maintenant, il n'y a plus la place pour les garder toutes ensemble dans mon cerveau ^^


Tout le reste (publier ou pas, en vivre un jour ou pas...) n'est pas le cœur du problème. Je sais que j'écrirai toujours, même si plus d'une histoire sur deux reste dans un tiroir. 
La question du "quoi ?" me semble plus importante que le "pourquoi ?", maintenant.

mardi 4 juin 2013

Deux bouquins d'avance

Parfois, on demande aux auteurs des conseils pour faire ce métier.

Il y en a un que je ressens comme de plus en plus vrai à mesure que je progresse, c'est : "avoir deux bouquins d'avance". Vous me direz "oui, non, mais attends, ça fait dix ans que je suis sur le premier tome de ma trilogie... comment veux-tu que je fasses ?". Tu fais comme tu veux/ tu peux, mais, il y a un moment, où tu vas stresser. Grave. Exemples :

* Tu termines ton premier roman, tu l'envoies aux éditeurs. Et après ? Ben soit tu entres dans une phase de vide... soit tu en commence un autre (ou, idéalement, tu reprends des corrections pour le second déjà rédigé). Normalement, si tout va bien, ça te titillait déjà depuis un moment.

* Tu as des réponses d'éditeurs : ils hésitent (ou sont enthousiastes) et ils te demandent ce que tu écris d'autre. Si tu réponds "rien", c'est pas bon, c'est que tu es peut-être l'auteur d'un seul roman (ça arrive). Et s'ils veulent lire tes autres textes ? Super hein ! Sauf s'ils ne sont pas aboutis. Alors là, je connais un paquet de gens qui ont fait des nuits blanches pour avoir un truc solide à montrer en urgence. Ah, ça forge le caractère, hein ! Mais, perso, je tente d'éviter les ulcères, quand même.

* Tu as des réponses négatives de partout. Ton roman te sort par les trous de nez tellement tu l'as déjà retravaillé. Pas grave ! Si ce n'est pas celui-là, ce sera peut-être le prochain... Moins de pression, moins de stress.

* Le vortex temporel des éditeurs fait que les quelques semaines/mois/hum de délai de lecture te paraissent interminables ? Avec d'autres romans sur le feu, non seulement tu penses à autre chose, mais en plus, tu peux différer les soumissions sur différents textes, et donc, étaler les réponses (parce que quand les refus arrivent tous en même temps pour plusieurs romans, c'est quand même dur pour le moral). Nouvelle soumission, nouvel espoir !

* Tu as mis toute ton énergie sur un seul texte. Un éditeur le publie, et tu te retrouves derrière une table de dédicaces. Jusque là, tout va bien. Sauf que n'avoir qu'un seul bouquin à dédicacer, c'est vachement difficile (je trouve) parce que ça plait ou ça ne plait pas. Alors que quand tu en as plusieurs, l'échange devient beaucoup plus vite une conversation sympa... Bref, autant réduire le temps derrière une table avec un seul bouquin en en ayant déjà d'autres dans les cartons, prêts à publier !


Bon, alors, bien sûr, il y a quelques contraintes à cette méthode :

* L'obligation (ou presque) de faire des listes. Où j'en suis ? Quelle réponse j'attends pour quel texte ? Qu'est-ce que je fais après ça ? Les listes, ça aide.
Je divise les miennes avec le titre du roman, puis, en dessous, des catégories du genre "préparer", "écrire 1er jet" "relire et corriger" "envoyer en bêta" "ajuster" "envoi". Et je note des dates (parfois) des noms (toujours) pour ne pas me mélanger les pinceaux.

* Deuxième grand truc : savoir jongler mentalement d'un projet à l'autre quand on vous en parle. Parce que quand vous êtes en phase de 1er jet du projet n°5, que le téléphone sonne pour parler du projet n°1 mais qu'en fait on parle finalement du n°3... faut se remettre dans le mood de chaque histoire très vite.

* Savoir laisser le temps à chaque texte de reposer. Même si la vie est un peu plus simple quand on a publié plusieurs romans, ne soyez pas pressés. Ce n'est pas une course. L'important, c'est de durer...

Bon, par contre, autant je suis convaincue que "deux d'avance", c'est bien, autant en avoir plus, ça commence à être galère à gérer.

Et, deux d'avance, ça peut-être des textes à différents niveaux de finition, pas forcément des textes terminés qui sont juste dans un tiroir (bien sûr, ceux-là comptent aussi).

Alors, là, moi, où j'en suis ?
* Le projet mystère n°2 vient de partir en bêta (dur d'avoir un blog mais ne rien pouvoir dire !)
* Ascenseur pour le futur est dans de très jolis tuyaux (ça avance, ça avance)
* AppliAuras se repose en attendant une bonne grosse relecture et des corrections sur le premier jet (avant bêta).
* Le Premier : un jour, bientôt, si si, il faut que je me penche sur la rédaction de la seconde partie (gros morceau).
* J'attends le retour d'une bêta sur un petit texte plaisir façon album (mais ça, je ne sais même pas si je le soumettrais où que ce soit un jour)
* J'attends les corrections éditoriales du second tome du projet mystère n°1 (de toute façon, vu le reste de la liste, je ne suis pas pressée).
* Il y a un projet de livre-mais-pas-un-roman qui me titille... je vais peut-être lui trouver une petite place au milieu de tout ça.

Pfiou, quel boulot !

Vous savez le pire ? C'est que quand j'aurai terminé cette liste... (bon, à part si des trucs se rajoutent entre temps, hein), je crois que je vais m'occuper de Jivana.
Au moins cinq romans bouclés (ou à boucler) avant de retourner dans l'univers des fedeylins. On peut dire que ça m'aura fait une bonne pause, je crois !

dimanche 2 juin 2013

Le cosplay le plus simple du monde

Aujourd'hui, j'ai eu une belle surprise !

Des enfants de mon entourage (dont deux grandes filles qui lisent les fedeylins) se sont amusés à se dessiner des signes de caste !

Une créatrice

Une autre créatrice

Un transmetteur
J'adore !

D'ailleurs, si ça vous amuse, vous pouvez vous en dessiner aussi, vous prendre en photo (sans forcément montrer votre visage si vous craignez Internet) et me les envoyer ! [à l'adresse mail qui se trouve en haut à droite de ce blog].

Je les publierai ici, et sur la page Facebook des fedeylins.

Ce serait marrant qu'on ait des représentants de toutes les castes, non ? ^^

Vous pouvez trouver les signes de castes dans les annexes des tomes 2 et 3 !

vendredi 31 mai 2013

Olive et Tom

Honte sur moi, quand j'ai fait mon message sur le foot (ici), j'ai complètement oublié de citer Olive et Tom ! 

Il faut dire que le dessin animé mérite bien un message entier rien que pour lui !

Donc, à peu près à l'époque de mes vignettes Panini, passait Olive et Tom à la télé. En ce temps là, on n'avait que 6 chaînes (ce qui paraissait déjà beaucoup pour nos parents qui eux, avaient connu la télé à une seule chaîne, et encore, une seule télé dans l'immeuble où tous les gamins se retrouvaient le jeudi, jours où ils n'avaient pas école *là, mon cher, nous nageons en pleine science-fiction*). Les rediffusions étaient hasardeuses, les magnétoscopes te faisaient des blagues marrantes (du genre enregistrer le son mais pas l'image, ou l'inverse), bref, quand tu avais raté un épisode, ben tu l'avais raté pour de bon.

Si on m'avait dit que vingt ans plus tard, non seulement ils sortiraient des coffrets DVD des intégrales, mais que certaines chaînent rediffuseraient carrément les séries de mon enfance, je l'aurais vécu différemment. Aparté : mes enfants ne conçoivent pas l'idée de ne pas avoir plusieurs chaînes de dessins animés, où s'ils allument à n'importe quel moment de la journée ils peuvent voir un programme pour eux ! Et puis ils trouvent normal que 4 ou 5 épisodes passent à la suite (ou d'enchaîner sur un DVD), alors que nous, on en voyait UN et il fallait attendre la semaine suivante pour la suite !
De mon temps (bouh, que j'ai l'air vieille), si ce n'était plus l'heure des programmes pour enfants, ben on se retrouvait sur la 5 à regarder "Supercoptère" ou "Shérif, fais moi peur". Bref.

Je pourrais vous parler pendant des heures des Cités d'Or (culte puissante douze mille pour moi), ou de trucs du genre Dragon Ball Z, Creamy, Gigi, Juliette je t'aime, Jem et les Hologrammes, et autre Radma 1/2, mais ce n'est pas le propos. Aujourd'hui, je vous parle d'Olive et Tom !


Alors, qu'est-ce qui était trop cool dans Olive et Tom, et pourquoi je regardais ?

D'abord, parce qu'ils faisaient des trucs trop funs et incroyables : genre, la catapulte infernale des jumeaux ! (franchement, c'était pas la classe, ça ?). Ou quand ils prenaient appui sur la barre transversale... techniquement impossible, mais tellement extra à imaginer ! Et je ne parle pas des retournés acrobatiques (que tout le monde a essayé de faire au moins une fois en se croûtant lamentablement) ou du tir de l'aigle (qui consistait en monter sa jambe à la verticale complète vers l'arrière avant de frapper fort devant).
 
J'adore, bien sûr, le ballon qui se déforme sous l'impact du pied (mais ça, c'était aussi dans Jeanne et Serge : avec les flammes dans les yeux, trop le bonheur). Et aussi quand il ondule en direction du but, voire se dédouble pour tromper le gardien !

Non, et puis bon, Mark Landers qui s'entraîne en shootant contre les vagues, quoi ! Le personnage charismatique par excellence. Le méchant qui prend la lumière du héros, et qu'on a envie de suivre plus que le gentil Olivier Aton...

Bon, j'avoue, j'étais un peu amoureuse de Ben Becker aussi.

Et je me souviens d'un moment mortel où Thomas Price, le gardien (le Tom du nom du dessin animé) se fait mal à la cheville, et Olivier doit sauver le but (sans toucher le ballon avec les mains, hein). Il y arrive de justesse mais se cogne contre le poteau et tombe la tête en sang... je n'ai pas respiré pendant au moins deux minutes à ce moment là.

D'une manière générale, les relations entre les persos, leurs évolutions, oppositions ou amitiés, fonctionnait bien (qui n'a pas tremblé pour Julian Ross, le petit brésilien malade du cœur, hein ?). Et au niveau de la tension pendant les matchs, c'était quand même mieux que "Cynthia ou le rythme de la vie" (dessin animé sur la GRS, où l'héroïne se crame le dos sur le praticable pour rattraper deux massues qui se sont heurté en l'air).

Qu'est-ce qui me plaisait moins ?

Les matchs interminables. Il fallait au moins trois épisodes par mi-temps, on n'en voyait pas la fin.

Les dessins qui nous rappellent que la terre est ronde. Quand ils courent (toujours avec la même jambe), le terrain est tellement bombé que ça en devient ridicule.

La traduction des noms (qui a causé cette horrible chanson de générique). Franchement, un dessin animé qui s'appelle "Olive et Tom", on s'attend à ce que les deux persos soient important tout le long... Surtout avec le premier épisode qui les présente comme des opposants en puissance ! Mais non, l'ami Thomas va disparaître un bon moment de la série, au point de se demander pourquoi ils ne changent pas le titre. "Captain Tsubasa", c'est quand même autre chose. [J'ai découvert récemment qu'il existe tout un pan de l'histoire que je ne connaissais pas, avec Mark Landers à la Juventus de Turin, tout ça, où Thomas Price redevient important. (une nouvelle version diffusée en 2002). Donc, bon, je ne peux pas me déclarer experte (loin de là).]

Pour abréger ce (trop long) message, je dirais simplement que depuis que j'ai découvert la vente en ligne de tenues du dessin animé, j'envisage sérieusement de m'acheter un maillot de la Newteam (ou de la Toho, à porter manches retroussées. J'hésite). D'ailleurs, si vous ne savez pas quoi m'offrir, voilà une idée de cadeau ^^




mercredi 29 mai 2013

Mon premier prix littéraire !

C'est avec beaucoup d'émotions que j'ai appris hier que "Les Aiglons", le premier tome de la trilogie "Les yeux de l'aigle" a remporté le prix Trégor Ados dans la catégorie 6ème-5ème !

J'avais été plusieurs fois nominée dans différents prix (pour le même roman, et pour les deux premiers tomes des fedeylins) mais, pour l'instant, je n'avais jamais gagné... C'est chose faite !

Merci beaucoup à tous les lecteurs qui ont aimé les aventures de Cap'taine, Princesse, Boussole et Doudou ! Et merci aux documentalistes, enseignants, libraires et passionnés qui ont sélectionné ce livre !


Je suis joie, amour, et j'envoie des pétales de fleurs en dansant !

vendredi 24 mai 2013

Mes lecteurs sont formidables


Aujourd'hui, j'ai reçu une énorme enveloppe pleine de lettres de lecteurs ! 

Une classe entière de 5ème, où chaque élève a lu les Aiglons et me donne son avis... c'est super ! Ils me disent ce qu'ils ont aimé, ce qu'ils ont moins aimé, ce qu'ils ont compris ou préféré... Il y a aussi ceux qui n'ont pas aimé, mais c'est ce qui est bien avec les enfants : ils sont sincères sans que ça puisse être blessant. On voit qu'ils se sont tous donnés du mal pour travailler leurs lettres et ça me touche beaucoup.

Ce qui me fait le plus plaisir, je crois, ce sont ceux qui avouent ne pas aimer lire, ou avoir du mal d'habitude, mais avoir beaucoup aimé le bouquin quand même. C'est une petite victoire pour moi (et, en dehors de cette classe, j'ai aussi des retours de mamans par mail qui me font savoir que leurs enfants, non-lecteurs, sont tombés dans le roman au point de le dévorer la nuit et réclamer la suite !). Ça me fait vraiment chaud au cœur. Je suis convaincue qu'il suffit parfois d'un déclic... et je serais fière de le procurer à d'autres !

J'aime aussi beaucoup quand ils m'écrivent lequel des quatre personnages ils préfèrent, et pourquoi. Leur personnalité et leur façon de percevoir le roman se révèle bien à ce moment là.

J'ai vu que certains me posent des questions, je vais donc y répondre !

Et ça m'aidera sans doute à préparer les rencontres du mois de juin avec d'autres classes de niveaux différents (les 5ème sont un peu la limite haute des lecteurs de ce livre, et je vais bientôt rencontrer des CE2 qui sont, pour le coup, les plus jeunes !).

Un énorme merci à la classe de 5ème Verte, donc, et à leur formidable enseignante ;)